Affichage des articles dont le libellé est famille. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est famille. Afficher tous les articles

vendredi 6 septembre 2024

Le Général et la Princesse

 Le Général et la Princesse.

 

La Princesse à NICE.

Le Général en Turquie. 

Dans un groupe privé nous échangeons des informations sur l'histoire de la Famille Ottomane.

Le texte d’origine :

V. Murad'ın kızı Fehime Sultan'ın ülkeden sürgün edildikten sonra 1924'te bir Alman subayından Nice'te bir eve taşınmasını istediği yardım mektubu şu şekilde imzalanmıştır: Fehime sultane et Mahmlut Bey.

 / Kaynak: https://www.beyaztarih.com/ensiklopedi/fehime-sultan

TRADUCTION :

La lettre d’assistance que la fille de Murad V, Fehime Sultan, a demandé à un officier allemand de déménager une maison à Nice en 1924 après avoir été exilée du pays, signée : Fehime sultane et Mahmlut Bey.

Lettre de Fehimé Sultane adressée au Colonel le 1 juillet 1924.

Lettre de Felimé Sultane adressée au Colonel, Elle est à NICE 
Promenade de Anglais au 123 Villa Marie Christine.

Cette traduction n'est pas bonne/correcte, le colonel est français, je le connais, il est mort à NICE. A partir de là je vais écrire son histoire et la liaison avec notre Famille Ottomane, une longue relation, notamment avec cette belle Princesse et d'autres membres de la Famille. A suivre...

Pourquoi j’avance ceci ? 

La raison en est simple, si elle s'était adressée à un officier Allemand elle aurait écrit dans cette langue (car la plus part des membres parlaient plusieurs langues, ou tout simplement en turc). 

De plus en cherchant sur le net, je découvre des échanges entre un certain "Fuad" et ce colonel, dans cet échange épistolaire la signature du colonel est lisible. C’est le colonel SARROU un officier du renseignement français. Comme toutes ces personnes du renseignement militaire ses photos ne sont pas pléthores.

Cet officier du renseignement français, va devenir un peu plus tard Général. La lettre ci-dessous est adressée au Colonel SARROU, elle traite d'un sujet financier - 4 mai 1922.

LETTRE Datée 1922 ENVOYÉE D'EMIRGAN AU Général SARROU, 

signée DELI FUAD PACHA (1831 - 1935).  

Surprenante signature : Le Sénateur Maréchal FUAD.

Même signature 50 ans après ?

Emirgan est une banlieue verdoyante et bourgeoise d'Istanbul, en Turquie, sur la rive ouest du Bosphore, dans le quartier de Sarıyer, au nord du pont Fatih Sultan Mehmet (deuxième pont du Bosphore).


LETTRE SIGNEE DE FEHIME SULTAN, fille du sultan Murad V, 

au général Sarrou. 4 pages, daté du 12 janvier 1922.


Fehime Sultane est née le 2 juillet 1875 au palais de Dolmabahçe. 

Son père était le sultan Murad V, fils d' Abdulmejid I et Şevkefza Kadın , et sa mère était Meyliservet Kadın . Elle était le cinquième enfant et la deuxième fille née à son père et le seul enfant de sa mère. 

Sa naissance a été gardée secrète jusqu'à ce que son père devienne sultan, les princes ottomans étant alors interdits d'avoir des enfants.

Lors de l'exil de la famille impériale en mars 1924, Fehime et son mari se sont d'abord installés à Vienne, en Autriche, puis à Nice, en France. 

A Nice, Mahmud Behçet Bey a emprunté de l'argent à Fehime sous prétexte d'ouvrir une boutique. 

Il a commencé à vendre des glaces à la turque devant une épicerie de la rue de Congrès (c’est dans le bas de NICE près de la mer), mais il a fini par s'enfuir, la laissant dans la misère. 

Bien que plusieurs autres membres de sa famille aient vécu à Nice, notamment Abdülmejid II, ils ont refusé de l'aider. 

Il ne faut pas oublier que tous les membres de la Famille Ottomane étaient dans des situations identiques, malheureusement. 

Ce comportement était dû en partie parce qu'il y avait une discorde entre les descendants du sultan Abdülaziz sous le nom d'Abdülmecid II et ceux du sultan Abdülmejid I, en raison du décès suspect d'Abdülaziz. Ses descendants croyaient en réalité au meurtre organisé par la branche "Mejids" de la famille, et en partie parce qu'ils désapprouvaient les opinions politiques de Fehime, qu'ils croyaient être la cause de la chute du Sultanat et de leur exil (franchement c’était lui donner beaucoup de pouvoir de nuisance). 

Photo faite à NICE.

