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samedi 1 octobre 2022

SAI Le PRINCE GENERAL.

SAI Le PRINCE GÉNÉRAL FUAD OSMAN.

Son monogramme et ses décorations :


  

ARBRE GÉNËALOGIQUE :

Osman Fuad de Turquie : généalogie par Olivier DRIEUX (olivierdrieux) - Geneanet

 

RÉSUMÉ de sa vie :

SAI Prince Général Osman Fouad (né le 24 février 1895 au palais Çırağan à Ortaköy et mort le 19 mai 1973 à Nice en France) est le 39e prétendant au trône de l'Empire ottoman et un général de la cavalerie ottomane, où il servit notamment durant la Première Guerre mondiale. Lors du premier conflit mondial, il commande les troupes ottomanes sur le théâtre d'Afrique du Nord en Libye. En 1920, il se marie avec Kerime Halim d'Égypte. Forcé à l'exil en mars 1924 à la suite de la montée des mouvements nationalistes en Anatolie et la chute de l'Empire ottoman, il quitte Istanbul avec sa femme pour gagner Rome avant de s'installer définitivement à Nice en France. Il meurt en 1973 et sera enterré au cimetière musulman de Bobigny.

SAI Prince Fouad à Cannes en France.


Je me souviens à Nice, il venait souvent nous voir quand il y résidait. Il était aussi souvent à Cannes dans un des grands hôtels de la Croisette, Le MARTINEZ.  

Les malles puis la chaise longue : 

Il avait gardé l'habitude de laisser ses malles en garde à l'hôtel, certaines étaient des réalisations du malletier Louis Vuitton. Je ne sais ce qu'elles sont devenues, son violon a été donné au Directeur de l'hôtel. La chaise longue était en bonne place dans sa chambre, car il avait pris l'habitude d'y dormir. Étrange habitude, il avait dit que cela lui venait de la guerre.

Autrement, il était souvent à Paris. SAI Prince Fuad (Il y voyait souvent la Princesse Niloufer) avait toujours un petit flacon d’eau de Cologne et se frottait les mains avec souvent (il devait se méfier des microbes). Il conduisait une Traction Avant de Citroën (vidéo : https://youtu.be/PlF39gL9k7g ) ainsi il allait à Paris ou en Suisse rendre visite à la Famille. Il était toujours habillé de manière impeccable.

Chez la Princesse Niloufer.
SAI Prince Fuad est assis à ses pieds.

Je me souviens qu'il avait un revolver un Smith et Wesson à crosse de nacre et en métal argenté : https ://www.wildwestgunstore.com/revolver-smith-et-wesson/218-revolver-smith-wesson-lemon-squeezer-da-1st-model.html Bien qu’à ma connaissance il ne s’en soit jamais servi (heureusement).

SAI Prince Fouad (l'un de mes album).

Il allait régulièrement en Suisse et y rencontrer mon Grand-père le Damad Rashid FENARIZADE de LARISSA : https://www.erolgiraudy.eu/2021/12/mon-grand-pere-le-damas-rashid.html (les photos ci-dessous ont été prise en Suisse par ma Mère Méliké).

SAI Prince Fuad et mon Grand-père le Damad Rashid.

Les deux amis en Suisse.

Ma mère s’est occupée de Prince Fuad jusqu’à sa fin à Nice.

Elle s’est beaucoup investie dans le soutien de la famille et je dois dire que mon père a été très solidaire dans les démarches effectuées par ma Mère Méliké. Un premier accident est arrivé au Prince en 1972 et il a fallu solliciter la Famille pour l'aider. Voici une page la lettre :

Signature de ma Mère Méliké. 

Seconde lettre du Prince Fuad.
Nous y voyons Hôpital Pasteur (Nice).

Enveloppe de la main du prince Fuad.
Son courrier arrive chez mes Parents.

Car, il vous faut savoir que la première génération d'exilé n'avait pas de sécurité sociale, et souvent elle n'avait jamais travaillé bien évidement. Qui plus est, ils ne connaissaient point les uses et coutumes des pays où ils résidaient, d'où les problèmes de sépultures, et bien d'autres. La vie des Ottomans en occident ne devait pas être simple. Mon Grand-père me racontait qu'aux débuts, quand ils allaient dans un café, ils se demandaient ce que signifiait certains mots, notamment un bock (c'est un petit verre de bière, mais sans le C). En Turque phonétiquement ce n'est pas la même chose. Vous imaginez la tête de mes oncles et du Damad Rashid mon grand-père qui entendaient les garçons de café annoncer fort 3 bocks, 5 bocks bien frais.

SAI Prince Osman Fouad

Prince Osman Fuad (extrême droite) avec son père, Şehzade Mehmed Selaheddin et son frère Şehzade Ahmed Nihad, 1906.

Il est né le 24 février 1895 dans le palais Çırağan en turquie. Son père était Şehzade Mehmed Selaheddin et sa mère Jalefer Hanım. Il était le petit-fils du sultan Murad V et de son épouse Reftarıdil Kadın . Il a passé sa petite enfance confinée dans le palais Çırağan. Le palais a servi de résidence forcée à son grand-père Sultan Murad, qui avait été déposé en 1876, et remplacé par son frère, Abdul Hamid II. Les restrictions imposées à l'ancien sultan s'étendaient à toute sa famille, et ne furent levées qu'à sa mort en 1904. A la mort de son grand-père, Fouad quitta cette vie d'enfermement et vécut quelques années dans les propriétés louées par son père à Feneryolu, Kuruçeşme et Ortaköy, avant de retourner au palais Çırağan pour vivre avec sa belle-grand-mère Şayan Kadın , la troisième épouse du sultan Murad.

Arbre Généalogique du Prince Fuad.


Prince Fuad jeune.
(source: Resimli Kitab Sehzade Osman Fuad Efendi)

Début de carrière militaire

Lorsque la Tripolitaine fut envahie par l'Italie en 1911, Osman avait seize ans. Il a rejoint la Force des Officiers Volontaires (Fedâî Zâbitân) élevée par Enver Pasha et a participé activement à la campagne. Osman Fuad Efendi, a participé à l'opération Cyrénaïque dans le Sandjak de Benghazi. Ici, il fait la connaissance de Mustafa Kemal Bey, alors capitaine. [La citation nécessaire] De retour à Istanbul, il a assisté à Académie militaire ottomane. Une fois ses études terminées là-bas, il se rend en Palestine. Suite à cela, il a été envoyé en Allemagne avec ses cousins ​​les princes Abdürrahim Hayri Efendi et Mehmed Abdülhalim Efendi, où il a étudié à l'Académie militaire de Potsdam. Après l'obtention de son diplôme, il rejoint la garde impériale des hussards, où il détient le grade de capitaine. 

