Blog de P. Erol GIRAUDY sur la Généalogie de mes familles Giraudy et Ottomane de Turquie et du Comté de Nice.
samedi 1 avril 2023
Notre grand-père le Damad Rachid à Berlin en 1917.
mercredi 30 novembre 2022
Généalogies de la famille Ottomane
J’ai conservé des arbres certainement
fait par Murat Bardakçı, dans des journaux turcs.
« Murat Bardakçı est celui qui s’est le plus illustré dans l’hagiographie des derniers Ottomans : Son Osmanlılar : Osmanlı Hanedanının Sürgün ve Miras Öyküsü, Istanbul, Pan Yayıncılık, 1991 (avec un şecere non exhaustif et des explications sur les difficultés de l’auteur à représenter un arbre d’un seul tenant, p. 211-219) ; Murat Bardakçı, Şahbaba, Istanbul, Gri, 1998 (avec un arbre généalogique de la descendance de Sultan Mehmed Vahideddin, p. 677). Il est désormais facile de se procurer des représentations généalogiques des sultans dans les éditions populaires : voir Abdülkadir Dedeoğlu, Album of the Ottomans, Istanbul, Osmanlı Publishing House, 1982, p. 6-10. » Olivier Bouquet.
Il est souvent venu à Nice visiter ma mère.
La Généalogie (ARBRE) voici la branche AbdulMedjid :
1er ARBRE réalisé par mon grand-père.
Le prince Rashid FENARIZADE de LARISSA.
L’Etymologie de son titre de noblesse :
L’arbre Généalogique sur RODOVID :
C’est ce que l’on nomme une généalogie familiale :
Voici le lien pour télécharger ce livre sur notre généalogie :
Conclusion Sur la généalogie Ottomane
« Nous avions quitté les Ottomans piètres généalogistes. Nous les retrouvons à la fin du XXe siècle en adeptes chevronnés de la pratique.
Ils prennent l’affaire très au sérieux. En 1995, ils ont créé une association à Paris. Ils publient les mémoires laissés par leurs parents, inventorient et classent les descendants (généralement par sultan) selon les statuts distingués plus haut.
Ils connaissent la position de chacun sur l’arbre de la famille, avant même de se rencontrer, tous, et ce pour la première fois, en septembre 2006.
Des journalistes écrivent des livres à leur sujet qui font parler d’eux. Le fait n’est paradoxal qu’au premier abord : la famille ottomane vit en exil, dispersée dans plusieurs pays, alliée à d’autres familles princières déchues ou régnantes ; mais l’État n’est plus là pour assurer la continuité de son statut ; elle est définitivement privée des moyens de se concevoir en dynastie politique ; c’est alors qu’elle s’affiche comme noblesse, comme une lignée dont tous les rameaux tirent un prestige semblable de l’ascendance ottomane, laquelle non seulement est ancienne, puisqu’elle remonte à Ertuğrul, donc à la seconde moitié du XIIIe siècle, mais reconnue comme ininterrompue : la continuité de l’État ottoman l’atteste. « Anoblissement de la mémoire » pour le coup, cette culture généalogique entretenue prend les formes d’une culture d’exil, d’une culture de diaspora même.
C’est la marque d’une famille qui répond, dans un contexte de globalisation, aux craintes de la dispersion par la mobilisation mémorielle. » Olivier Bouquet.
"En Europe occidentale, l’arbre généalogique est un lieu bien connu de l’imaginaire familial. Les historiens en ont retracé les formes d’émergence entre la fin du Moyen Âge et le milieu du XVIe siècle ; les ethnologues ont analysé les points de passage entre le recours aux métaphores de l’arbre et l’étude scientifique de la parenté ; les sociologues ont décrypté l’effervescence de la recherche généalogique observée partout depuis les années 19704.
En Turquie, la généalogie intéresse un public réduit ; les sociétés de spécialistes y sont rares, et nul ethnologue ou anthropologue n’a encore songé à situer la recherche des ancêtres entre science et passion.
Les historiens ne s’en étonneront guère : dans l’Empire ottoman, l’intérêt pour la mémoire familiale était restreint et ciblé ; le diagramme généalogique était généralement le produit d’infrastructures juridiques et religieuses de la mémoire, avant d’être un appui symbolique d’un « sentiment de la famille » distinctif.
Ce sentiment existait, c’est certain, marqué par une forme d’embourgeoisement de la sphère domestique ; mais ce qui le nourrissait hors des nécessités de la transmission matérielle, ne suffit sait pas à constituer un genre généalogique comme il en existait dans les monarchies et les empires voisins.
Le changement eut lieu plus tard, après que la République fut instaurée en 1923."
Généalogies impériales en République : le cas de la Turquie | Cairn.info
Référence électronique
Sources et Livres :
Les Contes (Contes et légendes des peuples turcs : de Planhol Xavier, Nasreddine Hodja). La vérité ne rejoint jamais la fiction, elle la dépasse souvent. Les légendes sont tenaces et souvent fausses.
Les Blogs. :
https://www.instagram.com/aysegulnevsultan/
https://twitter.com/AyseGulnev
https://www.facebook.com/ayseosmanogluauthor/
OUVRAGES sur la Famille et Conférences :
http://editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/les-ottomans/
Avec
mon père le sultan Abdulhamid (harmattan.fr)
http://liseuse.harmattan.fr/2-7384-1043-X
Conférences
disponibles en Français gratuites :
https://www.college-de-france.fr/site/edhem-eldem/symposium-2021-10-01-15h00.htm
Amazon.fr : Murat Bardakci
Amazon.fr - Son Osmanlılar: Osmanlı
Hanedanının Sürgün ve Miras Öyküsü - Murat Bardakçı :
https://www.amazon.fr/gp/product/6257231205/ref=ox_sc_act_title_2?smid=A3PR7RBXLED7PV&psc=1
mardi 27 septembre 2022
Les apatrides avec leurs passeports NANSEN.
Les Ottomans deviennent des apatrides, avec leurs passeports NANSEN.
C’est le soir, quand la nuit tombe, qu’on se sent perdu ici, et comme exilé à jamais. (Pierre LOTI - Propos d’exil).
LES APATRIDES
Comme je l’ai indiqué Méliké ma mère, était apatride et résidait en France à Nice. Ma mère, son père mon Grand-père Rachid avait-t-il un passeport Nansen ? J’ai souvent entendu ce mot dans la bouche de ma Mère. Nous allons essayer de comprendre en quoi ceci consistait.
Dans un des livres de Murat Bardakçı il cite Prince Orhan, mon oncle aurait pendant longtemps utilisé ce type de passeport.
C’est à la lecture de
son livre[i] que j’ai compris.
« Femmes,
hommes et enfants, ils étaient 155. La dynastie ottomane se composait de ces
155 personnes, et en mars 1924, ils ont tous été expulsés de Turquie. Ils ont
reçu deux mille livres britanniques chacun et un passeport pour un an mais
irréversible. Leurs actifs ont été liquidés. Il leur est interdit d’entrer
et de transiter par la Turquie. Ils n’avaient plus de patrie ni de revenu. Ils vivaient dans un exil aventureux. »
Donc, il fallait renouveler
ce passeport d’un an, le NANSEN a pris la suite.
Près de 450 000 passeports Nansen a été
distribués pendant l'entre-deux-guerres.
Le passeport Nansen
était entre 1922 et 1945 un document d'identité reconnu par de nombreux États
permettant aux réfugiés apatrides de voyager alors que le régime international
des passeports qui avait émergé à la faveur de la Première Guerre mondiale assujettissait
les déplacements aux formalités douanières.
Un apatride est,
selon la convention de New York du 28 septembre 1954[1], « toute personne
qu'aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa
législation ».
Plus simplement, un apatride est une personne dépourvue de nationalité, qui ne bénéficie de la protection d'aucun État.
Le Passeport
Nansen.
Il a bénéficié d'abord
principalement à d'anciens Russes déchus de leur nationalité en 1922, puis à
des réfugiés venus de l'ancien empire ottoman, arméniens et assyriens, puis
ironie de l’Histoire à la Famille Ottomane.
Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Passeport_Nansen
Des précisions
sur les passeports temporaire ou définitif.
Il ne s’agit pas en fait du passeport donné aux membres de la famille impériale avant de quitter Istanbul en 1924. Plusieurs d’entre eux ont reçu le Passeport Nansen d’autres ont eu des passeports diplomatiques, alors que d’autres ont reçu la nationalité et le passeport de leur pays de résidence (c’était le cas au Liban) me disait Boussaid Ayoub. Effectivement, Prince FUAD avait un passeport diplomatique. (Je dois en avoir une copie). C’est son ami le Comte Raymond de Castellane[ii] qui l’a aidé ainsi que les autres membres de la famille impériale à avoir le passeport français.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Castellane
Voici l’inventeur
du passeport : Fridtjof Nansen
Le passeport Nansen a été imaginé en 1921 et créé le 5 juillet 1922 à l’initiative de Fridtjof Nansen, premier Haut-commissaire pour les réfugiés de la Société des Nations, via l’Office international Nansen pour les réfugiés, à l’origine pour les réfugiés de la Russie soviétique fuyant la terreur rouge et/ou la famine soviétique de 1921-1922. Il est considéré comme le « premier instrument juridique utilisé dans le cadre de la protection internationale des réfugiés ».
Dans la dernière décennie de sa vie, Nansen se consacre essentiellement à la Société des Nations, après sa nomination en 1921 en tant que Haut-commissaire pour les réfugiés. En 1922, il reçoit le prix Nobel de la paix pour son travail au nom des victimes déplacées de la Première Guerre mondiale et des conflits liés. Parmi les initiatives qu'il introduit se trouve le « passeport Nansen » pour les apatrides, un certificat reconnu par plus de cinquante pays. Il travaille pour le compte des réfugiés jusqu'à sa mort soudaine en 1930, après que la Société eut établi l'Office international Nansen pour les réfugiés afin de s'assurer que ses travaux se poursuivent. Cet office reçoit le prix Nobel de la Paix en 1938. Nansen est honoré par de nombreuses nations et par de nombreux toponymes, en particulier dans les régions polaires.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fridtjof_Nansen
Le prix Nobel de la paix
1922
Il est décerné à Nansen
pour cette création et l'Office international Nansen pour les réfugiés le
reçoit en 1938.
Office général
des réfugiés turcs
Cet office[iii], créé en 1932, a été agréé par le ministère des affaires étrangères. Dirigé par Mehmed Ali Bey, ancien ministre de l’Intérieur turc, il a cessé de fonctionner en 1939, année du décès de M. Ali Bey.
Pendant la
seconde guerre :
Dans son livre la
Princesse Neslisah (Neslişah: Cumhuriyet Devrinde Bir Osmanlı – 13 octobre 2011)
précise que le Calif avait délivré des documents certifiant que le porteur de
ce dernier était de la famille Ottomane des LAISSER PASSER (car les Allemands
était en bon terme avec les Turcs). Voir la Page 201et 202 du livre de Princesse
Neslişah.
« Lorsque la fille
du calife Abdülmecid, Princesse Dürrüşehvar, a déménagé en Inde et son fils Ömer Faruk
Efendi a déménagé avec sa famille en Egypte, il est allé seul à Nice, il
s'installe à Paris dans les premières années de la Seconde Guerre mondiale,
lorsque la ville était sous occupation allemande.
Pendant la Première Guerre mondiale, les Turcs s'étaient rangés du côté des Allemands, alors quand Paris était occupé, ils étaient très respectueux envers le chef des déchu dynastie dont le pays avait été autrefois leur allié. De temps en temps quand Abdülmecid Efendi ferait une demande pour quelque chose, ils essaieraient pour satisfaire ses exigences.
Et, le calife appellera
les Allemands à intercéder en faveur de membres de sa famille : la famille
ottomane exilée n'avait ni nationalité, ni passeports, et la plupart d'entre
eux n'avaient pas d'argent pour vivre. Avec l'éclosion de la guerre, la vie
était devenue encore plus difficile, surtout pour ceux qui vivaient dans les
territoires occupés.
Abdülmecid Efendi a distribué une sorte de certificat aux membres de la famille qui l'a demandé, en prouvant son identité, dans laquelle il a également été a mentionné que « cette personne est un membre de la famille ottomane » et il était signé « Le sultan-calife AbdulMedjid II ».
Le calife a utilisé les titres de prince et de princesse pour tous les membres de la famille, sans distinction de statut, comme şehzade, sultan, Hanımsultan ou sultanzade, même pour les gendres.
Carte signée de la main
du Calif.
Neslişah Osmanoğlu, la petite-fille du dernier Sultan Vahideddin et du dernier calife Abdülmecid Efendi, était la dernière princesse à être née avant l'effondrement de l'empire ottoman vieux de six siècles. Elle est née le 4 février 1921 et le livre de la dynastie dans lequel les membres de la famille Osmanoğlu étaient enregistrés était ponctué de son nom. Neslişah Osmanoğlu a vécu une vie pleine d'aventures, notamment à Nice dans sa jeunesse, puis en Egypte et elle a terminé sa vie en Turquie.
Alors qu'elle était la première dame d'un pays étrange, l’Egypte où elle est allée en tant qu'épouse, elle a été prise dans les vents de la révolution et du coup d'État, et elle a été traînée du sommet de sa gloire aux jours de danger devant les juges des tribunaux militaires.
Elle a été expulsée à l'âge de trois ans, elle n'a pu retourner dans sa patrie, à savoir la Turquie, qu'après l'âge de 40 ans.
Et quand, en 1952, son
mari a été nommé régent du jeune roi d'Égypte, elle a pris sa place au sommet
de la société égyptienne en tant que première dame du pays, jusqu'à l'abolition
de la monarchie l'année suivante. L'exil a suivi une fois de plus, cette fois
d'Egypte, après que le couple royal ait été accusé de trahison. Finalement, Princesse
Neslishah a été autorisée à retourner dans sa ville natale, où elle est décédée
à l'âge de 91 ans en 2012.
Basé sur des documents originaux et de nombreux entretiens personnels, ce récit de la vie extraordinaire d'une femme est aussi l'histoire de la fin de deux puissantes dynasties à trente ans d'intervalle. Le livre de Murat Bardakçı, qui traite de l'histoire de la vie de Neslişah Osmanoğlu d'après ses propres histoires et documents, et qui est la première biographie complète jamais écrite sur un membre d'une dynastie exilée, est l'histoire non seulement de Neslişah Osmanoğlu, mais aussi de l'aristocratie d'un empire effondré dans l'histoire.
[i] Murat Bardakçı : Son Osmanlılar + Sürgündeki Hanedan 2 Kitap Set (merkezkitabevi.com)
https://www.merkezkitabevi.com/urun/son-osmanlilar-surgundeki-hanedan-2-kitap-set
[ii] Comte Raymond de Castellane qui l’a aidé ainsi que les autres membres de la famille impériale à avoir le passeport français. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Castellane
Lignée de Salernes Branche ainée : barons d'Entrecasteaux et comtes de Grignan. La branche ainée des seigneurs de Salernes s'éteignit au début du XVIIIe siècle avec le marquis de Grignan, sans postérité de son mariage en 1704 avec Mademoiselle de Saint-Amand. Sa mère, la comtesse de Grignan, était Françoise de Sévigné (1646-1705), la principale destinataire des lettres de sa mère, Madame de Sévigné[7]. Branche de Castellane-Esparron et rameau de Castellane Saint-Julien : Georges de Castellane-Salernes est marié en 1435 à Marguerite de Trians ; ils ont 4 fils dont Raymond Geoffroy qui est l'auteur de la branche d'Esparron et du rameau de Saint-Julien. Louis Provence de Castellane-Esparron est autorisé par le Roi Juan-Carlos d'Espagne en 1993 à relever le titre espagnol de duc d'Almazan de Saint-Priest et de grand d'Espagne de 1ère classe, à lui transmis en ligne féminine.
[iii] Office général des réfugiés turcs. Cet office, créé en 1932, a été agréé par le ministère des affaires étrangères. Dirigé par Mehmed Ali Bey, ancien ministre de l’Intérieur turc, il a cessé de fonctionner en 1939, année du décès de M. Ali Bey.
OFII : Créé en 2009, l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII) est l'opérateur de l'Etat en charge de l'intégration des migrants durant les cinq premières années de leur séjour en France. L'OFII a en outre pour missions la gestion des procédures de l'immigration professionnelle et familiale, la gestion du dispositif national d'accueil des demandeurs d'asile, celle des aides au retour et à la réinsertion participant au développement solidaire, ainsi que la lutte contre le travail illégal.
OFPRA : Créé en 1952, l'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) est un établissement public placé sous le tutelle du ministère de l'intérieur depuis 2010. Il est en charge de trois missions principales : l'instruction des demandes d'asile et d'apatridie enregistrées sur le territoire français la protection juridique et administrative des réfugiés, des bénéficiaires de la protection subsidiaire et des apatrides l'émission d'avis sur les demandes d'asile déposées dans le cadre de l'asile à la frontière. https://www.ofpra.gouv.fr/glossaire?lettre=O
Sources :
LIENS :
mardi 9 août 2022
Les OTTOMANS à NICE. tome3. Livre ePUB En rédaction.
Les OTTOMANS à NICE. tome 3.
En rédaction.
LES PRINCESSES ET LES PRINCES QUE J’AI RENCONTRÉ
Mon Grand-père est le premier des Ottomans[i] que j’ai rencontré après ma Mère bien sûr. C’était un Monsieur charmant, j’ai fait de belles promenades en SUISSE avec Rashid FENARIZADE de LARISSA. Il était d’un calme remarquable, qui n’avait d’égal que sa gentillesse.
[i]
Ottomans Origines : Le passé
turc n’est pas qu’ottoman et l’histoire ottomane n’est pas que turque. C’est
dire que l’intitulé de cette nouvelle chaire couvre un domaine très vaste et
pour le moins complexe, voire ambigu. Nous porterons cependant notre regard sur
un contexte plus ciblé qui, tout en réduisant l’ampleur du sujet, permettra
d’intégrer ces deux dimensions de la question dans une réflexion historique
particulière : celle de l’Empire ottoman et de la Turquie républicaine face à
l’Occident. Ce questionnement s’inscrira à son tour dans une chronologie
chevauchant les périodes moderne et contemporaine, du dix-huitième siècle à
nos jours. Edhem Eldem présente son cours de l'année dans la série les cours du
Collège de France.
https://www.college-de-france.fr/site/edhem-eldem/course-2017-2018.htm
Rashid
FENARIZADE de LARISSA. Était le fils du puissant prince Faik, lui-même
souverain d’immenses terres en Albanie et en Grèce. Ce dernier était en outre
ministre du sultanat turc et placé directement sous les ordres du sultan, avec
qui il était parent. Le fils de Faik. Le prince Rashid FENARIZADE de LARISSA. avait étudié les sciences politiques à la
Sorbonne à Paris. Durant la première Guerre mondiale, le sultan fit appel à mon
Grand-père, alors âgé de 26 ans, pour des missions politiques. Dans un premier
temps, le jeune politologue fut conseiller juridique auprès du ministère turc
des Affaires étrangères. Ensuite, il occupa la fonction de ministre
plénipotentiaire dans la partie ottomane de la Grèce, marchant ainsi sur les
traces de son père. C’était un DAMAD[i].
Je crois qu’il avait dû travailler à la SDN[ii]
à GENEVE comme Ministre Plénipotentiaire à l’époque du Sultana Ottoman en 1920.
[i] Dans l'Empire ottoman, un damad (en turc ottoman : داماد / dâmâd, du persan داماد ; en turc moderne : damat) était un beau-frère du sultan. C’était le cas de mon Grand-père Rachid de LARISSA.
[ii]
SDN : La Suisse neutre, épargnée par les conflits, se réveille pourtant
appauvrie, affamée et sonnée par le plus important conflit social de son
histoire. Dans le sillage de la Révolution russe de février 1917, les
soulèvements ouvriers se succèdent sur tout le continent. Hausse du chômage,
des prix, des heures de travail, baisse des salaires, aboutissent, en Suisse, à
la « Grève générale » qui paralyse totalement le pays entre les 12 et 13
novembre 1918.
La paix revenue, le monde découvre son nouveau visage ;
trois empires (allemand, autrichien et ottoman) se sont écroulés. A leur place
émergent des « nations ».
Dont il va désormais s'agir de définir les nouvelles
relations qu'elles vont entretenir entre elles. Comment faire en sorte que ces
nations ne se battent plus et qu'aucune « Grande Guerre » ne se reproduise ?
Le président américain Woodrow Wilson propose une «
Société des Nations ». Comme un Comité élargi qui réunira la majorité des pays
du monde, au sein duquel les problèmes sensibles seront discutés, négociés, et
les conflits éventuels désamorcés. Cette Société se donnera un « Pacte »
interdisant l'usage de la force. Les nations elles-mêmes élaboreront, ensemble
et sur un pied d'égalité juridique, toutes les modalités de leur coexistence.
Et quiconque violera ce Pacte sera passible de sanctions.
https://www.suisse-romande.com/societe-des-nations.html
La Suisse, forte de son expérience diplomatique, souhaite accueillir le
siège de la future Société des Nations. Rappelons que le Conseil fédéral avait
tenté plusieurs médiations, durant la Grande Guerre, entre les belligérants,
qui ont toutes échoué. La Confédération demande donc à être invitée à la
Conférence de la paix qui se tient le 18 janvier 1919 à Paris. Conférence de la
Paix, Paris. Le président de la Confédération, le Genevois Gustave Ador,
rencontre les responsables français, Georges Clemenceau, anglais, Lloyd George
et américain, Woodrow Wilson. Il leur présente la Suisse « comme un modèle
réduit mais consolidé par l'expérience des siècles, de la future Société des
Nations. » Le 15 novembre 1920 La Société des Nations est inaugurée à Genève
dans des locaux provisoires. Car pour Genève, tout reste à faire : construire
le bâtiment qui accueillera le siège de l'organisation mais aussi des
résidences pour les diplomates, des hôtels et même un aéroport ! La petite ville
du bout du lac se prépare à son destin international.
En 1940, dès la défaite française, les services de
la Société des Nations et du Bureau international du Travail (BIT), alors
installés à Genève, se réfugient aux États-Unis au Canada et en Grande-Bretagne.
Après la dissolution de l'organisation, le bâtiment de tous les records se vide
et demeure désert durant presque 5 ans.
Au lendemain de la Deuxième guerre mondiale,
lorsque l'ONU, Organisation des Nations Unies, succède à la SDN, elle choisira
d'installer son nouveau siège principal à New York, États-Unis.
Mais Genève reconquerra progressivement son
rayonnement international. Le Palais des Nations sera désigné siège européen de
l'Organisation des Nations Unies. https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/026468/2015-04-15/
Les OTTOMANS à NICE tome3.
LES PRINCESSES ET LES PRINCES QUE J’AI RENCONTRÉ