Fehime Sultan, qui avait l'habitude de vivre dans le faste (son surnom la Princesse Papillon), se retrouve ainsi sans le sou et sans protection à Nice. Mademoiselle Jean Schafer de Pologne, qu'elle avait connue auparavant, l'a aidé pendant un certain temps. La sultane tomba malade et dans une grande misère. Fehime Sultan est décédé le 15 septembre 1929 de la tuberculose. Elle avait 54 ans. 

Elle a pu endurer l'exil pendant 5 ans. Son corps a ensuite été transféré au cimetière de la mosquée Sultan Selim à Damas par son neveu Osman Fuad Efendi. Fehime Sultan n'a pas eu d'enfants. 

Mahmud Behçet Bey quant à lui, il a de nouveau demandé la citoyenneté en 1949, longtemps après la mort de Fehime Sultan, il est retourné dans son pays. Il a vécu jusque dans les années 1960.

Elle continue, la vieille femme : « Sa dernière nuit, tout le temps, il t’a appelé : Loti ! Loti ! Loti !… Donc, c’est à cause de toi qu’il est mort, à cause de toi ! » Pierre Loti - FANTÔME D’ORIENT - 1892.

----

Mais, revenons à cette liaison épistolaire avec un officier du renseignement français. 

Le colonel Auguste Sarrou est né le 11 mai 1874 à Patras, en Grèce. Il appartient à une ancienne famille de fabricants [de l’Hérault]. 
Il était le neveu d’August Sarrou, le commandant de l’infanterie qui a participé aux batailles individuelles du Second Empire. 
Il a étudié au Lycée Saint-Benoît à Istanbul, entre dans l’armée à l’âge de 20 ans et sert dans les délégations de la gendarmerie ottomane en Macédoine, en Thrace et en Anatolie de 1904 à 1914. 
Il était fortement impliqué dans le Harb-i umumiye. 
Il a servi comme assistant du général Foulon en Turquie. Badehu a été l’adjoint de M. Franklin Bouillon pendant le conflit d’Ankara et a également participé aux négociations d’armistice de Mudanya. En 1921. 
Il est nommé attaché de l’ambassade de Français à Istanbul avec rang de gouverneur de district et devient amiral en 1925. 
Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre avec 2 palmes, Saint-Saveur, Mecidiye Merit [et al]. Il porte le titre d’Officier d’Académie. Il meurt à Nice en 1968. 


Des questions subsistent :

  • Pourquoi la Famille a échangé en français avec un officier qui parlait le turc couramment ? 
  • Il y avait une censure en Turquie à cette époque ? (Certainement) 
  • Des échanges entre cet officier du renseignement français et la Famille semblent avoir été nombreux pourquoi ? (1922-1924) 
  • Dans quel but ?   
  •  Beaucoup de membres de la famille ont essayer de mener des actions afin de revenir en turquie ? 

 Rapport du Chef de Bataillon Sarrou Sur la Possibilité d'Une Paix Séparée Avec la Turquie. 

Battalion Chief Auguste Sarrou, Head of Mission in Syria 1917-08-31.


Il faudrait lire les livres du Général SARROU et de l'Amiral Charles-Henri Dumesnil (Y compris celui de son épouse Vera) et prendre connaissance de leurs archives, afin de mieux comprendre leurs démarches. Mais cela fait beaucoup d'officiers français autour de notre Famille...

Laissons planer ce mystère et les plus folles hypothèses s'exprimer dans nos rêves et spéculations. Peut-être un historien ou un romancier ira un jour explorer ce sujet, pour l'instant n'allons pas plus loin.  

C'est plus sage.

"Mais qui se soucie aujourd’hui de ces grands principes ? Fehimé veut avant tout s’amuser, et elle le fait avec une frénésie exacerbée par le sentiment d’avoir perdu en captivité ses plus belles années. Elle est si gaie, si légère qu’on l’appelle « la sultane Papillon », ces papillons dont elle a fait son symbole et dont elle orne toutes ses robes. C’est une artiste. Pianiste accomplie, il lui arrive même de composer. Mais il n’y a rien qu’elle déteste tant que le sérieux et les responsabilités." 

Extrait du livre de Kenizé MOURAD - De la part de la Princesse Morte. 

 

Le Général.

Il Participa à la mission internationale de réorganisation de la gendarmerie ottomane de 1904 à 1914, et fut attaché militaire à l'ambassade de France à Ankara après 1922.


Le général Auguste Sarrou est né en 1874 à Patras (Grèce). Son père était un négociant français qui vécut en Grèce et en Roumanie. Auguste Sarrou, après des études au collège S'Benoît à Istanbul entra en 1894 dans l'armée française et fit partie de 1904 à 1908 de la mission internationale de réorganisation de la gendarmerie ottomane en Macédoine, mise sur place à la suite des accords austro-russes de Muersteg. Entre 1908 et 1914 il fut au service de la Sublime Porte et prit part à la réforme de la gendarmerie, créant entre autres le corps des gendarmes-forestiers. Il revint en Turquie après la guerre mondiale et participa aux côtés de Franklin Bouillon aux accords d'Angora (1921). A la proclamation de la république il fut de longues années attaché militaire à l'ambassade de France dans la capitale turque. Il mourut en 1968 à Nice. 