Après deux ans et demi en Allemagne, Osman est rappelé dans l'Empire ottoman, à la suite du déclenchement de la Première Guerre mondiale. Lors de son voyage de retour vers son pays natal, le sous-marin allemand dans lequel il voyageait a été torpillé par des sous-marins britanniques près du port de Kiel, et Osman a été blessé à la tête par le couvercle d'une trappe d'évacuation. Il a été opéré dans un hôpital de campagne militaire autrichien sur les rives de l'Adriatique. Il m'avait raconté cette aventure un jour quand il était à Nice. 

Quand il a récupéré, il a reçu un commandement dans la cavalerie de la maison impériale, avec le grade de major. C'était un soldat accompli et l'un des nombreux princes impériaux ottomans qui ont servi courageusement dans l'armée impériale tout au long de la Première Guerre mondiale. Il a d'abord été envoyé au Sinaï, mais sa blessure à la tête s'est rouverte et il a été envoyé à Alep pour un traitement supplémentaire.

C'est alors qu'il rencontre à nouveau Mustafa Kemal Bey, qui est désormais également major. Pendant leur séjour là-bas, ils ont séjourné à l'hôtel Baron, qui survit encore à ce jour. Osman Fuad a également combattu à Gallipoli pour défendre sa patrie contre l'invasion des forces alliées et a reçu l'étoile de Gallipoli.

Comme tant d'autres Turcs, il a été blessé alors qu'il servait là-bas, mais contrairement à des centaines de milliers de personnes, il a eu la chance de survivre. Il a ensuite été transféré à Istanbul, où il est devenu commandant adjoint de la cavalerie de la maison impériale, accompagnant le sultan Mehmed V lors de sa procession vers et depuis la mosquée pour les prières du vendredi et lors d'autres cérémonies. Il est également devenu l'aide de camp personnel du sultan.

Cependant, SAI Fuad Osman aspirait au service actif et fut bientôt envoyé une fois de plus en Libye, cette fois dans la suite de Nuri Pacha, un oncle d'Enver Pacha.

Il retourne ensuite à Istanbul pour une courte période jusqu'à ce qu'en janvier 1918, alors qu'il n'a que 23 ans, il est promu du grade de major à celui de général de division.

Commandant en chef des groupes africains

Il avait fait la guerre de LYBIE

Lors du premier conflit mondial, il commande les troupes ottomanes sur le théâtre d'Afrique du Nord en Libye. En 1920, il se marie avec Kerime Halim d'Égypte. Il est le 39e prétendant au trône de l'Empire ottoman et un général de la cavalerie ottomane, où il servit notamment durant la Première Guerre mondiale.

Campagne d'Afrique du Nord (Première Guerre mondiale) https://en.wikipedia.org/wiki/Military_operations_in_North_Africa_during_World_War_I

Après la nomination de Nuri Pacha à l'Armée de l'Islam, Osman Fuad Efendi est devenu commandant en chef du commandement des groupes africains et a été renvoyé en Libye, voyageant à bord du sous - marin allemand UC-78 via Pola. Il avait sous son commandement une force de 300 à 500 officiers et soldats ottomans, ainsi qu'entre 15 000 et 30 000 volontaires libyens. Son chef de cabinet était Abdurrahman Nafiz Bey (Gürman).

Malgré ses efforts sur le terrain, Osman Fuad Efendi et ses hommes n'ont pas pu résister à la force italienne bien équipée de 60 000 qui les oppose.

En avril 1917, la force ottomane à Benghazi s'était rendue. À la suite de l'Armistice de Mondros , signé entre l'Empire ottoman et les Alliés en 1918, Osman Fuad Efendi refusa de déposer les armes, comme on lui en avait ordonné. Il a continué à opposer une résistance pendant encore quelques mois depuis son quartier général de la ville de Misrata, et a été encouragé en cela par Mustafa Kemal Pacha, qui lui avait conseillé de « déclarer son indépendance » et de ne pas prêter attention aux ordres. Il a reçu du ministère de la Guerre à Istanbul. Les deux hommes étaient devenus amis après leurs précédentes rencontres et le temps qu'ils avaient passé ensemble dans la capitale à l'hôtel Pera Palace.

Ferîk-i evvel ou ilk ferik (ottoman: فریق اول) était un grade militaire égal au grade de général des rangs actuels, entre les rangs de müşîr et ferîk utilisés dans la dernière période de l’Empire ottoman et les premières années de la République. Cependant, le rang de ferîk-i evvel a également été révoqué conformément au troisième article de la loi n° 2590 du 26 novembre 1934 sur l’abolition des surnoms et des titres.

Cependant, à la suite de l'armistice, les sous-marins allemands qui approvisionnaient les forces ottomanes en ravitaillement et en munitions ne purent prendre la mer, ce qui laissa les Ottomans dans une situation très difficile. 

Plutôt que de se rendre aux Italiens et de risquer d'être fusillé en tant que terroriste, Osman Fuad Efendi a décidé de se rendre aux Français en Tunisie. Tout d'abord, il a dissous sa force de volontaires. Il chevaucha ensuite vers le sud, avec les troupes ottomanes sous son commandement, dans le désert jusqu'à ce qu'elles soient hors de portée des Italiens avant de tourner vers l'ouest. Pendant ce temps, il souffrait de dysenterie. Arrivé à la frontière tunisienne, il annonce son intention de se rendre aux Français, à condition que lui et ses hommes ne soient pas livrés aux Italiens.

Les Français acceptèrent cette condition, cependant, dans les 24 heures, ils l'ont remis, lui et ses hommes, aux Italiens. Les Italiens envoyèrent leurs captifs à Tripoli, les répartissant entre les différents camps de prisonniers de guerre où étaient également détenus des soldats allemands. 

