Mes Pages et solutions de Généalogie

Compléments

lundi 11 octobre 2021

Les CAUVIN une histoire incroyable...

L'histoire de Flaminius et d'Auguste dit d'Arsac et Antoinette. 

Souvent certaines familles ne parlent pas de leurs parents qui ont eu des vies marginales ou anormales (dans le sens sortant des normes établies).

Mais qui étaient-t-ils ? Je vais vous les présenter :

La Fratrie :

Gio

Antoinette 

D'Arsac.

Événements en ce qui concerne Auguste l'aîné :

4 mars 1856 :Naissance - Contes, Alpes-Maritimes,
Auguste (Gio Balta) Cauvin d’Arsac, dit d’Arsac, voit le jour à Contes-Selos (Alpes-Maritimes, alors Comté de Nice, en Savoie), le 4 mars 1856. Fils d’un paysan, il ne peut terminer ses études primaires et descend à Nice pour trouver un emploi. Il devient commis dans une boutique de nouveautés où il vend du calicot.
Sources: https://www.appl-lachaise.net/darsac-auguste-cauvin-dit-1856-1937/
vers 1880 :Aventurier en Amérique du Sud - Bresil, Sao Paulo
--- :Mariage (avec Antoinette DURAND-Sorgue) - Nice, 06000, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
Madame Sorgue Madame Trouble The Stormy Petrel La Belle Anarchiste Europe's most dangerous woman
Sources: https://libsoc-wiki.fandom.com/wiki/Antoinette_Cauvin
28 mai 1937 :Décès - Paris France
Sources: https://www.appl-lachaise.net/darsac-auguste-cauvin-dit-1856-1937/

 

Notes individuelles

d'Arsac (Auguste) CAUVIN 1856-1937 Marié le 16 février 1885, Nice Alpes Maritimes PACA France, avec Aka Madame Sorgue DURAND de Gros 1864-1924 Antoinette Cauvin (1864 - 18 février 1924),

Voici ces histoire (celle de d'Arsac et Madame SORGUE).

Auguste (Gio Balta) Cauvin d’Arsac, dit d’Arsac, voit le jour à Contes-Selos (Alpes-Maritimes, alors Comté de Nice, en Savoie), le 4 mars 1856. 

Fils d’un paysan, il ne peut terminer ses études primaires et descend à Nice pour trouver un emploi. Il devient commis dans une boutique de nouveautés où il vend du calicot.

Autodidacte, le 5 décembre 1880, il fonde un journal, Le Fantasio. Le Phare du Littoral (quotidien niçois) annonce sa naissance comme suit :

« un nouveau journal satirique dans lequel la prose alternera avec les vers. Le Fantasio, qui sera hebdomadaire se pique, nous dit-on, d’indépendance, et sa satire s’exercera envers et contre tous. »

Auguste Cauvin menace de distribuer, aux personnalités présentes lors des funérailles de Gambetta à Nice, son journal avec des révélations sur les scandales de la ville. Le journal est alors racheté par le député maire de Nice, Alfred Borriglione, en janvier 1883.

Le 13 mai 1883, avec son frère cadet Flaminius, photographe, il fonde un journal satirique, Le Diable à quatre, où il entend dénoncer les malversations niçoises. Le 11 janvier 1884, il est condamné par la cour d’Assises des Alpes-Maritimes à 6 mois de prison et 1000 francs d’amende pour diffamation envers le tribunal de commerce. 

Réfugié à San Remo, il y rencontre Antoinette Durand (la future citoyenne Sorgue) qu’il épouse le 16 février 1885 à Nice.

Le 1er août 1885 il fonde le Réveil de Nice. Le 16 janvier 1886, le tribunal correctionnel de Nice le condamne à cinq ans de prison pour chantage envers le consul d’Autriche–Hongrie à Nice, Melchior Gurowski, et 3000 francs d’amende.

 Avant le jugement, il quitte la France avec son épouse et l’anarchiste belge Jules Moineau pour le Brésil. 
Là, il tente de fonder une communauté de type fouriériste (1). 
Mais il doit rentrer en France au bout de quelques mois. 
J'avais vu des photos de d'Arsac et Antoinette à cheval et armés. C'était Bonnie and Clyde... en Amérique du Sud.