Les archives du Général avec ses nombreux secrets.



Sarrou, Auguste, officier du renseignement français (1874-1968). 

Les archives d'Auguste SARROU.


Principalement Proche et Moyen-Orient, principalement 1917-1923, avec du matériel supplémentaire antérieur et beaucoup plus tardif.

Divers formats (folio, 4to, 8vo). Un total de 460 pages dactylographiées et 177 pages manuscrites (dont 9 ne comportent que 2 lignes) en 26 fascicules, réunis en 11 portfolios. Avec quelques coupures de journaux ainsi qu'une photographie de Sainte-Sophie et de la porte du palais de Dolmabahçe, montées sur carton comme cartes postales.

Une archive très importante et étendue des papiers personnels secrets du général Auguste Sarrou, chef espion français au Levant et en Turquie pendant la période critique entre 1917 et 1923, lorsque le Proche et le Moyen-Orient ont été complètement réorganisés après la disparition de l'Empire ottoman. Empire. 
Il présente de nombreux rapports d'espionnage "top secret", de la correspondance et des dossiers d'analyse politique, fournissant des informations stellaires sur le rôle central de la France dans le façonnement du destin de la Syrie, du Liban et de la Turquie, œuvrant pour contrer les forces déchaînées par Lawrence d'Arabie lors de la révolte arabe.

Les archives actuelles se composent de dizaines de rapports de renseignement classifiés, de plans directeurs politiques et de notes de terrain. La plupart des documents sont des tapuscrits ou des copies conformes de tapuscrits (beaucoup écrits par Sarrou), destinés à être distribués uniquement aux plus hauts responsables militaires et politiques français. 

Les documents couvrent toute la carrière de Sarrou, datant de 1908 aux années 1960, bien que la majeure partie des documents concerne la période critique de 1917 à 1923. Il comprend une copie dactylographiée de l'autobiographie de Sarrou, écrite à la fin de ses 60 ans de carrière.
Dans l'espionnage et la diplomatie en Turquie, dans les Balkans et au Moyen-Orient ; une série d'articles relatifs au temps où Sarrou a servi comme gendarme en Macédoine dans la décennie précédant la Première Guerre mondiale, lorsqu'il s'est notamment lié d'amitié avec de nombreux dirigeants de «jeunes turcs»; et une autre série d'articles décrivent sa "Mission d'Orient" secrète, une grande opération pour soutenir les ambitions françaises en Syrie, au Liban et en Anatolie. 

En outre, une série de rapports analytiques très importants et secrets rédigés par Sarrou fournissent un "plan de match" sur la manière dont la France devait gouverner la Syrie et le Liban (ce qui est important, le Quai d'Orsay a largement suivi les conseils de Sarrou au fur et à mesure que les choses se déroulaient). 

Il convient de noter l'évaluation brutalement peu flatteuse de Sarrou à l'égard de l'émir Fayçal, l'ancien camarade de Lawrence d'Arabie. 
De plus, il y a un rapport manuscrit intrigant d'une rencontre entre des intellectuels arabes et Djemal Pacha, le ministre ottoman de la guerre, la veille de la chute de Damas, ainsi qu'une série de rapports fascinants concernant l'attentat de 1921 contre le général Henri Gouraud, haut-commissaire français pour la Syrie et le Liban. 

Une autre série de 25 rapports de renseignement "secrets" dactylographiés compilés par le Service des informations de la Marine dans le Levant (SIL) à Port-Saïd en 1918 et 1919 contient des renseignements de terrain bruts fascinants sur les éléments anti-français à travers le Moyen-Orient, ainsi que les efforts des moyens français pour contrer ces forces par le contre-espionnage et la propagande. 

Une collection diversifiée de documents de recherche dactylographiés et manuscrits, ainsi que de la correspondance provenant d'actifs clés, réunis par Sarrou de 1919 à 1922, est complétée par une série de rapports dactylographiés très perspicaces, rédigés par Sarrou pour conseiller le gouvernement français sur la situation en Turquie. de 1921 à 1931, couvrant la montée de la nouvelle république d'Atatürk et les efforts français pour gagner de l'influence à Ankara. Enfin, il y a une collection de lettres.

De nombreux éléments des archives actuelles sont probablement des survivants uniques, tandis que quelques exemples de certains des tapuscrits peuvent exister dans diverses archives officielles françaises. Une liste détaillée est disponible sur demande.

Code de stock : BN#49674 : Sarrou, Auguste Les archives d'Auguste Sarrou. - Antiquités INLIBRIS ... - Antiquités INLIBRIS Gilhofer Nfg.