Sachant qu'il était un prince impérial ottoman, ils hésitaient à lui tirer dessus, il fut donc envoyé à Naples dans un navire de transport militaire. Il a d'abord été détenu dans un navire au large de l'île d'Ischia, puis placé en confinement dans une maison de Naples pendant près de huit mois. Vers la fin de 1919, il a été libéré et autorisé à retourner à Istanbul, où il a été nommé commandant de la garnison de la ville, et où il a eu plusieurs discussions avec le sultan. 

Sachant qu'il était un prince impérial ottoman, ils hésitaient à lui tirer dessus, il fut donc envoyé à Naples dans un navire de transport militaire. Il a d'abord été détenu dans un navire au large de l'île d'Ischia, puis placé en confinement dans une maison de Naples pendant près de huit mois. Vers la fin de 1919, il a été libéré et autorisé à retourner à Istanbul, où il a été nommé commandant de la garnison de la ville, et où il a eu plusieurs discussions avec le sultan Mehmed VI sur les questions d'État.

Prince Fuad en Uniforme d'Officier Ottoman.

Grades militaires et nominations dans l'armée

1914: Second Lieutenant, Ottoman Army

1914: First Lieutenant, Ottoman Army

1916: Captain, Ottoman Army

April 1918: General Commander of the Africa Corps, Ottoman Army

11 November 1919: Major, Ottoman Army

Vie personnelle

Le 26 mars 1920, au palais Feriye, à Beşiktaş, Osman épousa Kerime Halim d'Égypte (né à Istanbul le 15 mars 1898, mort sans enfant le 28 mars 1971), la deuxième fille d'Abbas Halim Pasha, autrefois gouverneur général de Bursa et ministre de la Travaux publics, par son épouse Hadice, deuxième fille de Mehmed Tawfik Pasha , Khédive d'Egypte, GCB, GCSI. L'une des personnes qui ont assisté au mariage au palais Çırağan était Ismet Bey (İnönü), qui avait récemment séjourné en tant qu'inviter dans la maison d'Osman Fuad pendant dix-huit mois. 

Kerime Halim.


Au moment de l'expulsion de la famille impériale ottomane, Mustafa Kemal a seulement estimé nécessaire d'exiler les princes impériaux. C'était smet nönü, qui était alors Premier ministre, qui a insisté pour que toute la famille, hommes et femmes de tous âges, soit expulsée. On dit que la haine infondée d'İnönü pour la famille impériale était le résultat d'un complexe acquis à cette époque. Le mariage se termina par un divorce à Paris le 22 novembre 1932. [Citation nécessaire en bas de page].

Princesse Niloufer et SAI Prince Fuad.

Prince Fuad en Suisse.

Exil

Lorsque le mouvement nationaliste d'Anatolie s'est retourné contre l'administration d'Istanbul, Osman Fuad Efendi a quitté Istanbul en secret, avec sa femme, à bord d'un bateau à vapeur italien. Il a ensuite vécu à l'étranger pendant plus de deux ans. À la nomination d'Abdülmecid comme calife, il retourna à Istanbul, où il vécut au palais Çırağan .

Forcé à l'exil en mars 1924

À la suite de la montée des mouvements nationalistes en Anatolie et la chute de l'Empire ottoman, il quitte Istanbul avec sa femme pour gagner Rome avant de s'installer définitivement à Nice en France.

Cependant, à la suite de l'établissement de la République turque et de l'abolition du sultanat ottoman et du califat ottoman, en mars 1924, toute la famille impériale ottomane a été contrainte à l'exil. Au moment de l'abolition du Califat, Osman Fuad Efendi était de nouveau à Rome. Là-bas, il a reçu une lettre par courrier militaire de Mustafa Kemal Pasha, son ancien ami et collègue vétéran des campagnes ottomanes de la Première Guerre mondiale. Dans cette lettre, Mustafa Kemal a dit : "Je suis vraiment désolé. Je ne peux pas faire d'exception pour vous et vous devrez rester en exil. La loi s'applique à tous les membres de la famille impériale". 

Osman Fuad Efendi a envoyé une réponse via Muhtar Pasha, l'ambassadeur de Turquie à Washington, en disant : " Si Mustafa Kemal Pasha le souhaite, je viendrai en Anatolie" . Il n'a jamais reçu de réponse. Ce prince ottoman de 29 ans, qui s'était battu avec tant de courage et de loyauté pour sa patrie et son peuple, ne devait jamais retourner en Turquie, puisqu'il est décédé un an seulement avant la levée du décret d'exil en 1974. 

https://www.erolgiraudy.eu/2022/08/lexile-apatrides-de-la-dynastie-ottomane.html

Le mariage à NICE des fils du NISAM en présence du Prince Fuad et du Calif.


Le Prince Fuad figure sur cette photo (source GALLICA).



LL.AA.RR. Le Prince SAHIBZADÉ AZAM JAH et son frère le Prince SAHIBZADÉ MOUAZAM JAH se rendent auprès de leurs fiancées, parés de fleurs, portant autour du cou un long collier de roses rouges et blanches. (Photo Ramalli)

Au 1er rang, de gauche à droite : la jeune Princesse DURRU CHEHVAR. le Kalife ABDUL MEDJID II, la Princesse NILOUFER HANIM SULTANA et SHAVKET ALI. — Au 2me rang : 

HUSSEIN NAKIB BEY. Sir R. CHENEVIX TRENCH, le Prince SAHIBZADÉ AZAM JAH, le Prince OMER FAROUK.

KIAMIL BEY, le Prince ALI WASSIB, HAMY BEY, Sir AKBER HYDARI, le Prince OSMAN FUAD et le Prince SAHIBZADÉ MOUAZAM JAH. (Photo Ramalli).

Deux Grands Mariages Musulmans

Dans ce Palais Carabacel qui abrite, sur la jolie colline de Cimiez à Nice, l'œil du Calif et de la famille impériale, une cérémonie, qui aura dans le monde musulman une immense et heureuse répercussion, vient de se dérouler. Le fils aîné du Nizam d'Hyderabad, le seigneur indépendant le plus puissant de l'Inde, a épousé la fille du chef suprême de l'Islam, et le frère cadet de celui-ci a été uni à arrière-petite-fille du Sultan Mourad V de Turquie.



