J’ai conservé des arbres certainement
fait par Murat Bardakçı, dans des journaux turcs.
« Murat Bardakçı est celui qui s’est le plus illustré dans l’hagiographie des derniers Ottomans : Son Osmanlılar : Osmanlı Hanedanının Sürgün ve Miras Öyküsü, Istanbul, Pan Yayıncılık, 1991 (avec un şecere non exhaustif et des explications sur les difficultés de l’auteur à représenter un arbre d’un seul tenant, p. 211-219) ; Murat Bardakçı, Şahbaba, Istanbul, Gri, 1998 (avec un arbre généalogique de la descendance de Sultan Mehmed Vahideddin, p. 677). Il est désormais facile de se procurer des représentations généalogiques des sultans dans les éditions populaires : voir Abdülkadir Dedeoğlu, Album of the Ottomans, Istanbul, Osmanlı Publishing House, 1982, p. 6-10. » Olivier Bouquet.
Il est souvent venu à Nice visiter ma mère.
La Généalogie (ARBRE) voici la branche AbdulMedjid :
1er ARBRE réalisé par mon grand-père.
Le prince Rashid FENARIZADE de LARISSA.
L’Etymologie de son titre de noblesse :
L’arbre Généalogique sur RODOVID :
C’est ce que l’on nomme une généalogie familiale :
Voici le lien pour télécharger ce livre sur notre généalogie :
Conclusion Sur la généalogie Ottomane
« Nous avions quitté les Ottomans piètres généalogistes. Nous les retrouvons à la fin du XXe siècle en adeptes chevronnés de la pratique.
Ils prennent l’affaire très au sérieux. En 1995, ils ont créé une association à Paris. Ils publient les mémoires laissés par leurs parents, inventorient et classent les descendants (généralement par sultan) selon les statuts distingués plus haut.
Ils connaissent la position de chacun sur l’arbre de la famille, avant même de se rencontrer, tous, et ce pour la première fois, en septembre 2006.
Des journalistes écrivent des livres à leur sujet qui font parler d’eux. Le fait n’est paradoxal qu’au premier abord : la famille ottomane vit en exil, dispersée dans plusieurs pays, alliée à d’autres familles princières déchues ou régnantes ; mais l’État n’est plus là pour assurer la continuité de son statut ; elle est définitivement privée des moyens de se concevoir en dynastie politique ; c’est alors qu’elle s’affiche comme noblesse, comme une lignée dont tous les rameaux tirent un prestige semblable de l’ascendance ottomane, laquelle non seulement est ancienne, puisqu’elle remonte à Ertuğrul, donc à la seconde moitié du XIIIe siècle, mais reconnue comme ininterrompue : la continuité de l’État ottoman l’atteste. « Anoblissement de la mémoire » pour le coup, cette culture généalogique entretenue prend les formes d’une culture d’exil, d’une culture de diaspora même.
C’est la marque d’une famille qui répond, dans un contexte de globalisation, aux craintes de la dispersion par la mobilisation mémorielle. » Olivier Bouquet.
"En Europe occidentale, l’arbre généalogique est un lieu bien connu de l’imaginaire familial. Les historiens en ont retracé les formes d’émergence entre la fin du Moyen Âge et le milieu du XVIe siècle ; les ethnologues ont analysé les points de passage entre le recours aux métaphores de l’arbre et l’étude scientifique de la parenté ; les sociologues ont décrypté l’effervescence de la recherche généalogique observée partout depuis les années 19704.
En Turquie, la généalogie intéresse un public réduit ; les sociétés de spécialistes y sont rares, et nul ethnologue ou anthropologue n’a encore songé à situer la recherche des ancêtres entre science et passion.
Les historiens ne s’en étonneront guère : dans l’Empire ottoman, l’intérêt pour la mémoire familiale était restreint et ciblé ; le diagramme généalogique était généralement le produit d’infrastructures juridiques et religieuses de la mémoire, avant d’être un appui symbolique d’un « sentiment de la famille » distinctif.
Ce sentiment existait, c’est certain, marqué par une forme d’embourgeoisement de la sphère domestique ; mais ce qui le nourrissait hors des nécessités de la transmission matérielle, ne suffit sait pas à constituer un genre généalogique comme il en existait dans les monarchies et les empires voisins.
Le changement eut lieu plus tard, après que la République fut instaurée en 1923."
Généalogies impériales en République : le cas de la Turquie | Cairn.info
Référence électronique
Sources et Livres :
Les Contes (Contes et légendes des peuples turcs : de Planhol Xavier, Nasreddine Hodja). La vérité ne rejoint jamais la fiction, elle la dépasse souvent. Les légendes sont tenaces et souvent fausses.
Les Blogs. :
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https://www.facebook.com/ayseosmanogluauthor/
OUVRAGES sur la Famille et Conférences :
http://editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/les-ottomans/
Avec
mon père le sultan Abdulhamid (harmattan.fr)
http://liseuse.harmattan.fr/2-7384-1043-X
Conférences
disponibles en Français gratuites :
https://www.college-de-france.fr/site/edhem-eldem/symposium-2021-10-01-15h00.htm
Amazon.fr : Murat Bardakci
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