------

Histoire de Fehime Sultane

https://en.wikipedia.org/wiki/Fehime_Sultan

https://www.hurriyet.com.tr/gundem/ortakoy-tarihten-temizlendi-sultanlarin-kemikleri-sizliyor-87387

Mütâreke (1918-1922) zamanında, İstanbul’da bulunan ecnebi diplomat ve gazeteci eşleri, sık sık sultanın konağındaki davetlere iştirak eder; hatta sultan bundan dolayı töhmet altında kalırdı. Amiral Dumesnil’in zevcesi Vera Dumesnil hatıralarında buna geniş yer vermektedir. Halbuki Fehime Sultan, bunlardan elde ettiği istihbaratı, alâkadar Osmanlı makamlarına ve akrabası olan subaylar vasıtasıyla Ankara’daki Kuva-ı Milliye hükümetine haber veriyordu. Ancak bu vatanseverliğinin cezasını çok acı çekti. 

-  Pendant l'armistice (1918-1922), les épouses des diplomates et journalistes étrangers à Istanbul assistaient souvent aux invitations dans l'hôtel particulier du sultan ; même le sultan serait impliqué pour cela. Véra Dumesnil, l'épouse de l'amiral Dumesnil, y fait une large place dans ses mémoires. Cependant, Fehime Sultan informait les autorités ottomanes et le gouvernement Kuva-ı Milliye à Ankara par l'intermédiaire de ses proches, des renseignements qu'il avait obtenus d'eux. Mais il a subi la sanction pour son patriotisme.

(ATTENTION : Il faudrait chercher un peu plus pour avoir des informations sur ces informations - Ceci afin de recouper les sources).

 

Voir aussi le site de Ayşe Osmanoğlu.

The Gilded Cage on the Bosphorus - Ayşe Osmanoğlu (ayseosmanoglu.com)

https://ayseosmanoglu.com/book/the-gilded-cage-on-the-bosphorus/

Ayşe Gülnev Osmanoğlu is a member of the Imperial Ottoman family, being descended from Sultan Murad V through her grandfather and from Sultan Mehmed V (Mehmed Reşad) through her grandmother. After reading History and Politics at the University of Exeter, she then obtained an M.A. in Turkish Studies at SOAS, University of London, specialising in Ottoman History. She lives in the UK with her husband and five children.

Source 

63. Müzayede Efemera ve Fotoğraf | İstanbul Müzayede (istanbulmuzayede.com)

https://www.istanbulmuzayede.com/muzayede/6762/63-muzayede-efemera-ve-fotograf/sayfa/2


Turquisme: L'officier français Auguste Sarrou : un témoin de premier plan de la révolution jeune-turque

https://turquisme.blogspot.com/2021/01/lofficier-francais-auguste-sarrou-un.html

https://inlibris.com/item/bn49674/ 

https://data.bnf.fr/fr/14531079/auguste_sarrou/


Sarrou, Auguste Les archives d'Auguste Sarrou. - Antiquités INLIBRIS ... - Antiquités INLIBRIS Gilhofer Nfg.

https://inlibris.com/item/bn49674/


Le lieutenant-colonel Sarrou : "Les chrétiens de Cilicie, Arméniens et Grecs, (...) - Turquie News (turquie-news.com)

https://www.turquie-news.com/le-lieutenant-colonel-sarrou-les-chretiens-de

 Lieutenant-colonel Auguste Sarrou, « Impressions d’Anatolie », Revue économique française, XLIV2, mars-avril 1922, p. 95. Also see Bulletin spécial de renseignements du 2 décembre 1921, CADN, 1SL/1V/163. https://archives.saltresearch.org/handle/123456789/1511


Hellénologie: L'officier Auguste Sarrou et les Grecs (hellenologie.blogspot.com)

https://hellenologie.blogspot.com/2021/05/lofficier-auguste-sarrou-et-les-grecs.html

 Lieutenant-colonel Auguste Sarrou, « Impressions d’Anatolie… », p. 90. Also see « La paix en Orient — Entretien avec M. Lenail sur l’accord franco-turc conclu à Angora », Excelsior, 28 novembre 1921, p. 2.

 Auguste Sarrou, « Impressions d’Anatolie », Revue économique française, XLIV-2, mars-avril 1922, pp. 87-96.

Le Capitaine Sarrou…, pp. 99-100. Also see Cemal Paşa, Memories of a Turkish Statesman. 1913- 1919, New York: George H. Doran C°, 1922, p. 102.