En pleine crise boulangiste il fit reparaître Le Diable à quatre. Repéré par la police, sous le coup de son ancienne condamnation, il quitte la France pour Bruxelles. 

Après un premier article retentissant, s’étalant à la une du n° 388 du Soir du 8 décembre 1888 sous le titre « Le coup d’état du général Boulanger », Émile Rossel, propriétaire du journal, l’engage comme rédacteur. Très vite, il devient le rédacteur en chef inamovible du quotidien durant un demi-siècle.

Il signe ses articles sous les pseudonymes D’Arsac ou Piccolo.
 Il tire le surnom D’Arsac du domaine où résidaient les parents d’Antoinette à Sainte-Radegonde dans l’Aveyron. D’Arsac est l’ami de Maurice Maeterlinck, du sculpteur Victor Rousseau et d’Eugène Baie. 

En 1899, il réclame, dans son journal, le droit de vote des femmes. Lors de la Première guerre mondiale, il doit quitter la Belgique parce qu’il figure sur la liste noire des Allemands. Réfugié en Italie, il collabore au Popolo d’Italia de Mussolini. Puis il combat celui-ci quand il abandonne le socialisme pour le fascisme.

De 1917 à 1918, il collabore à La Victoire, de Gustave Hervé. Revenu à Bruxelles après-guerre, il reprend la rédaction du Soir. 

Il y dénonce le fascisme d’Hitler et le rexisme de Degrelle. Il meurt de pneumonie le 28 mai 1937, au 12 rue Boileau, Paris 16ème, où il est transporté après une syncope dans le train qui le ramène de Nice à Bruxelles.

POUR CITER CET ARTICLE : notice CAUVIN D'ARSAC Auguste dit D'Arsac par Jean-Michel Cosson, Jean-Louis Prud’homme, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 23 septembre 2020.



Son épouse : Antoinette DURAND-Sorgue   

        • Née le 17 avril 1864 (dimanche) - Paris France 8eme
        • Décédée le 18 février 1924 (lundi) - Angleterre, Londres,, à l'âge de 59 ans
6 médias disponibles
 Union(s)

 Mariée, Nice, 06000, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France, avec Auguste (Gio Balta) CAUVIN 1856-1937

 Événements
17 avril 1864 : Naissance - Paris France 8eme.

Madame Sorgue est née en 1864, fille du médecin et philosophe fouriériste Joseph-Pierre Durand de Gros, dont le nom vient du domaine de Gros, situé à Arsac, actuellement dans l'agglomération ruthénoise, dans l'Aveyron d'où elle est originaire.

Après avoir eu un rôle prédominant dans la création de plusieurs groupes socialistes en Aveyron, et avoir rejoint le Parti socialiste révolutionnaire, à tendance blanquiste, elle représente trois de ces groupes en 1889 et 1890 au Congrès international socialiste à Paris2. Elle est toujours leur représentante en 1905, au Congrès du Globe, à Paris, qui verra l'apparition de la SFIO2.


1er avril 1907 : La révolutionnaire - Paris France.

Elle contribue à l’organisation de la grève des dockers en Angleterre. Avec son époux, elle crée en Amérique du Sud une colonie anarchiste qui est un échec. Elle diffuse en Grande Bretagne les idées et les méthodes syndicalistes françaises, ce qui fait dire qu’elle est « la femme la plus dangereuse d’Europe“. Elle se positionne contre les anarchistes et les anti-parlementaires en faveur du droit de vote des femmes bien qu’elle pense que : « la femme prolétaire ne s’émancipera qu’en menant la lutte syndicale, c’est-à-dire la lutte économique ». Elle prône également la disparition de « l’immorale structure familiale »du mariage, la liberté sexuelle et celle de l’avortement. Elle revendique l’égalité des femmes, persuadée que seule leur émancipation économique leur permettra de l’atteindre.

Sources: 

Mariage (avec Auguste (Gio Balta) CAUVIN) - Nice, 06000, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France

Madame Sorgue : Madame Trouble The Stormy Petrel La Belle Anarchiste Europe's most dangerous woman.


