Mon Grand-père GIRAUDY Son Hôtel et sa grande maison à Falicon NICE.
C'est Notre Histoire et celle de l’Hôtel de BADE & O’CONNOR à NICE.
En fait, j’ai réalisé en rédigeant ces chapitres que le « nucléus », le point de rencontre, le cœur de notre vie c’était l’Hôtel de BADE & O’CONNOR à NICE (pourquoi ce nom très Irlandais, certainement du fait que l’ancien propriétaire portait ce nom O’CONNOR, pour BADE aucune idée. Peut-être un message dirigé vers les touristes).
Il est au centre de l’histoire de notre famille. J’ai passé mon enfance dans une de ses villas. Il vivait avec ses nombreux travaux, embellissements et agrandissements, c’était certainement compliqué de le faire fonctionner avec ces nombreuses améliorations. « Mais, il ne le savaient pas, alors ils l’ont fait ».
Hôtel O'Connor GIRAUDY 's à NICE.
Quand je vois la taille de l’hôtel et en plus ensuite, mon Grand-père a fait
construire des villas devant, il devait y en avoir six sur deux étages. Puis,
il a fait construire une grande villa à Fabron au-dessus de NICE. Entre temps
la famille se construisait aussi.
J’imagine l’étendue du travail pour diriger tout le
personnel et obtenir des bons résultats.
J’ai donc choisit de lui consacrer un chapitre dans cette première partie.
Chacune de ces anecdotes, vont me permettre de réaliser un document plus important.
Je comprends mieux les comportements des uns et des autres. Ils vivaient en permanence dans et à l’Hôtel. Mon Père m’avait dit : « Il est le cœur de la famille, ses poumons et ses yeux, ainsi que sa bouche ». Il fallait le nourrir et ceci même pendant la guerre de 1945, mon Père m’avait raconté des anecdotes à ce propos. Il voulait certainement me dire qu’ils y vivaient avec une grande proximité et certaines contraintes.
C’est peut-être la cause de leurs départs pour PARIS et LAUSANE et leurs études. Puis, leurs vies assez étonnantes. Mais revenons à cet Hôtel.
1911 – 1928 - 1933
Demande d’Auguste GIRAUDY en 1928 pour surélever et modifier la partie de l'immeuble de l'hôtel O'Connor, rue Maréchal Joffre. (La demande a dut être déposée par Monsieur Guyot pour surélever d'un étage une partie de l'hôtel, à l'angle des rues Cotta et Ferrero, et aussi une seconde demande pour badigeonner les façades de ses villas, rue Ferrero et rue du Congrès angle place Alziari de Malausséna).
Il y a eu aussi de travaux dans les sous-sols (j’en ignore la nature).
Avant, il y avait déjà la surélévation de 1911 (Demande de Guyot pour surélever d'un étage une partie de l'hôtel, à l'angle des rues Cotta et Ferrero).
Quand je vois la taille de l’hôtel et ensuite mon Grand-père a fait construire des villas devant, il devait y en avoir six. J’imagine l’étendue du travail pour diriger tout le personnel et obtenir des bons résultats. C’était ma Grand-mère Claire GIRAUDY qui pilotait ce paquebot. Elle devait avoir un sacré caractère. Moi je ne l’ai connu que dans le rôle exquis de ma Grand-mère Claire.
En1933 L’Hôtel de BADE & O’CONNOR.
Mon Grand-père et ma Grand-mère avaient des ambitions.
La Création à NICE :. du ROTARY s’est fait le 23 février 1905 sur l’initiative de Paul HARRIS , par la création du premier club à Chicago.
En 1921, le Rotary Club de Paris est fondé, constituant, ainsi, le premier club rotarien de France. Ce dernier sera suivi, deux ans plus tard, par deux nouveaux clubs : Toulouse et Lyon.
En 1924, le club de Nice, le quatrième club rotarien de France, voit le jour. La revue « Les Rotary clubs de France », parue le 25 février 1924, rend compte de l’inauguration de ce club à l’hôtel O’Connor-Giraudy avec la photographie des vingt premiers adhérents entourés de 4 représentants de clubs Américains.