Salt Araştırma: Program of the [French] Intelligence Service in Port-Said (saltresearch.org)

https://archives.saltresearch.org/handle/123456789/32521


sar1.pdf (antiquariat-pahor.de)

http://antiquariat-pahor.de/sar1.pdf

Cours, séminaires, colloques | Edhem Eldem - Histoire turque et ottomane | Collège de France (college-de-france.fr)

https://www.college-de-france.fr/chaire/edhem-eldem-histoire-turque-et-ottomane-chaire-internationale/events


Gorgias Press. Le Capitaine Sarrou un officier français au service de l’empire ottoman

https://www.gorgiaspress.com/le-capitaine-sarrou-un-officier-francais-au-service-de-lempire-ottoman


 Charles-Henri Dumesnil : 
Contre-amiral (mars 1919), chef de la délégation française à la Commission navale de contrôle à Berlin (1920), il est le commandant de la division légère en escadre de Méditerranée orientale et prend part à l'évacuation de la Crimée. Il réorganise aussi les services de la marine à Constantinople où il se signale encore en sauvant la colonie française de Smyrne pendant l'incendie de la nuit du 13-14 septembre 1922, durant la guerre gréco-turque.


Le Bosphore Tant Aime - Dumesnil Vera.

 https://bibliotheques-numeriques.defense.gouv.fr/mediatheque-en/document/a3f1ef1f-57ac-4bc0-987f-c6ce301aae06


Kuva-yi_Milliye

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Kuva-yi_Milliye

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Kuva-yi_Inzibatiye

TİTRE Programme du service de renseignement [français] à Port-Saïd

AUTEUR/PRODUCTEUR Chef de bataillon Auguste Sarrou, chef de mission en Syrie

DÉFİNİTİON

Le document porte sur une description détaillée des missions et de la structure du Service de Renseignements de la Division Navale en Syrie [Service de Renseignements (SR)] à mettre en place à Port-Saïd.

Rapport AFMSRDOC001005 joint

DATE DE SORTİE 1917-04-20

LANGUE Français

PORTÉE Thessalonique

EMPLACEMENT PHYSİQUE Recherche SALT

https://archives.saltresearch.org/handle/123456789/32521




Les Archives :


Ce que disait un officier du renseignement Français sur la Turquie en 1923 (Probablement la première moitié de 1923).

Rapport du lieutenant-colonel Auguste Sarrou sur la situation en Turquie.   Auguste Sarrou (1874-1968), fils d’un marchand français au Collège Saint Benoît d’Istanbul et de la mission internationale œuvrant à la structuration de l’Organisation de la gendarmerie ottomane et sous Bab-i li dans les années suivantes, fait partie de la délégation de Franklin Bouillon venu pour les accords d’Ankara en 1921 et prend sa retraite de l’attaché militaire de l’ambassade de France en République de Turquie. Les archives comprennent les rapports et les cartes militaires qu’il a préparés alors qu’il était en Syrie pendant la Première Guerre mondiale et les traductions françaises des coupures de journaux turcs qu’il a rassemblées alors qu’il était responsable de l’ambassade d’Ankara.




Erol GIRAUDY OSMAN




samedi 8 octobre 2022

Les adresses de la Famille Ottomane en 1938

Voici des documents ils étaient chez nous à Nice.

Je n'ai pas pu tous les conserver, malheureusement. Car, pour mes activités et ma vie professionnelle et personnelle j'ai déménagé assez souvent, tous les 3 ans. Vous imaginez les déménagements avec mes archives. Heureusement cela a été possible (Mon épouse m'a beaucoup aidé, merci à elle).

 
Une petite partie de mes archives.

Certaines adresses ont été actualisées.

Je dois vous préciser que ces adresses me sont connues (celles de Nice en France). Ainsi mon projet de visite de cette ville avec un parcours Ottoman est tout à fait possible. Les Villas Mauresques et orientales sur la Riviera Francaise les 7 parcours Ottomans.

Cette idée m’est venue en voyant les nombreux parcours qui existent à Nice et sur la Côte d’Azur. Car à la lecture de certains documents je me suis rendu compte que mes aïeux avaient habitait dans des lieux où souvent je passais devant sans le savoir. 

Mes déplacements dans NICE quand j’étais enfant m'ont amené : Boulevard Carabacel, Boulevard de Cimiez, Rue Pauliani, Avenue de la Victoire (Jean Médecin), à l'Alhambra Boulevard de CIMIEZ, Nice Mont Boron Villa Beausite, Saint Maurice, Avenue des Diables Bleu, Boulevard de Gairaut - Rimiez, etc.

Le parcours niçois, une boucle de 7 étapes.

Les BOUCLES - DECOUVERTES en 7/8 voyages/visites de Nice :

1.       Carabacel       
2.       Cimiez                 
3.       Cœur de Nice     
4.       Fabron                
5.       Gairaut – Rimiez              
6.       Magnan - La Madeleine               
7.       Maison de l’Environnement (aucun lien avec les Ottomans)
8.       Port et Mont Boron.
9.       Promenade du Paillon pour info et histoire sur le Prince Orhan.