18 février 1924 : Décès - Angleterre, Londres,

En 1914, pendant la Première Guerre mondiale, elle fut l'une des rares anarchistes à être en faveur de la guerre. Elle décède d'une crise cardiaque le 18 février 1924 à Londres, à l'hôtel Bonnington situé sur Southamton Row.

Notes individuelles
Cauvin,( née Durand de Gros) Antoinette aka Madame Sorgue, Antoinette Durand naît le 17 avril 1864 à Paris, dans le 8ème arrondissement, 6 rue Balzac. Antoinette est une jeune femme cultivée, douée d’un grand talent oratoire. Dans la lignée de ses père et grand-père, elle affiche très vite des positions politiques avancées et engagées.

 Sources :


La guerre mit fin à son action. La « Louise Michel aveyronnaise », prononça le 18 juin 1921 au théâtre de Rodez (Aveyron), une conférence sur la « nécessité de la reconstitution du Bloc de gauche » qui déçut ses auditeurs. 
« Hélas, écrit l’un d’eux, il fut donné à tous de constater que ce n’était plus notre Louise. Elle voulut bien se déclarer socialiste et syndicaliste, très fière de porter l’insigne de la Fédération des mineurs mais poussa une charge à fond contre la Révolution russe ».

Elle vivait le plus souvent en Angleterre et elle mourut dans un hôtel à Londres en février 1924.
Très appréciée dans les milieux travaillistes, elle s’était rendue à Londres comme envoyée spéciale du journal L’Indépendance belge, avec la mission d’interviewer Ramsay Macdonald, premier ministre, John Clynes, Lord du Sceau privé et David Lloyd George, du parti libéral qui soutenait le gouvernement sans y participer.

Elle fut incinérée au Colombarium de Golders Green.


Son mari mourut le 28 mai 1937 dans la train Nice-Bruxelles, à hauteur de Paris, d’un syncope foudroyante. Son acte de décès a été établi à la mairie du XVIe arrondissement.



Voici Flaminius, Victor CAUVIN


  • Né le 12 janvier 1861 (samedi) - Italie, ONEGLIA,
  • Décédé le 5 février 1942 (jeudi) - Nice, 06000, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France, à l'âge de 81 ans
  • Propriétaire Société Cordage en Italie ONEGLIA

A l’âge de 20 ans (fiche matricule militaire de 1881), Flaminius Victor est « photographe » et réside à Nice, sans que l’année de ses débuts dans la photographie ni l’atelier dans lequel il travaille soient connus (son père est décédé le 30 juillet de la même année). Il accomplit son service militaire au 111ème Régiment d’Infanterie, de novembre 1882 à septembre 1883. 

Le 13 mai 1883, avec son frère cadet Flaminius, photographe, il fonde un journal satirique, Le Diable à quatre, où il entend dénoncer les malversations niçoises. 

Le 11 janvier 1884, il est condamné par la cour d’Assises des Alpes-Maritimes à 6 mois de prison et 1000 francs d’amende pour diffamation envers le tribunal de commerce.

----------------------------------------------------------------------------
(1) Le fouriérisme est l’ensemble des idées économiques, politiques et sociales de Charles Fourier et de ses disciples. Les contemporains politiques, puis les érudits, ont ensuite associé l’ensemble des idées de Fourier à une forme de socialisme utopique.


Sources : 




--- 
Pierre Erol GIRAUDY 





2 commentaires:

COSSON JEAN-MICHEL a dit…

Bonjour,

Je suis Jean-Michel Cosson, auteur du livre "La Trilogie Durand de Gros. Je me permets de vous écrire pour savoir, comme vous l'écrivez dans l'article sur D'Arsac, si vous avez en possession des photos de Sorgue et de D'Arsac "à cheval et armé" en Amérique du Sud. Malgré mes recherches, cet épisode reste assez mystérieux.

En vous remerciant pour votre réponse.
Très cordialement,

Jean-Michel Cosson

Erol GIRAUDY a dit…

Bonjour J-M COSSON,

Je n'ai pas de photo, mais j'en avait vu une chez ma tante à Nice.
Ils étaient à cheval avec des bandoulières de cartouches et fusils.
Cela ressemblait à une plaine.
Bien cordialement.

EROL

Enregistrer un commentaire