Deux photos de groupe ou le Prince Fuad y figure.

Plus d'informations sur : https://www.erolgiraudy.eu/2022/08/lexile-apatrides-de-la-dynastie-ottomane.html 


Il était souvent à Nice et venait chez mes Parents :

Prince Fuad à Nice 1966
(En arrière-plan Méliké et Erol).

Prince Fuad 1965.
(Dédicace pour Erol).

Pendant son exil,

Prince Osman Fuad Efendi a vécu dans de nombreux endroits, dont Genève, Rome, Le Caire, Paris, Nice et Cannes. Lorsqu'il est à Paris, il séjourne parfois chez sa sœur aînée la princesse Âdile Sultane. Lui et sa femme divorcent après treize ans de mariage à Paris en 1932. 

La vie en exil est toujours très difficile, car les membres de la famille impériale ottomane n'ont pas de moyens financiers et aspirent tous à retourner dans leur pays. La réputation et l'habileté d'Osman Fuad Efendi en tant que soldat et tacticien étaient très admirées. Alors que le maréchal Erwin Rommel était en Libye, il a étudié les opérations menées là-bas par Osman et a par la suite imité ces tactiques dans sa propre guerre du désert. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Osman Fuad Efendi vivait à Alexandrie, en Égypte, sous l'occupation britannique. Appréciant qu'il avait commandé la loyauté du peuple libyen, les Britanniques lui proposèrent de faire de lui un colonel dans leur armée et de lui accorder les pleins pouvoirs s'il acceptait de mener une campagne commando contre les Allemands là-bas. Cependant, il a refusé au motif qu'il ne souhaitait pas lutter contre ses anciens compagnons d'armes. 

À la fin de la guerre, il obtient un passeport diplomatique du gouvernement français et en a profité pour parcourir le monde, visitant des pays aussi loin que l'Inde et l'Islande. Il a fait de nombreux séjours en Suisse.

Prince Fuad en Suisse 1967 avec mon grand-père.

Prince Fuad en Suisse 1967 avec mon grand-père.
Deux "vieux complices".

Mes Tantes et Oncles Ottomans : 

https://sway.office.com/FlropWURHNXxYJfK


L'œillet et les décorations

Il avait presque tout le temps un œillet à la boutonnière, il le préférait aux décorations, et aussi une pochette blanche. Outre les nombreux insignes et médailles qui garnissaient sa poitrine de son uniforme, il était porteur de la Légion d'Honneur. "Les médailles ne remplissent pas l'estomac", plaisantait-il. Car il avait beaucoup d'humour.

Des précisions sur les passeports temporaire ou définitif.

Il ne s’agit pas en fait du passeport donné aux membres de la famille impériale avant de quitter Istanbul en 1924. Plusieurs d’entre eux ont reçu le Passeport Nansen d’autres ont eu des passeports diplomatiques, alors que d’autres ont reçu la nationalité et le passeport de leur pays de résidence (c’était le cas au Liban) me disait Boussaid Ayoub. Effectivement, Prince FUAD avait un passeport diplomatique. (Je dois en avoir une copie dans mes archives et j'avais vu celui-ci quand il avait fallu faire des documents administratifs à l'hôpital). C’est son ami le Comte Raymond de Castellane qui l’a aidé ainsi que les autres membres de la famille impériale à avoir le passeport français.

 Lire :

 https://www.erolgiraudy.eu/2022/09/les-apatrides-avec-leurs-passeports.html

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Castellane

A la mort de son frère aîné, Ahmed Nihad Efendi, le 4 juin 1954, Osman Fuad assuma le poste de chef de la famille ottomane. 

Contrairement à son frère, Osman Fuad a choisi d'adopter un style de vie extrêmement moderne, et était connu pour aimer ses plaisirs et pour avoir un amour naturel pour la vie. En tant que jeune prince impérial ottoman, il avait été populaire et bien-aimé, et avait souvent été vu au volant d'une Mercedes décapotable à Istanbul, toujours habillé impeccablement. Il était courageux, loyal et généreux, tout en étant beau et habile cavalier. Il possédait un grand nombre de médailles et décorations décernées pour son courage et son service à son pays, et qui lui couvraient la poitrine lorsqu'il portait son uniforme de cérémonie. C'était un vrai prince et parfaitement adapté au rôle qu'il devait jouer. De 1911 à 1912, il devient le cinquième président du Fenerbahçe SK, un club qui continue aujourd'hui d'être soutenu par les membres de la famille ottomane. Comme tous les autres membres de sa famille, il avait un talent pour la musique. Il était un violoniste accompli, et pendant son exil il a développé sa passion pour la musique. Il aimait particulièrement jouer de la musique tzigane hongroise sur son violon, au grand bonheur de ceux qui ont la chance de l'entendre jouer.

A la mort de son frère aîné, Ahmed Nihad, le 4 juin 1954 (voir des détails sur sa vie en fin de document), Osman Fuad a assumé le poste de chef de la famille ottomane. Contrairement à son frère, Osman Fuad a choisi d'adopter un style de vie extrêmement moderne, et était connu pour aimer ses plaisirs et avoir un amour naturel pour la vie. En tant que jeune prince impérial ottoman, il avait été populaire et bien-aimé, et avait souvent été vu au volant d'une Mercedes à toit ouvert à Istanbul, toujours habillé de manière impeccable. Il était courageux, loyal et généreux, en plus d'être beau et un cavalier habile. Il possédait des médailles et des décorations décernées pour son courage et ses services à son pays, et qui couvraient sa poitrine lorsqu'il portait son uniforme de cérémonie. Comme tous les autres membres de sa famille, il avait un talent pour la musique.

Trois ans avant sa mort (1970), il a été interviewé par un journaliste du journal Hürriyet nommé Doğan Uluç. A l'époque, Osman Fuad Efendi habitait la chambre n°6 de l'hôtel Royal Bretagne à Montparnasse, Paris. 

Cette pièce ne contenait qu'un lit, un lavabo fêlé et deux chaises. Sa description de la vie que les membres de la famille impériale menaient en exil était graphique et choquante. « Qui aurait pensé qu'on en arriverait là ? Pour payer la note/facture? Ne pouvons-nous plus mettre les pieds sur la terre pour laquelle nos ancêtres se sont battus et sur laquelle ils ont régné, cette terre qui recèle pour nous tant de souvenirs doux-amers. Est-il juste que nous soyons traités ainsi ? 

Quelle honte que le La famille ottomane devrait vivre ses jours loin de son pays d'origine, obligée de se réfugier dans des terres étrangères. Certains d'entre nous se sont suicidés, incapable de supporter la pauvreté et le dénuement. Certains d'entre nous sont morts en chuchotant « Ah, la Turquie ! La Turquie ! » avec nos derniers souffles. 

Nos enfants, nés à l'étranger, vont dans des écoles étrangères et grandissent sans apprendre Turcs, ne connaissant rien de notre histoire ou de notre religion comme s'ils étaient des étrangers. 

Ce que je vous demanderais, c'est que vous publiez une photo de moi dans votre journal lorsque je quitterai ce monde. En dessous, écrivez « Osman Fuad » pas plus que cela. Il se peut que certaines personnes se souviennent de moi."

En fait, le prince est mort avant d’avoir pu voir que le décret d’exil était levé.

https://sway.office.com/orj6ZA3QbgFgxwvA?ref=Link

Livre dédicacé par SAI le Prince Général Fuad Osman.

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Agé de 41 ans, Ahmed Nihad, a quitté la Turquie pour ne jamais revenir, puisqu’il est mort avant la levée du décret d’exil. Il s’exile avec ses deux épouses, d’abord à Budapest pour quelques mois, puis à Nice en France pendant 12 ans. Comme l’ancien sultan ottoman Mehmed VI s’était installé à Sanremo, de nombreux membres de la famille s’étaient rassemblés dans le sud de la France. En 1937, il s’installe à Beyrouth au Liban, où il vit pour le reste de sa vie. La vie en exil a toujours été très difficile puisque les membres de la famille impériale ottomane n’avaient aucun moyen financier et tous aspiraient à retourner dans leur patrie, mais pour Ahmed Nihad la vie a été rendue plus difficile après qu’il a subi un accident vasculaire cérébral qui l’a laissé handicapé. Ahmed Nihad est devenu le chef de la famille impériale exilée en août 1944, mais a été le premier chef de la famille ottomane depuis le début du xive siècle qui n’a pas tenu le titre de calife de l’Islam. Comme des membres de la famille s’étaient installés au Moyen-Orient après leur exil, ils lui rendaient fréquemment visite à Beyrouth pour lui rendre hommage, comme c’était la coutume de la famille. Ahmed Nihad était un homme pieux et consciencieux, qui avait un talent pour la conception architecturale et la menuiserie. Il était aussi un compositeur talentueux et un musicien et peintre accompli. (38e chef de la maison impériale d'Osman de 1944 à 1954, était le 38e et deuxième chef post-impérial de la maison impériale d'Osman). 

Le Prince Ahmed Nihad.


La tombe d'Ahmed Nihad. : Il est enterré dans le cimetière de la takiyya Sulaymaniyya à Damas (Syrie). https://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmed_Nihad

Photo de Dosseman — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=103453264

Source :

Ekrem Buğra Ekinci - LİBYA ÇÖLLERİNDE BİR OSMANLI ŞEHZÂDESİ (ekrembugraekinci.com)

https://www.ekrembugraekinci.com/article/?ID=356&libya-%C3%A7%C3%B6llerinde-bir-osmanli-%C5%9Fehz%C3%A2desi

Mort

Le Prince Fuad est décédé à Nice, France, des suites d'une courte maladie le 19 mai 1973 et est enterré au cimetière musulman de Bobigny, Paris. Bien qu'il n'ait pas d'enfants, il était particulièrement proche de son seul neveu, le prince Ali Vasib Efendi, et en tant que tel, il traitait le fils de son neveu, le prince Osman Selaheddin Osmanoğlu, comme s'il était le sien, le nommant comme son héritier.

J'ai vu des tombes de la Famille à Bobigny, mais plus aucune personne n'entretien celles-ci. L'exil a tout détruit, même après la mort.

Vue ensembles des tombes.

Certaines sont entretenues.

Plan (document de Tanju Tamkan).

Liste (document de Tanju Tamkan).

Liste (document de Tanju Tamkan).

Tombe de Prince Fuad (document de Tanju Tamkan).

Tombe de Princesse SELMA (document de Tanju Tamkan).

La tombe de Prince Fuad en 1974.

La tombe de Prince Fuad en 2001.

Les noms sur les registres du cimetière ont pu être mal retranscrits. En effet, seul un imam tenait ces registres quand le cimetière a été ouvert.

Les archives de la mairie de Bobigny donnent une liste de noms qui figurent également dans le livre de la princesse Ayse, Mon père, le Sultan Abdulhamid : la princesse Rabia Peyveste (épouse d'Abdulhamid II), le prince Ahmed Nureddin (fils d'Abdulhamid II), le prince Abdurrahim Hayri (fils d'Abdulhamid II), la princesse Şehsuvar (épouse du calife Abdulmecid), la princesse Pınardil Fahriye (épouse du prince Abid), le prince Osman Fuad (petit-fils de Murad V), Monsieur Mehmed Ali Rauf (époux de la princesse Ayse), la princesse Ayşe Sıdıka (petite-fille d'Abdulmecid) et la princesse Selma (petite-fille de Murad V). La dépouille du dernier calife Abdulmecid Efendi décédé en 1944 n'avait pas été acceptée par le gouvernement turc. Elle avait donc été accueillie par la Grande Mosquée de Paris durant dix ans avant d'être inhumée à Médine, dans le cimetière où repose le Prophète Muhammad.

Bobigny cimetière : c'est un cimetière musulman près de Paris dans la ville de Bobigny, Seine-Saint-Denis, France.  

Située à quelques kilomètres au nord-est de Paris, la ville de Bobigny abrite l'un des deux seuls cimetières musulmans de France. Il a été créé par le gouvernement français en 1937 sur le site attenant à l'hôpital franco-musulman de Bobigny et détenait environ 7000 parcelles, destinées principalement à des populations maghrébines. Il est classé monument historique depuis 2006. [2] Il ne doit pas être confondu avec le plus grand et multiconfessionnel Cimetière parisien de Pantin à proximité

https://en.wikipedia.org/wiki/Bobigny_cemetery

Inhumations notables 

Peyveste Hanım - épouse du sultan de l'Empire ottoman

Şehsuvar Hanım - épouse du califat de l'Empire ottoman

Princesse Niloufer - princesse ottomane

Princesse Ayse, 

Princesse Rabia Peyveste (épouse d'Abdulhamid II), 

Prince Ahmed Nureddin (fils d'Abdulhamid II), 

Prince Abdurrahim Hayri (fils d'Abdulhamid II), 

Princesse Şehsuvar (épouse du calife Abdulmecid), 

Princesse Pınardil Fahriye (épouse du prince Abid), 

Prince Osman Fuad (petit-fils de Murad V), 

Monsieur Mehmed Ali Rauf (époux de la princesse Ayse), 

Princesse Ayşe Sıdıka (petite-fille d'Abdulmecid)

Princesse Selma (petite-fille de Murad V).  

Source :

https://en.wikipedia.org/wiki/Osman_Fuad

https://en.wikipedia.org/wiki/Osman_Fuad#CITEREFGlencrossRowbotham2018

https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2011-2-page-146.htm

https://www.saphirnews.com/L-etat-deplorable-des-tombes-ottomanes-en-France_a18499.html

http://www.ibrahimpazan.com/index.php?option=com_content&view=article&id=219:hanedan-albuemue&catid=12:yasayan-osmanl-lar&Itemid=121

https://web.archive.org/web/20130813024319/http://www.ekrembugraekinci.com/makale.asp?id=356

https://openaccess.marmara.edu.tr/home

(5) Facebook QUELQUES MEMBRES VIVANTS DE LA DYNASTIE OTTOMANE

Source GALLICA-BNF.


ARBRE Généalogique du Şehzade Osman Fuad Efendi b. 24 February 1895 d. 19 May 1973.

https://en.rodovid.org/wk/Person:865723


Almanach de Gotha | Original Royal and Noble Genealogical Reference (gotha1763.com)

https://en.wikipedia.org/wiki/Almanach_de_Gotha

https://www.gotha1763.com/


Autres sources :

https://www.merkezkitabevi.com/urun/son-osmanlilar-surgundeki-hanedan-2-kitap-set

https://www.ekrembugraekinci.com/

https://en.wikipedia.org/wiki/Ghislain_de_Diesbach

https://www.citroen.fr/univers-citroen/histoire.html 

https://fr.abcdef.wiki/wiki/Ahmed_Nihad





Dynastie ottomane - Ottoman dynasty :

https://fr.abcdef.wiki/wiki/Ottoman_dynasty


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Erol GIRAUDY 


mardi 27 septembre 2022

Les apatrides avec leurs passeports NANSEN.

Les Ottomans deviennent des apatrides, avec leurs passeports NANSEN.

 LES APATRIDES

Comme je l’ai indiqué Méliké ma mère, était apatride et résidait en France à Nice. Ma mère, son père mon Grand-père Rachid avait-t-il un passeport Nansen ? J’ai souvent entendu ce mot dans la bouche de ma Mère. Nous allons essayer de comprendre en quoi ceci consistait.

Dans un des livres de Murat Bardakçı il cite Prince Orhan, mon oncle aurait pendant longtemps utilisé ce type de passeport.

C’est à la lecture de son livre[i] que j’ai compris.

« Femmes, hommes et enfants, ils étaient 155. La dynastie ottomane se composait de ces 155 personnes, et en mars 1924, ils ont tous été expulsés de Turquie. Ils ont reçu deux mille livres britanniques chacun et un passeport pour un an mais irréversible. Leurs actifs ont été liquidés. Il leur est interdit d’entrer et de transiter par la Turquie. Ils n’avaient plus de patrie ni de revenu. Ils vivaient dans un exil aventureux. »

Donc, il fallait renouveler ce passeport d’un an, le NANSEN a pris la suite.

Près de 450 000 passeports Nansen a été distribués pendant l'entre-deux-guerres.

Le passeport Nansen était entre 1922 et 1945 un document d'identité reconnu par de nombreux États permettant aux réfugiés apatrides de voyager alors que le régime international des passeports qui avait émergé à la faveur de la Première Guerre mondiale assujettissait les déplacements aux formalités douanières.

Un apatride est, selon la convention de New York du 28 septembre 1954[1], « toute personne qu'aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation ».

Plus simplement, un apatride est une personne dépourvue de nationalité, qui ne bénéficie de la protection d'aucun État.

Le Passeport Nansen.

Il a bénéficié d'abord principalement à d'anciens Russes déchus de leur nationalité en 1922, puis à des réfugiés venus de l'ancien empire ottoman, arméniens et assyriens, puis ironie de l’Histoire à la Famille Ottomane.


Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Passeport_Nansen

Des précisions sur les passeports temporaire ou définitif.

Il ne s’agit pas en fait du passeport donné aux membres de la famille impériale avant de quitter Istanbul en 1924. Plusieurs d’entre eux ont reçu le Passeport Nansen d’autres ont eu des passeports diplomatiques, alors que d’autres ont reçu la nationalité et le passeport de leur pays de résidence (c’était le cas au Liban) me disait Boussaid Ayoub. Effectivement, Prince FUAD avait un passeport diplomatique. (Je dois en avoir une copie). C’est son ami le Comte Raymond de Castellane[ii] qui l’a aidé ainsi que les autres membres de la famille impériale à avoir le passeport français.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Castellane

Voici l’inventeur du passeport : Fridtjof Nansen

Le passeport Nansen a été imaginé en 1921 et créé le 5 juillet 1922 à l’initiative de Fridtjof Nansen, premier Haut-commissaire pour les réfugiés de la Société des Nations, via l’Office international Nansen pour les réfugiés, à l’origine pour les réfugiés de la Russie soviétique fuyant la terreur rouge et/ou la famine soviétique de 1921-1922. Il est considéré comme le « premier instrument juridique utilisé dans le cadre de la protection internationale des réfugiés ».

Dans la dernière décennie de sa vie, Nansen se consacre essentiellement à la Société des Nations, après sa nomination en 1921 en tant que Haut-commissaire pour les réfugiés. En 1922, il reçoit le prix Nobel de la paix pour son travail au nom des victimes déplacées de la Première Guerre mondiale et des conflits liés. Parmi les initiatives qu'il introduit se trouve le « passeport Nansen » pour les apatrides, un certificat reconnu par plus de cinquante pays. Il travaille pour le compte des réfugiés jusqu'à sa mort soudaine en 1930, après que la Société eut établi l'Office international Nansen pour les réfugiés afin de s'assurer que ses travaux se poursuivent. Cet office reçoit le prix Nobel de la Paix en 1938. Nansen est honoré par de nombreuses nations et par de nombreux toponymes, en particulier dans les régions polaires.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fridtjof_Nansen 

Le prix Nobel de la paix 1922

Il est décerné à Nansen pour cette création et l'Office international Nansen pour les réfugiés le reçoit en 1938. 

Office général des réfugiés turcs

Cet office[iii], créé en 1932, a été agréé par le ministère des affaires étrangères. Dirigé par Mehmed Ali Bey, ancien ministre de l’Intérieur turc, il a cessé de fonctionner en 1939, année du décès de M. Ali Bey.

Pendant la seconde guerre :

Dans son livre la Princesse Neslisah (Neslişah: Cumhuriyet Devrinde Bir Osmanlı – 13 octobre 2011) précise que le Calif avait délivré des documents certifiant que le porteur de ce dernier était de la famille Ottomane des LAISSER PASSER (car les Allemands était en bon terme avec les Turcs). Voir la Page 201et 202 du livre de Princesse Neslişah.

« Lorsque la fille du calife Abdülmecid, Princesse Dürrüşehvar, a déménagé en Inde et son fils Ömer Faruk Efendi a déménagé avec sa famille en Egypte, il est allé seul à Nice, il s'installe à Paris dans les premières années de la Seconde Guerre mondiale, lorsque la ville était sous occupation allemande. 

Pendant la Première Guerre mondiale, les Turcs s'étaient rangés du côté des Allemands, alors quand Paris était occupé, ils étaient très respectueux envers le chef des déchu dynastie dont le pays avait été autrefois leur allié. De temps en temps quand Abdülmecid Efendi ferait une demande pour quelque chose, ils essaieraient pour satisfaire ses exigences.

Et, le calife appellera les Allemands à intercéder en faveur de membres de sa famille : la famille ottomane exilée n'avait ni nationalité, ni passeports, et la plupart d'entre eux n'avaient pas d'argent pour vivre. Avec l'éclosion de la guerre, la vie était devenue encore plus difficile, surtout pour ceux qui vivaient dans les territoires occupés.

Abdülmecid Efendi a distribué une sorte de certificat aux membres de la famille qui l'a demandé, en prouvant son identité, dans laquelle il a également été a mentionné que « cette personne est un membre de la famille ottomane » et il était signé « Le sultan-calife AbdulMedjid II ».

Le calife a utilisé les titres de prince et de princesse pour tous les membres de la famille, sans distinction de statut, comme şehzade, sultan, Hanımsultan ou sultanzade, même pour les gendres.

Carte signée de la main du Calif.

Neslişah Osmanoğlu, la petite-fille du dernier Sultan Vahideddin et du dernier calife Abdülmecid Efendi, était la dernière princesse à être née avant l'effondrement de l'empire ottoman vieux de six siècles. Elle est née le 4 février 1921 et le livre de la dynastie dans lequel les membres de la famille Osmanoğlu étaient enregistrés était ponctué de son nom. Neslişah Osmanoğlu a vécu une vie pleine d'aventures, notamment à Nice dans sa jeunesse, puis en Egypte et elle a terminé sa vie en Turquie.

Alors qu'elle était la première dame d'un pays étrange, l’Egypte où elle est allée en tant qu'épouse, elle a été prise dans les vents de la révolution et du coup d'État, et elle a été traînée du sommet de sa gloire aux jours de danger devant les juges des tribunaux militaires.

Elle a été expulsée à l'âge de trois ans, elle n'a pu retourner dans sa patrie, à savoir la Turquie, qu'après l'âge de 40 ans.

Et quand, en 1952, son mari a été nommé régent du jeune roi d'Égypte, elle a pris sa place au sommet de la société égyptienne en tant que première dame du pays, jusqu'à l'abolition de la monarchie l'année suivante. L'exil a suivi une fois de plus, cette fois d'Egypte, après que le couple royal ait été accusé de trahison. Finalement, Princesse Neslishah a été autorisée à retourner dans sa ville natale, où elle est décédée à l'âge de 91 ans en 2012.

Basé sur des documents originaux et de nombreux entretiens personnels, ce récit de la vie extraordinaire d'une femme est aussi l'histoire de la fin de deux puissantes dynasties à trente ans d'intervalle. Le livre de Murat Bardakçı, qui traite de l'histoire de la vie de Neslişah Osmanoğlu d'après ses propres histoires et documents, et qui est la première biographie complète jamais écrite sur un membre d'une dynastie exilée, est l'histoire non seulement de Neslişah Osmanoğlu, mais aussi de l'aristocratie d'un empire effondré dans l'histoire.



Mon Grand-père avait certainement aussi ce genre de carte avec lui afin de lui éviter des problèmes avec la soldatesque Allemande à cette époque. Cette carte postale de 1943 semble démontrer que des relations apaisées se sont établies.  https://www.erolgiraudy.eu/search/label/Rashid Il résidait à cette époque à Nice. Puis, il s'est installé en Suisse en 1951, la famille Osman-Keller déménagea en Suisse. Rose avait trouvé une annonce de location d’un salon de coiffure à Filzbach, près du col de Kerenzerberg. Elle apprit à couper les cheveux dans le cadre d’un cours accéléré et se lança avec courage. Rose avait toujours eu beaucoup de volonté.
Après tout, elle avait autrefois suivi quelques cours à l’école des arts appliqués et avait un bon coup d’œil pour la décoration. Elle subvint alors aux besoins de la famille qui vivait désormais modestement dans un simple deux-pièces. 

Moi et mon Grand-père en Suisse.

Dans le même temps, les avocats de mon Grand-père Rachid mettaient tout en œuvre pour récupérer les millions de l’héritage du sultan. En vain. Ils parvinrent seulement à ce que la famille reçoive 24 000 francs de dédommagement pour l’expropriation de forêts et d’une mine de béton. Cela permit au moins de payer les frais d’avocat. À l’issue d’un grand procès portant sur l’héritage du Sultan, Rachid obtint la promesse d’une part de 100 millions de francs de son immense fortune, incluant des champs de pétrole, des terres et des mines. Mais en tant que prince ottoman renversé en exil, il n’en perçut pas un centime. 



La période devait être à la réconciliation, la preuve cette carte. Car, un protocole entre les deux branches avait éte signé le 1er juin 1938. SMJ le Calif et le Prince Osman Fuad.
 Des documents sont conservés par devers moi, ce sont ceux de mon Grand-père le Damad Rachid OSMAN. Voici un extrait : « J'ai eu la preuve, que le conseiller intime de S.M.I. le Calife avait touché des millions et titres a et une rente mensuelle de Jenks. Que les procès faits au Moyen Orient ne servaient qu'à appeller notre attention ailleurs et qu’ils ne duraient que pour noyer l’affaire. » Malheureusement les clans se sont divisés plutôt que de s’allier.

Selon les mémoires du Prince Ali Vasib Efendi, la Princesse Zekiye Sultan, son mari le Damad Nureddin Pacha, sa fille la Princesse Aliye Hanimsultan, son beau-fils Muhsin Yeghen et ses deux petits-fils Osman et Salih Yeghen vivaient dans une villa à Cimiez, à Nice. 

Couverture du livre sur les 
Memoirs of an Ottoman Prince.


SAI Le prince Ali Vâsib (connu en turc sous le nom de "Ali Vâsib Efendi" - ou, en utilisant son nom de famille turc, sous le nom de "Ali Vâsib Osmanoglu") est né au palais Çiragan, sur les rives du Bosphore à Istanbul, en 1903. 

Ses mémoires traitent avec la vie et l'époque de la famille impériale ottomane au cours des dernières années du sultanat ottoman, ainsi qu'avec sa vie pendant son exil forcé en Hongrie, en France et en Égypte. 

Pendant son séjour à Istanbul, il a été témoin de la Première Guerre mondiale, de l'abolition du sultanat en 1923 puis de celle du califat en 1924, date à laquelle il a été exilé avec le reste de la famille impériale. Il a finalement été autorisé à retourner dans son pays natal en 1974, après un demi-siècle d'exil. Ali Vâsib Efendi est le seul prince impérial ottoman à avoir écrit ses mémoires, et ils donnent un aperçu unique du peuple et de la politique de son époque. 

SAI Le prince Ali Vâsib, l'arrière-petit-fils du sultan Murad V, était à plusieurs reprises en présence des quatre derniers sultans ottomans ainsi que du dernier calife. Il connaissait personnellement les personnalités de l'époque - comme Enver Pacha. 

Il a été témoin d'événements clés de l'histoire ottomane des derniers jours de l'Empire. Il a vécu l'occupation d'Istanbul par les Alliés - la période la plus difficile de la cour ottomane - puis l'exil de la dynastie ottomane en 1924. 

De 1925 à 1935, il a vécu sur la Côte d'Azur, où de nombreux membres des familles royales européennes déchues s'étaient rassemblés. 

Plus tard, alors qu'il vivait en Égypte, il a vécu un deuxième traumatisme avec le renversement de la monarchie égyptienne. 


[i] Murat Bardakçı : Son Osmanlılar + Sürgündeki Hanedan 2 Kitap Set (merkezkitabevi.com)

https://www.merkezkitabevi.com/urun/son-osmanlilar-surgundeki-hanedan-2-kitap-set

[ii]  Comte Raymond de Castellane qui l’a aidé ainsi que les autres membres de la famille impériale à avoir le passeport français. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Castellane 

    Lignée de Salernes Branche ainée : barons d'Entrecasteaux et comtes de Grignan. La branche ainée des seigneurs de Salernes s'éteignit au début du XVIIIe siècle avec le marquis de Grignan, sans postérité de son mariage en 1704 avec Mademoiselle de Saint-Amand. Sa mère, la comtesse de Grignan, était Françoise de Sévigné (1646-1705), la principale destinataire des lettres de sa mère, Madame de Sévigné[7]. Branche de Castellane-Esparron et rameau de Castellane Saint-Julien : Georges de Castellane-Salernes est marié en 1435 à Marguerite de Trians ; ils ont 4 fils dont Raymond Geoffroy qui est l'auteur de la branche d'Esparron et du rameau de Saint-Julien. Louis Provence de Castellane-Esparron est autorisé par le Roi Juan-Carlos d'Espagne en 1993 à relever le titre espagnol de duc d'Almazan de Saint-Priest et de grand d'Espagne de 1ère classe, à lui transmis en ligne féminine.

[iii]   Office général des réfugiés turcs. Cet office, créé en 1932, a été agréé par le ministère des affaires étrangères. Dirigé par Mehmed Ali Bey, ancien ministre de l’Intérieur turc, il a cessé de fonctionner en 1939, année du décès de M. Ali Bey.

    OFII : Créé en 2009, l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII) est l'opérateur de l'Etat en charge de l'intégration des migrants durant les cinq premières années de leur séjour en France. L'OFII a en outre pour missions la gestion des procédures de l'immigration professionnelle et familiale, la gestion du dispositif national d'accueil des demandeurs d'asile, celle des aides au retour et à la réinsertion participant au développement solidaire, ainsi que la lutte contre le travail illégal.

    OFPRA : Créé en 1952, l'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) est un établissement public placé sous le tutelle du ministère de l'intérieur depuis 2010. Il est en charge de trois missions principales : l'instruction des demandes d'asile et d'apatridie enregistrées sur le territoire français la protection juridique et administrative des réfugiés, des bénéficiaires de la protection subsidiaire et des apatrides l'émission d'avis sur les demandes d'asile déposées dans le cadre de l'asile à la frontière. https://www.ofpra.gouv.fr/glossaire?lettre=O

Sources :




Son Osmanlılar + Sürgündeki Hanedan 2 Kitap Set (merkezkitabevi.com)

LIENS :




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Erol GIRAUDY