L'écriture que vous pouvez voir en bas de page est celle de mon grand-père Le Damad Rashid. Erol GIRAUDY: Rashid


La deuxième liste comporte 5 pages avec des adresses complémentaires.


1er Page avec l'adresse de Prince Fuad à NICE.
Au 219 Promenade des Anglais.

Je pense que cette liste civile, de distribution des fonds ci-dessus n'a jamais était mise en place, faute de ressources financières à cette époque. 

Puis, le roi Farouk a voulu accorder aux membres de la famille impériale un salaire mensuel, et il a même demander du Prince Şerafeddin Efendi de préparer une liste. Maleureusement, à cause du coup d'État égyptien de 1952, ils ne vont pas bénéficier.


Je connais bien ces petites villas du 219 Promenade des Anglais.
Mais je ne savais pas que Prince Fuad y avait habité.






Page 5.


En ce qui concerne l'Italie et Sanremo je vous renvoie à mon article :


Erol GIRAUDY: Trois villas en Italie et Nobel.





Sources 


Erol GIRAUDY: Les Villas Mauresques et orientales sur la Riviera Francaise les 7 parcours Ottomans.





Plan sur l'emplacement du Palais Carabacel.


Mes recherches sur le Palais Carabacel (lieu de résidence du Calif pendant son exil), elles m'ont conduite à l'Allée Carabacel.

Palais (allée du) Cette allée était proche du Palais Carabacel démoli vers 1960 et qui appartenait à Émile Bieckert (une rue porte son nom et se trouve à proximité). Carabacel est le nom d'un quartier et d'un boulevard.  https://www.frwiki.net/wiki/Quartier_Carabacel 

Je la connais bien cette Allée, elle est proche du Collège Stanislas à Nice et du Grand-Palais lieu de résidence de la Princesse Neslisha. J'étais élève dans cette institution en 1965 - 66 - 67.

Mais qui était Émile Bieckert ?
Origine du nom Alsacien de Barr : Jean Émile Bieckert) (1837-1913) : Ce riche brasseur alsacien fit sa fortune en Argentine où il fonda la première brasserie du pays, la marque de bière est mondialement connue. Propriétaire d'une grande partie des terrains de la colline Carabacel, il y fit construire sa villa aujourd'hui disparue (avenue du Palais). Ses terrains furent fractionnés en parcelles très nombreuses. L'avenue zigzague en difficiles virages en épingle et laissent entrevoir des perspectives magnifiques sur la ville sur sa partie supérieure qui se termine sur le même versant de la colline dans le boulevard de Cimiez dont le tracé date des années 1900. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Bieckert

À Nice, il est à l'origine du lotissement du quartier de Carabacel, avec la construction du Palais Langham, mais aussi de l'ancien hôtel Hermitage, œuvre de l'architecte niçois Charles Dalmas. Une avenue niçoise porte le nom d'Émile Bieckert. https://artplastoc.blogspot.com/search?q=carabacel

----

Erol GIRAUDY: SAI Le PRINCE GENERAL.

Erol GIRAUDY: Les Villas Mauresques et orientales sur la Riviera Francaise les 7 parcours Ottomans.


Livret sur la BOUCLES-DECOUVERTE au format PDF (nice.fr - base cartographique).


ArtPlastoc: Résultats de recherche pour promenade des anglais

Plan indicateur de la ville de Nice | Gallica (bnf.fr)


Que reste-t-il aujourd'hui à Nice de cet épisode ottoman ? Quelques princes très discrets et fabuleusement riches de leurs seuls souvenirs.

--- 
Erol GIRAUDY 






samedi 5 février 2022

Les arbres ne cachent pas la forêt.

Les nombreux types de généalogie et d'arbres, réflexions et exemples. 


En effet, nous entendons parler de généalogie familiale ou successorale, de généalogie ascendante, descendante, agnatique ou cognatique, de généalogie foncière, de psycho généalogie ou même de généalogie par ADN. (Voir article de Écrit par Laurent Monpouet). https://www.genealogiepratique.fr/types-de-genealogie/

Ce sont bien différents types de généalogie que nous faisons presque sans le savoir tellement les frontières entre elles sont faciles à franchir.

  1. Mais que signifient vraiment tous ces types de généalogie ? 
  2. Et qu'est-ce qui fait leurs différences ?
  3. Quelles en sont les représentations graphiques ?
  4. Comment sont-elles faites dans d'autres pays ?


Les limites de certaines représentations notamment cognatiques en Orient y seront abordées.


1) La généalogie familiale :

Elle à pour particularité de remonter dans le temps et de récolter des informations sur nos ancêtres, génération par génération.

Le terme familial indique aussi que le noyau familial est étudié pour donner du contexte à nos recherches et mieux comprendre la vie de nos ancêtres.