Revenons à notre Hôtel, la totalité des bâtiments était devenue
sa propriété et il transforma le fonds de commerce en société anonyme qui porta
le nom SA Grand Hôtel O'Connor.
L'acquisition des deux grands immeubles et des six villas a
duré des années et a nécessité de la part de Mr une grande diplomatie et de
grandes qualités de négociateur et une grande volonté. Pour se rendre compte de
l'importance de cette œuvre, il faut se représenter d'abord les dimensions du
bâtiment.
Ce terrain, environ cinquante-neuf mètres de long sur
quarante-six de large, soit environ la surface de l'Hôtel Negresco de NICE.
Le grand immeuble construit à l'origine sur trois étages, a
été surélevé de deux étages sans consolidation intérieure, pour une
construction effectuée en 1895, il faut convenir que c'était un travail bien
fait. Il faut savoir que l'architecte de l'époque s'appelait Médecin.
Le grand
immeuble est donc élevé de cinq étages sur rez-de-chaussée et caves, ce qui
fait, pour un neuf mètres de long, treize de large et vingt-sept mètres de
hauteur une surface bâti de l'ordre de cinq mille quatre cents mètres carrés.
Les six
petites villas étaient élevées d'un étage sur rez-de-chaussée et sous-sol, ce
qui fait pour un immeuble de cinquante mètres de long sur douze mètres de large
environ soit deux mille cent mètres carrés de surface bâtie.
La totalité
de la surface bâtie est donc de l'ordre de sept mille quatre cents mètres.
Si l'on
prend une valeur moyenne actuelle de dix mille euros le mètre carré bâti, cet
ensemble vaudrait aujourd'hui soixante-quinze millions d’euros.
Pour ma part (texte de TOG mon Oncle):
« En fait quand j’étais adolescence j’ignorais
que tout l’immeuble avait été la propriété de ma famille. Malheureusement
personne ne m’avait raconté tout cette période de notre vie.
Heureusement le livre de TOG à éveiller ma curiosité. Je me suis lancé dans des recherches aux Archives Française.
Ayant passé une partie de ma jeunesse dans une des villas. Etrangement personne dans la famille GIRAUDY n’a vraiment donné des explications.
La vie doit être ainsi, il faut tourner la page sur le passé, jusqu’à ce que quelqu’un ouvre ce livre à nouveau. »
A l’époque de mon Grand-père était Adjoint du Maire de NICE et ceci sous trois mandatures.
« La guerre se termine et en 1919, mon père se met dans l'idée de faire de la politique. Il se présente comme Conseiller Municipal sur la liste du Maire Honoré Sauvan et il est élu. »
Mon Grand-père s'était taillé une bonne réputation et avait de très nombreux soutiens. En effet, pendant la guerre, il avait porté ses efforts à assurer le ravitaillement de la population, tant en denrées qu'en combustibles. Il avait demandé et obtenu que Nice devint un centre de détente pour permissionnaires américains, ce qui avait contribué à créer par la suite un vaste mouvement touristique sur la Côte d'Azur. Il était devenu Président de la Chambre Syndicale des hôteliers, président du Syndicat d’initiative.
En 1916, il avait créé l'école hôtelière de Nice et écrit un ouvrage "Le Comptable Hôtelier" .
Mon Grand-père fut élu et le fut de même aux élections suivantes, celles du Maire Pierre Gauthier, dont il devint adjoint, place qu'il garda à la Municipalité suivante d'Alexandre Mari et encore à la suivante, celle de Jean Médecin.
Ces quatre municipalités le maintiennent sans interruption jusqu'en 1935 soit pendant seize ans dont douze en tant qu'adjoint.
Maintenant vous pouvez mesurer la taille de l’Hôtel et je crois que la métaphore de mon Père avait du sens : « Il est le cœur de la famille, ses poumons et ses yeux, ainsi que sa bouche ».
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Pierre Erol GIRAUDY