Recherche sur GIRAUDY ou I pendant la Révolution Française
Les citoyens Robespierre et Ricord, représentants du peuple près l'armée d'Italie, annoncent que le général L'Etenduer, qui commandait à Entrevaux, paraissant avoir traité avec nos ennemis, par le dénuement absolu où il avait laissé cette place, ils l'ont fait remplacer par le général Serrurier : ils demandent que le fort de Monaco soit appelé à l'avenir le fort d'Hercule. Ils font passer, en même temps, la copie des papiers saisis sur un lieutenant-colonel fait prisonnier de guerre avec 76 des siens, et la copie des papiers saisis sur Giraudi, juge de paix à Nice.
Le but de cette recherche est de faire la liaison avec les Giraudy de CUBA et ceux des Alpes-Maritimes.
https://searchworks.stanford.edu/view/1071767
Page 568 (malheureusement ces documents ne sont visible qu'aux Archives Nationales de PARIS). [Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES.
24° jour du 1er mois de l'an I] 15-octobre 1793
1 - Ces papiers consistent :
1° Dans une lettre de Rebuffo, consul à Vintimille;
2° Dans un passeport de ce même Rebufîo;
3° Dans une lettre, ou minute de lettre non signée, qu'il est facile de croire écrite par le citoyen Giraudi;
4° Dans des détails sur les fortifications de quelques places du département des Alpes-Maritimes;
5° Dans la minute d'un mémoire au roi de Sardaigne;
6° Dans un billet de Rebuffo à Giraudi, juge de paix;
7° Dans la lettre d'une femme à son mari, que l'on présume être celle de Giraudi;
8° Dans la convention faite entre les deux despotes de Londres et de Turin;
9° Dans une lettre de Giraudi au commandant de la place de Monaco, pour se procurer un entretien avec lui;
10° Dans une lettre pressante de Giraudi au commandant de Monaco, pour l'engager à tourner ses armes contre la France;
11° Dans un édit de Ferdinand IV, roi des Deux-Siciles, portant ordonnance à tous les Français d'être hors de la capitale, et de tout autre lieu de ses domaines, dans l'espace de vingt jours. A côté des papiers les plus impies, brillent les vertus les plus républicaines. Le capitaine des Pionniers, Rusca, homme d'un rare courage et d'une active surveillance, la terreur des Barbets, dont la tête est à prix par le tyran piémontais, fait don à la patrie de 50 livres par mois pendant tout le temps de la guerre : le premier payement est déposé chez le payeur de cette armée. La Convention nationale décrète le renvoi des papiers saisis au comité de Salut public, mention honorable du don fait par le citoyen Rusca, et change le nom du fort de Monaco en celui du fort d'Hercule (1).
Suit un extrait de la lettre de Robespierre le jeune et Ricord, d'après le Bulletin de la Convention (2) : « Les représentants du peuple près l'armée d'Italie écrivent de Nice, le treizième jour du premier mois, qu'ils viennent de faire mettre en état d'arrestation le général Lestenduaire commandant à Entrevaux qui avait laissé cette...
(1) Procès-verbaux de ta Convention, t. 23, p. 63.
(2) Bulletin de la Convention du 4e jour delà 3° décade du mois de l'an II (mardi 15 octobre 1793). Le Moniteur universel [n° 25 du 25" jour du 1er mois de l'an II (mercredi 16 octobre 1793), p. 101, col. 1] publie un résumé du Bulletin. M. Aulard, dans son Recueil des Actes et de la Correspondance du comité de Salut public (t. 7, p. 228) reproduit le texte du Moniteur.
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2 - 1793 Giraudi et L'ADMINISTRATION PROVISOIRE DE NICE.
Les citoyens Giraudi et Laisson, officiers municipaux de la commune de Nice, et Pellegrini, commis au greffe, sont accusés d'avoir délivré sciemment à une fille, travestie en habits d'hommes, un passeport pour Menton, tandis que cette personne avait pour objet de faire le voyage de Vintimille afin de remettre une lettre à un Nizard, officier dans les troupes Piémontaises, ce qu'elle a effectivement exécuté, ainsi qu'il constate par le procès-verbal ci-joint. La présomption que les conseillers municipaux qui ont expédié le passeport commettaient sciemment un faux, paraît résulter de la teneur du passeport : « Il est accordé à François Rogier », et plus bas, « elle déclare ne savoir écrire ». Vous sentez que, dans les circonstances où se trouve la Patrie une telle conduite est répréhensible.
Nous vous envoyons le dit passeport et le procès-verbal d'interrogatoire de Maria Rogier, dressé par le citoyen Seagnier, officier de gendarmerie nationale. Vous voudrez bien, au plus tôt vérifier les faits et nous en rendre compte. Nice, le 22 avril.
3 - Français à Cuba 1798 et 1803
Les Réfugiés français de Saint-Domingue à Cuba, sont les quelques milliers de personnes, principalement des Français, arrivées en deux vagues, en 1798 et 1803, pour fuir la révolte noire de Saint-Domingue. Ils ont d'abord développé une activité de piraterie contre leur ancienne terre, puis ont été à l'origine de la croissance de la production de café à Cuba, que l'on peut qualifier de véritable « révolution du café ». Les Français se sont installés à Baracoa, dans la baie de Guantánamo et à Santiago de Cuba[1]. Après 1808, ils se sont ensuite déplacés vers la région caféière de l'ouest de l'île.
Federico Julián Antonio Giraudy y Cassard
Geneviève Dupin
Union(s) et enfant(s) Mariée avec Antonio Grimaldi dont F María Isabel Grimaldi y Dupin Mariée avec Andrés Cassard y Marceli 1770
4 - Une autre piste :
J'ai trouvé un Bavastro marié à Estelle Rey à Santiago de Cuba. Estelle est la fille de Bélisaire Rey, colon de Saint-Domingue établi à Santiago où il avait fondé une cotonnerie appelée "Saint François" :
Ref.: Etat des propriétés rurales appartenant à des Français dans l'île de Cuba, Ministère des Affaires EtrangèresCorrespondance consulaire et commercialeLa HavaneVolume 13Microfilm P13688
Bélisaire s'est marié (à Madrid) à Françoise Marie Savon et a eu 6 enfants dont Estelle.
Peut-être pourriez-vous trouver un lien avec les Giraudy. La famille Rey semble avoir des origines savoyardes comme Jean-Jacques Rey qui a opté pour la France en 1860. Les Rey ayant des liens avec la famille Heredia étaient de Chambéry. Dans ces conditions il est possible que la généalogie Rey se trouve plutôt du coté Italien.
5 - Incroyable aventure :
Après des mois de lecture de vieux documents et de vérifications multiples. Une piste s'est avérée juste.
Découverte sur MyHeritage d'une généalogie très intéressantes.
6 - Mais pourquoi cette recherche ?
Il y a longtemps ma grand-mère m'avait parlé de ces cousins Cubains. En 1965...
Soudain il y a quelques années j'ai créé une page Facebook GIRAUDY 's et invité, des GIRAUDY... Quelques années passent et je me lance. Car des Cubains au nom de GIRAUDY sont inscrits.
Voir aussi cette page sur ce sujet : https://erolgiraudy.blogspot.com/2020/01/cuba-et-giraudy.html Voici le début de l'histoire !
7 - Les origines Niçoises.
Pourquoi ils sont allés dans ces îles lointaines, ont-ils fuient la révolution française ?
Cela laisse une place à l'hypothèse du GIRAUDY fusillé ou guillotiné.
Pour le moment je vais essayer de trouver des documents sur eux dans les archives Niçoise.
Ils ont eut de nombreux enfants.
Honorato Francisco Giraudy, de Santiago de Cuba, demande la légitimation de treize enfants naturels qu'il a eu avec Luisa Cassard.
8 - Honorato Francissco GIRAUDY
"Il s’est distingué en tant que patriote séparatiste, écrivain, journaliste et musicien. C’était un homme d’une grande culture et doté de nombreux vêtements moraux.
Il a fondé à Santo Domingo les journaux Columbus Institute et El Laborante, en collaboration avec Domingo Delmonte, romancier Matanzas d’origine dominicaine, parue le 8 septembre 1870 et El Universal, révélée le 23 août 1872.
Giraudy fut le premier représentant diplomatique à Santo Domingo, à Cuba, lorsque ce pays devint un État indépendant "(Tiré de F Martínez Arango, "Próceres de Santiago de Cuba",
Imprimerie de l'Université de La Havane, 1946, p.88-89. El Dominicano, publié par Francisco Socarrás y Wilson, est le troisième organe de la presse révolutionnaire diffusé à Saint-Domingue.
Chacune de ces anecdotes, vont me permettre de réaliser un document plus important.
9 - CUBA et les Iles
10 - Recherche sur CUBA et les GIRAUDY-I
Federico connaissait très bien Francisco Socarrás Wilson, et les deux ont travaillé comme journalistes en faveur de l'indépendance de Cuba. C'est probablement par son intermédiaire qu'il a connu sa future épouse.
Il y a d'autres Giraudy à Santiago: Manuel et Leopoldo Giraudy Vivar, qui ont travaillé à la mairie de Santiago de Cuba sous la houlette du maire, d'origine française, Emilio Bacardí Moreau, homme d'une extrême culture, fondateur de la maison Bacardí; le docteur Angel Alberto Giraudy, membre du parti Ortodoxe cubain dans les années 40 et de la ligue antifasciste pendant la Deuxième guerre mondiale; Enrique Giraudy Faurest fondateur en 1906 de la fabrique Giraudy y Compañia à Santiago, etc.
Aperçu de l'arbre
CASSARD Y MARCELLI Andres 1823 Emilia PUIG Y SAUTO Andres CASSARD Y MARCELLI 1770 Maria Isabelle GRIMALDI Y DUPIN
| | | | | | HONORATO GIRAUDY FAUREST 1795 Marie Louise CASSARD GIRAUDY 1797 | | | Angel Alberto GIRAUDY CASSARD
FICHE
HONORATO GIRAUDY FAUREST
Sosa : 8 • Né en 1795 - Nice France Parents • CASSARD Y MARCELLI Andres 1823 • Emilia PUIG Y SAUTO Union(s) et enfant(s)
Marié avec Marie Louise CASSARD GIRAUDY 1797 dont
Angel Alberto GIRAUDY CASSARD
Octavio Edouardo GIRAUDY FAUREST Y CASSARD 1833
Teresa Manuela GIRAUDY FAUREST Y CASSARD 1834
Frederico GIRAUDY FAUREST Y CASSARD 1836
Luisa del Carmen GIRAUDY FAUREST Y CASSARD 1837
Andres Honorato GIRAUDY FAUREST Y CASSARD 1838 Frères et sœurs
Frederico GIRAUDY FAUREST 1836-1868
Williams de Jesus CASSARD Y MARCELLI 1850-1925
Emilia France CASSARD Y MARCELLI 1852-1876
Felix CASSARD Y MARCELLI 1852
Manuel GIRAUDY FAUREST 1878
Francois CASSARD 1770 Isabelle GRIMALDI | | | CASSARD Y MARCELLI Andres 1823 Emilia PUIG Y SAUTO | | | HONORATO GIRAUDY FAUREST 1795