Il existe une représentation sous forme de roue ou "en éventail", comme sur un arbre en forme de roue.


Je vous présente ma lignée GIRAUDY-LONGONI. Sans le savoir, c'est souvent la généalogie ascendante que pratiquent les généalogistes débutants.

Une famille « se constitue en se racontant et se reconnaît grâce à la narration » (Isabelle CARON). La Généalogie m’a permis de mieux comprendre et cerner les tenants et aboutissant de notre Arbre et de ses branches.


Arbre des Giraudy

Il existe aussi une représentation horizontale de l'arbre d'ascendance dont voici un exemple de Geneanet.

Autre forme d'Arbre représentation horizontale de l'arbre d'ascendance

La généalogie agnatique se consacre à l'étude de la lignée mâle d'un individu.
La généalogie cognatique se concentre sur la lignée des femmes, on parle aussi de lignée utérine. 
Pour les autres types de généalogies voir : 10 types de généalogie (genealogiepratique.fr)


Généalogies impériales Ottoman :  le cas de la Turquie

Mon Grand-père le Damas Rashid FENARIZADE de LARISSA (Généalogie).
Vous remarquez l'absence des lignées des épouses souvent méconnues. Donc aucune lignée utérine.

L'arbre de la famille de mon Grand-père.




Arbre Historique de la Famille Impériale de Turquie.
(Détail sur mes Grand-parents)

This tree contains: 1540 families with 5341 people in 632 lineages, 2571 of these people are blood relatives; 685 families with 592 people are hidden.

Arbre Historique de la Famille Impériale de Turquie.
(Le 128eme c'est moi).

Voir aussi l'arbre des Balyan Ailesi

http ://tr.wikipedia.org/wiki/Balyan_Ailesi

Voir l'arbre Historique des Ottomans :


Voir sur mon site :



Petit complément sur la Généalogie Ottomane :

En Europe occidentale, l’arbre généalogique est un lieu bien connu de l’imaginaire familial[1]. Les historiens en ont retracé les formes d’émergence entre la fin du Moyen Âge et le milieu du XVIe siècle[2] ; les ethnologues ont analysé les points de passage entre le recours aux métaphores de l’arbre et l’étude scientifique de la parenté[3] ; les sociologues ont décrypté l’effervescence de la recherche généalogique observée partout depuis les années 1970[4]. En Turquie, la généalogie intéresse un public réduit ; les sociétés de spécialistes y sont rares, et nul ethnologue ou anthropologue n’a encore songé à situer la recherche des ancêtres entre science et passion[5]. Les historiens ne s’en étonneront guère : dans l’Empire ottoman, l’intérêt pour la mémoire familiale était restreint et ciblé ; le diagramme généalogique était généralement le produit d’infrastructures juridiques et religieuses de la mémoire, avant d’être un appui symbolique d’un « sentiment de la famille » distinctif[6]. Ce sentiment existait, c’est certain, marqué par une forme d’embourgeoisement de la sphère domestique ; mais ce qui le nourrissait hors des nécessités de la transmission matérielle, ne suffisait pas à constituer un genre généalogique comme il en existait dans les monarchies et les empires voisins. Le changement eut lieu plus tard, après que la République fut instaurée en 1923 : dépossédées de leur statut et de leur pouvoir, les grandes familles de dignitaires déchus donnèrent à la pratique généalogique les lettres de noblesse que ne lui avait jamais reconnues un État impérial peu enclin à admettre l’existence du fait nobiliaire[7]. Des arbres et diagrammes furent insérés dans des mémoires et des ouvrages d’érudition, certains soucieux des règles de représentation des traités généalogiques, d’autres aux formes plus aléatoires. Mais il fallut attendre la fin du XXe siècle avant de voir les références aux grandes lignées franchir l’espace confiné de la mémoire familiale, et apparaître dans les articles de presse ou les ouvrages de vulgarisation historique. On n’était plus sous Kemal Atatürk : les Turcs retrouvaient le goût du passé impérial et des arts classiques ; après l’arrivée au pouvoir du parti islamique (AKP, Parti de la Justice et du Développement) en 2002, le régime officiel ne considérait plus d’un si mauvais œil le souvenir des hautes figures impériales[8] ; des idéologues nationalistes encourageaient les leaders politiques à évaluer le génie familial des élites républicaines à l’aune de la contribution apportée à la fabrique nationale. Dans un tel contexte, « la valeur sociale de la généalogie » connut une hausse constante[9]. On vit ainsi des éditorialistes multiplier les rapprochements entre les grands hommes du temps et leurs ancêtres ottomans, à l’instar de Kemal Dervi?, ministre de l’Économie, célébré par les médias pour avoir tiré la Turquie de la crise financière de 2001, et de son ascendant, Halil Hamid Pacha (1736-1785), présenté par l’historiographie classique et récente comme l’un des plus illustres grands vizirs de la période moderne. C’est à partir de cet exemple que nous voudrions décrypter les modalités d’une captation publique de la mémoire généalogique privée, révélatrice des mutations d’une société politique républicaine engagée dans le réinvestissement de l’histoire impériale et de ses plus hautes figures.


L’administrateur était notamment chargé de la répartition des revenus de la fondation selon les bénéficiaires. Dans le cas où ceux-là étaient des descendants du fondateur, il lui fallait les identifier, génération après génération. Le meilleur moyen de le faire était de recourir à un arbre généalogique. Comme les vakıf s’étaient multipliés, surtout au XVIIIe siècle, ils furent à l’origine de nombreux secrets que les familles constituaient, actualisaient et transmettaient. On en trouve encore aujourd’hui, car certains de ces vakıf continuent d’exister. 

Nous allons prendre l’exemple de l’un d’entre eux.

C’est là un second vecteur à prendre en compte : avec l’effondrement du système impérial, les Ottomans de la maison d’Osman (hanedan) et les Ottomans du service, jadis séparés par une barrière symbolique certes franchissable (un dignitaire pouvait devenir damad, gendre du sultan) mais réelle, connurent un destin commun : l’exclusion politique et l’exil. 

Pour les uns comme pour les autres, il y eut cette fois-ci une passion généalogique nourrie par l’auto-anoblissement des Ottomans : le hanedan n’avait pas la possibilité véritable de se penser comme famille royale ; il devint une dynastie déchue. 

Les Ottomans n’avaient pas le droit de se penser comme aristocratie ; les néo-Ottomans se plurent à se constituer en noblesse. 

Bref, les impériaux firent de la généalogie un moyen de rester ensemble et de faire savoir qu’ils continueraient de l’être, dans l’apatridie (pour les membres du hanedan), sinon dans la dispersion (pour les autres).

Dans le cas de certaines familles dont les fortunes étaient encore implantées en Turquie, les Halil Hamid Paşa-zâde par exemple, ces facteurs se conjuguèrent, au point de nourrir une passion naissante pour la généalogie. Il y eut une évolution entre les exigences du vakıf et le goût de la recherche identitaire ; il y eut un glissement, de la seule obligation de recension pour tous, au souvenir entretenu par quelques amateurs. Les descendants avaient travaillé pour les descendants à venir, en garantissant leurs droits ; ils s’intéressaient désormais aux ascendants, hors de la seule figure de l’ancêtre fondateur. De solidarités objectives et réciproques (sinon multilatérales) en appréhension subjective de soi dans une lignée, une histoire, un passé mais aussi un devenir : la généalogie faisait désormais famille.

"Cet autre article s’attache à comprendre pourquoi les grandes familles de dignitaires pratiquaient peu la généalogie, alors que les Ottomans étaient nombreux à accorder une haute importance aux chaînes de transmission, et que la famille impériale produisait des arbres généalogiques depuis la fin du xvie siècle. 
Après avoir retracé l’émergence du genre chez les Ottomans et inventorié les représentations généalogiques auxquelles ils recouraient, cet article aborde le cas bien documenté de la dynastie régnante. L’analyse porte ensuite sur les généalogies de familles de dignitaires, analysées à la lumière des conceptions de la noblesse et des formes de représentation de soi. 
Puis est intégré à l’étude un diagramme généalogique conçu par une famille (les descendants de Halil Hamid Pacha) comme outil de redistribution des ressources d’une fondation pieuse. Il apparaît que l’arbre est un instrument de solidarité patrimoniale avant d’être un appui référentiel et symbolique du sentiment de la famille. Nous tâchons enfin d’expliquer pourquoi les généalogies familiales ottomanes furent mises à l’honneur sous le régime républicain turc."


Référence papier

Olivier Bouquet, « Comment les grandes familles ottomanes ont découvert la généalogie », Cahiers de la Méditerranée, 82 | 2011, 297-324.

Référence électronique

Olivier Bouquet, « Comment les grandes familles ottomanes ont découvert la généalogie », Cahiers de la Méditerranée [En ligne], 82 | 2011, mis en ligne le 15 décembre 2011, consulté le 06 février 2022. URL : http://journals.openedition.org/cdlm/5747 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cdlm.5747



En conclusion :

Nous savons maintenant que la généalogie se pratique sous diverses formes graphiques et aussi dans divers pays avec des nuances. 

En fonction de vos envies, vous vous orienterez certainement en priorité sur une ou deux de ces formes. Mais comme toujours, ne vous enfermez pas et passez d'un type à l'autre quand et si vous le souhaiterez pour que la recherche généalogique soit et reste un plaisir. Voir article de Écrit par Laurent Monpouet

Projet de livres sur ma famille 


--- 
Pierre Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu