Affichage des articles dont le libellé est turc. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est turc. Afficher tous les articles

lundi 15 juillet 2024

Lettre SCAN-OCR Ömer Faruk Osmanoğlu" Généalogie et IA

SCAN-OCR de la Lettre  d'Ömer Faruk Osmanoğlu*


Ces deux images montrent une lettre en turc adressée au Premier ministre turc Süleyman Demirel. La lettre est écrite par Ömer Faruk Osmanoğlu depuis Alexandrie, en Égypte. 

Je vais vous transcrire le texte turc et le traduire en français avec CLAUDE 3.5 SONNET :




Texte original en turc :
[Transcription du texte turc omise pour des raisons de concision]

Traduction en français :


"Alexandrie - Égypte
Très honorable Süleyman Demirel Premier ministre de Turquie Ankara

Mon très honorable et très cher Premier ministre,

Lors des discussions sur l'amnistie, vous avez demandé : "Savez-vous ce qu'est l'apatridie à l'étranger ?"

Oui, Monsieur, nous, vos citoyens malheureux, nous le savons très bien, qu'Allah en soit témoin.
Mais cette question, vous devriez la poser aux fils d'Osman. Depuis au moins 45 ans, nous savons tous ce que c'est que d'être à l'étranger, sans patrie et sans passeport, et que c'est pire que la torture de l'enfer.

En 1953, il a été décidé que les membres féminins de la famille ottomane pourraient retourner dans leur patrie. Et pour nous, les membres masculins, le dossier concernant notre retour au pays a été reporté à une date ultérieure.
Ainsi, cette affaire a traîné pendant des années et des années. Et la tragédie de rester loin de la patrie a continué.

Surtout pour ceux comme moi qui sont en Égypte, notre vie était constamment en danger. Pendant la guerre israélo-arabe, nous étions sous les bombes israéliennes et sous le feu. Même les condamnés à mort étaient retirés du feu dans les prisons.
Nous espérons qu'une injustice qui a commencé en 1953 et qui n'a pas été résolue pendant des années sera corrigée par votre main salvatrice, c'est-à-dire par la volonté nationale d'un parti qui est arrivé au pouvoir. Cette grande injustice pour nous, même si c'était avant 1953, nous étions une grande famille avec femmes et enfants en exil et nous pouvions nous consoler un peu. Après que nos femmes ont été autorisées à retourner dans la patrie, nous sommes restés complètement seuls et misérables en exil.

Nous recevons des nouvelles d'autres partis, de derrière et de dessous. A.P. ne fera pas cela, ne peut pas le faire, mais nous le ferons près des élections. Mon très honorable et cher Premier ministre, nous ne voulons pas que notre retour dans la patrie soit l'objet d'une compétition entre partis et d'une campagne électorale. Nous voulons que le Parti de la Justice, qui est arrivé au pouvoir par la volonté nationale, rende justice comme son nom l'indique.
Ce n'est pas difficile comme on le pense, mon honorable Premier ministre. Sans avoir besoin d'une loi parlementaire, des ordres peuvent être donnés aux ambassades où nous nous trouvons, et des passeports turcs et des visas d'entrée peuvent nous être accordés. Nous entrerons silencieusement dans le pays, et chacun de nous trouvera refuge dans un coin d'Istanbul, notre patrie.

Nous jurons sur notre honneur que nous ne perturberons en aucune façon l'ordre établi de notre pays.

Mon très honorable Premier ministre, nous n'avons plus ni la situation financière, ni la santé, ni la patience pour supporter la prolongation de cette affaire. Nous avons quitté la patrie jeunes et en bonne santé. Aujourd'hui, chacun de nous est vieux et malade.

Nous voulons voir une fois de plus notre chère patrie que nous n'avons pas pu vivre et qui nous manque tant, et mourir sur le sol de la patrie si nous devons mourir.

Nous sommes convaincus que le Parti de la Justice mettra fin à cette situation qui dure depuis 45 ans et qu'il ne nous privera pas de ce beau geste.

À cet égard, je vous prie et vous supplie en mon nom et au nom de ma famille, mon très honorable et cher Premier ministre.

Ömer Faruk Osmanoğlu"


Cette lettre est un appel poignant d'un membre exilé de la famille ottomane, demandant à être autorisé à retourner en Turquie après des décennies d'exil.


* Ömer Faruk Osmanoğlu :



Şehzade Ömer Faruk Efendi (en turc ottoman : شهزادہ عمر فاروق ; également Ömer Faruk Osmanoğlu ; 27 février 1898 - 28 mars 1969) était un prince ottoman, fils du dernier calife du monde musulman Abdulmejid II et de sa première épouse Şehsuvar Hanım. Il était également le gendre du sultan Mehmed VI de l’Empire ottoman car il a épousé sa fille cadette Rukiye Sabiha Sultan.
Ömer Faruk meurt le 28 mars 1969 au Caire, en Égypte. Son corps a été ramené à Istanbul et enterré dans le mausolée du sultan Mahmoud II. 

--- 
Erol GIRAUDY 







Veille technologique - TIC - Gouvernance - AI - GPT (Teams, INSIDER Windows 11, INSIDER MICROSOFT 365, BETA TESTS Edge et Bing, et veille technologique sur les GAFAM+N), 
j'ai publié deux livres sur les solutions Microsoft et l'AI et Copilot (c'est le quatrième aux formats ePUB et Papiers). 
Je pratique la Veille technologique active sur les TIC et AI et je suis membre de AIDAUG et UGAIA, GUILD4AI - "Association de fait" http://www.ugaia.eu https://ugaia.wordpress.com/

erol giraudy (fnac.com)


mercredi 30 novembre 2022

Généalogies de la famille Ottomane

J’ai conservé des arbres certainement fait par Murat Bardakçı, dans des journaux turcs.

Je vais tenir à disposition un article en ligne sur ce sujet.

« Murat Bardakçı est celui qui s’est le plus illustré dans l’hagiographie des derniers Ottomans : Son Osmanlılar : Osmanlı Hanedanının Sürgün ve Miras Öyküsü, Istanbul, Pan Yayıncılık, 1991 (avec un şecere non exhaustif et des explications sur les difficultés de l’auteur à représenter un arbre d’un seul tenant, p. 211-219) ; Murat Bardakçı, Şahbaba, Istanbul, Gri, 1998 (avec un arbre généalogique de la descendance de Sultan Mehmed Vahideddin, p. 677). Il est désormais facile de se procurer des représentations généalogiques des sultans dans les éditions populaires : voir Abdülkadir Dedeoğlu, Album of the Ottomans, Istanbul, Osmanlı Publishing House, 1982, p. 6-10. » Olivier Bouquet.

Il est souvent venu à Nice visiter ma mère. 

Article de presse 1995. Extrait d'une longue série.

Courriel de la Hanedan. 1999.

Murat Bardakçı — Wikipédia (wikipedia.org)

La Généalogie (ARBRE) voici la branche AbdulMedjid :

C’est la mienne, je l’ai construite sur Geneanet. Mes premières recherches doivent dater de 1990.







Voici de la main de mon Grand-père un arbre généalogique :
C’est l’arbre généalogique de la famille du Damad  Rashid  Bey, et qui commence à partir de son 4ème arrière-grand-père Galip Bey.  Selon la note au-dessous, en turc ottoman, cette version est la plus correcte, alors que l’autre contient des fautes. Il y avait deux documents. Des Turcs m’ont traduit cette note.

1er ARBRE réalisé par mon grand-père.








J’ai bien connu à Paris Hayriye SEFOULINE, nous allions la voir ainsi que sa fille. 
Elle était charmante, elle adorait le chocolat et les soles, c’était une nourriture peu équilibrée, mais que lui dire ? C’était mon arrière-grand-mère. Sa fin de vie a été un peu compliquée, elle était en vacances en Grèce à Corfou avec sa fille Princesse Fevzier, elle est tombée malade et elle a dû être rapatriée en avion. Nous étions à Paris à cette époque, et nous avons mon épouse Martine et moi aidé ma Tante, pour ce rapatriement et aussi dans de nombreuses démarches. 


Le prince Rashid FENARIZADE de LARISSA.

Rashid Osman du nom de son épouse, il avait comme titre celui de Damad littéralement gendre, titre du gendre du chef de la famille impériale, s'il s’est marié pendant le règne de ce dernier (en turc moderne, Damat). C’était le fils du puissant prince Faik, lui-même souverain d’immenses terres en Albanie et en Grèce. Ce dernier était en outre ministre du sultanat turc et placé directement sous les ordres du sultan, avec qui il était parent (je n’ai pas pu complètement vérifier ce point). https://nobilitytitles.net/turkish-ottoman-nobility-royalty/ 


L’Etymologie de son titre de noblesse :

Larissa (en grec moderne : Λάρισα / Lárisa) est une ville grecque située au bord du fleuve Pénée. Elle est le chef-lieu du district régional de Larissa et la capitale de la périphérie de Thessalie, mais aussi celle du diocèse décentralisé de Thessalie-Grèce centrale. 

L’arbre Généalogique sur RODOVID :

RODOVID offre une possibilité de partager une application avec un document généalogique collectivement mis à jour (nous ne sommes pas à l’abri d’erreurs et il y en a, malheureusement, car il y a souvent des confusions avec les prénoms de certains membres). 
Les arbres généalogique ne cachent pas la forêt (cette petite phrase m’amuse).

C’est ce que l’on nomme une généalogie familiale : 

Elle a pour particularité de remonter dans le temps et de récolter des informations sur nos ancêtres, génération par génération. Le terme familial indique aussi que le noyau familial est étudié pour donner du contexte à nos recherches et mieux comprendre la vie de nos ancêtres. https://www.erolgiraudy.eu/2022/02/plusieurs-types-de-recherches.html?m=1 

An Illustrated Genealogy Between the Ottomans and the Safavids par Melis Taner.

Voici le lien pour télécharger ce livre sur notre généalogie : 

Genealogy of the Imperial Ottoman Family 2005 by Jamil ADRA et d'autres membres de la famille.
Publication date 2005
Usage Attribution-Noncommercial-No Derivative Works 3.0 Creative Commons License.
Topics ottoman, sultan, empire, turkey, turk, genealogy, hanedan, khan, prince, sehzade, sultanzade, beyzade, hanimsultan, hanim, dynasty,
Collection folkscanomy_politics; folkscanomy; additional_collections
Language English

Genealogy of the Imperial Ottoman Family 2005 by Jamil ADRA et d'autres membres de la famille.

Maquette de la première version 1999.


Conclusion Sur la généalogie Ottomane 


« Nous avions quitté les Ottomans piètres généalogistes. Nous les retrouvons à la fin du XXe siècle en adeptes chevronnés de la pratique. 
Ils prennent l’affaire très au sérieux. En 1995, ils ont créé une association à Paris. Ils publient les mémoires laissés par leurs parents, inventorient et classent les descendants (généralement par sultan) selon les statuts distingués plus haut. 
Ils connaissent la position de chacun sur l’arbre de la famille, avant même de se rencontrer, tous, et ce pour la première fois, en septembre 2006. 
Des journalistes écrivent des livres à leur sujet qui font parler d’eux. Le fait n’est paradoxal qu’au premier abord : la famille ottomane vit en exil, dispersée dans plusieurs pays, alliée à d’autres familles princières déchues ou régnantes ; mais l’État n’est plus là pour assurer la continuité de son statut ; elle est définitivement privée des moyens de se concevoir en dynastie politique ; c’est alors qu’elle s’affiche comme noblesse, comme une lignée dont tous les rameaux tirent un prestige semblable de l’ascendance ottomane, laquelle non seulement est ancienne, puisqu’elle remonte à Ertuğrul, donc à la seconde moitié du XIIIe siècle, mais reconnue comme ininterrompue : la continuité de l’État ottoman l’atteste. « Anoblissement de la mémoire » pour le coup, cette culture généalogique entretenue prend les formes d’une culture d’exil, d’une culture de diaspora même. 
C’est la marque d’une famille qui répond, dans un contexte de globalisation, aux craintes de la dispersion par la mobilisation mémorielle. » Olivier Bouquet.


"En Europe occidentale, l’arbre généalogique est un lieu bien connu de l’imaginaire familial. Les historiens en ont retracé les formes d’émergence entre la fin du Moyen Âge et le milieu du XVIe siècle ; les ethnologues ont analysé les points de passage entre le recours aux métaphores de l’arbre et l’étude scientifique de la parenté ; les sociologues ont décrypté l’effervescence de la recherche généalogique observée partout depuis les années 19704. 
En Turquie, la généalogie intéresse un public réduit ; les sociétés de spécialistes y sont rares, et nul ethnologue ou anthropologue n’a encore songé à situer la recherche des ancêtres entre science et passion. 
Les historiens ne s’en étonneront guère : dans l’Empire ottoman, l’intérêt pour la mémoire familiale était restreint et ciblé ; le diagramme généalogique était généralement le produit d’infrastructures juridiques et religieuses de la mémoire, avant d’être un appui symbolique d’un « sentiment de la famille » distinctif. 
Ce sentiment existait, c’est certain, marqué par une forme d’embourgeoisement de la sphère domestique ; mais ce qui le nourrissait hors des nécessités de la transmission matérielle, ne suffit sait pas à constituer un genre généalogique comme il en existait dans les monarchies et les empires voisins. 
Le changement eut lieu plus tard, après que la République fut instaurée en 1923."

Généalogies impériales en République : le cas de la Turquie | Cairn.info

Référence électronique

Olivier Bouquet, « Comment les grandes familles ottomanes ont découvert la généalogie », Cahiers de la Méditerranée [En ligne], 82 | 2011, mis en ligne le 15 décembre 2011. 
URL : http://journals.openedition.org/cdlm/5747 ; 
DOI : https://doi.org/10.4000/cdlm.5747

Sources et Livres :

Les Contes (Contes et légendes des peuples turcs : de Planhol Xavier, Nasreddine Hodja). La vérité ne rejoint jamais la fiction, elle la dépasse souvent. Les légendes sont tenaces et souvent fausses.

Les Blogs. :

https://ayseosmanoglu.com/

https://www.instagram.com/aysegulnevsultan/

https://twitter.com/AyseGulnev

https://www.facebook.com/ayseosmanogluauthor/

OUVRAGES sur la Famille et Conférences :

http://editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/les-ottomans/

Avec mon père le sultan Abdulhamid (harmattan.fr)

http://liseuse.harmattan.fr/2-7384-1043-X

https://www.editions-harmattan.fr/livre-avec_mon_pere_le_sultan_abdulhamid_de_son_palais_a_la_prison-9782738410436-5278.html

Conférences disponibles en Français gratuites :

https://www.college-de-france.fr/site/edhem-eldem/symposium-2021-10-01-15h00.htm

Amazon.fr : Murat Bardakci

https://www.amazon.fr/s?k=Murat+Bardakci&__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=2GH42IZHDDVCL&sprefix=murat+bardakci%2Caps%2C71&ref=nb_sb_noss

Amazon.fr - Son Osmanlılar: Osmanlı Hanedanının Sürgün ve Miras Öyküsü - Murat Bardakçı :

https://www.amazon.fr/gp/product/6257231205/ref=ox_sc_act_title_2?smid=A3PR7RBXLED7PV&psc=1

 https://www.erolgiraudy.eu/2022/11/des-retrouvailles-familiales-fatma.html








--- 
Erol GIRAUDY 
https://www.erolgiraudy.eu


lundi 12 septembre 2022

Les Villas Mauresques et orientales sur la Riviera Francaise les 7 parcours Ottomans.

Découvertes des palais, villas et appartements en 7 ou 8 étapes ou parcours à Nice.

Cette idée m’est venue en voyant les nombreux parcours qui existent à Nice et sur la Côte d’Azur. Car à la lecture de certains documents je me suis rendu compte que mes aïeux avaient habitait dans des lieux où souvent je passais devant sans le savoir. Mes déplacements dans NICE quand j’étais enfant m'ont amené : Boulevard Carabacel, Boulevard de Cimiez, Rue Pauliani, Avenue de la Victoire (Jean Médecin), à l'Alhambra Boulevard de CIMIEZ, Nice Mont Boron Villa Beausite, Saint Maurice, Avenue des Diables Bleu, Boulevard de Gairaut - Rimiez, etc.

Pendant mon enfance à Nice je passais devant des maisons extraordinaires, surtout à Cimiez ou les Palais sont pléthores, ceci sans vraiment savoir l’histoire de ces lieux et celles de ma Famille Ottomane. Et surtout sans bien connaître cette époque douloureuse de leur vie et quelles relations elle avait entretenu avec ces Palais (le plus souvent hors normes). Car, ces habitations avaient hébergé pendant leur exil plusieurs membres de la famille Ottomane. 

Cela m'a beaucoup intrigué et lentement à travers la lecture de documents historiques et de livres, plus des conférences sur la Turquie du Collège de France, j'ai commencé à découvrir ces histoires et des lieux magnifiques. Fort de tout ceux-ci, j'ai décidé de vous faire partager mes découvertes.

    L'idée d'une visite a germée lentement, elle a pris forme, la voici. 

Pour chacun de ces lieux, si un membre y a résidé, je vais vous raconter qui était l'occupant et certaines parties de sa vie. Dans cette narration je vais vous livrer des petits secrets, car pour beaucoup de ces Princesses et Princes qui ont vécu à Nice, j'ai eu l'honneur et le privilège de pouvoir échanger avec eux, mes aïeux en exil.

Les BOUCLES - DECOUVERTES en 7/8 voyages/visites de Nice :

      1.       Carabacel       
2.       Cimiez                 
3.       Cœur de Nice     
4.       Fabron                
5.      
Gairaut – Rimiez              
6.       Magnan - La Madeleine               
7.       Maison de l’Environnement (aucun lien avec les Ottomans)
8.       Port et Mont Boron.
9.       Promenade du Paillon pour info et histoire sur le Prince Orhan.

Les 5 premiers parcours sont le cœur des lieux de résidence de la Famille Ottomane. 

Je me suis appuyé sur ces "boucles/parcours" afin de déterminer des itinéraires. Mais, il faut néanmoins prendre en compte l'évolution de la ville de Nice de 1900 à 2022. Voir en fin de ce document le fichier PDF de la Ville de Nice.
Carte et boucles réalisées par la Ville de NICE.

J'ai comparé les cartes récentes aux anciennes de Nice 
afin de retrouver certains Palais (voir URL en fin du document). 


Tout ceux-ci incluent en plus des informations sur les Plantes remarquables qui constituent la riche végétation Niçoise (La terrasse de Méliké ma mère était à elle seule un jardin fantastique) et les Palais avaient eux aussi de grands parcs, qui se sont réduit avec la spéculation immobilière.

C’est dans l’histoire de Nice, autant que sur les sentiers, que ces boucles de découverte vous invitent à cheminer.  Vous êtes conviés à des voyages dans l’espace et dans le temps.

Au XIXème siècle, Nice a été célébrée en Europe comme la ville-jardin par excellence. De ce passé, il demeure de magnifiques témoignages. Ici, entre mer et montagne, la nature est partout. 

Des arbres classés comme remarquables et, à ce titre, protégés surprennent le regard dans un décor urbain pourtant très dense. Ailleurs, ce sont des squares, des jardins presque secrets. Au cœur de Nice, ce sont les jardins du monde qui s’offrent à vous dans la Promenade du Paillon : des arbres et des plantes d’Asie, d’Australie, d’Amérique du Sud, d’Amérique du Nord. Autant de merveilles botaniques rassemblées ici grâce au miracle de notre climat méditerranéen.

Au cours de vos balades, vous pouvez y découvrir les trésors de la nature mais aussi ceux qui sont nés du génie de l’homme : façades baroques du Vieux-Nice, étonnant éclectisme architectural de la Belle-Époque puis merveilles de l’Art Nouveau et de l’Art Déco, sans oublier les monuments contemporains. On n’en finit pas de découvrir cette ville de Nice. Aussi incroyable que cela puisse paraître les Ottomans ont vécu dans toutes ces quartiers de Nice. Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_quartiers_de_Nice 

CARABACEL



1 - Boucle découverte de Carabacel.

                • Durée : 2 heures

                • Distance : 3 km au total

                • Difficulté : moyenne

Il faudra s’arrêter au Grand Palais Construite en 1912 par l’architecte Charles Dalmas (Numéro 6 sur le plan) et financée par la Compagnie des Wagons-lits, cette résidence de service, à armature métallique de 9 étages, était le plus haut bâtiment de la Belle-Époque. Y vécurent des membres de la famille Ottomane, notamment :

Proche du Majestic (Numéro 7 sur le plan) il y avait la Villa Xoucles à Nice en France, c'est dans celle-ci que le Calife y passa une partie de son exile à Nice. Malheureusement je n’ai que quelques photos, mais aucune indication sur cette villa Xoucles. Il faudrait que je me rende à Nice pour y trouver des informations aux archives de la ville. Le lien vers le site ci-dessous va vous faire découvrir comment j’ai eu connaissance de ce lieu.


https://www.erolgiraudy.eu/2022/05/la-villa-de-cimiez-xoucles.html

Ensuite le Calife s’installera au Palais Carabacel, puis il partira à Paris.

Le palais Carabacel (transformé en lotissements depuis). C'est là, sous les lambris du grand salon, parmi les fez et les turbans qu'a lieu, en gage de reconnaissance, le mariage de deux princesses ottomanes. La fille et la nièce du calife avec les fils du Nizam d'Hyderabad. https://fr.wikipedia.org/wiki/Carabacel (BD Carabacel 26, 06000 Nice). 
Vers 1960 : démolition du Palais Carabacel : voir à : allée du Palais 

Palais Carabacel actuel à NICE.

  
Palais Carabacel actuel à NICE.


Palais Carabacel en 1900 un doute subsiste sur ce lieu.

Inscription au dos de la photo - peut-être une rare photo de la Villa Xoucles.

Palais Carabacel actuel à NICE (Recherches).

Exemple du détail de la boucle/parcours CARABACEL avec les commentaires et renseignements de la mairie de Nice.


Détail de la boucle/parcours CARABACEL avec la numérotation des lieux.


CIMIEZ



2 - Boucle découverte de Cimiez.

                • Durée : 2 heures 30

                • Distance : 4 km au total

                • Difficulté : moyenne

Cimiez semble avoir attirer toute ou partie de ma famille.

Le bassin de l'Alhambra à CIMIEZ (j'ai le souvenir d'une photo avec les Petites Princesses, et Princesse Fevziye. Elle y a résidé, nous en parlions à Paris quand je venais lui rendre visite). Voir le lien ci-dessous pour avoir des compléments d'informations sur l'hôtel Alhambra. Ce Palais est face à la villa Victoria, l'Alhambra Palace était une folie orientale à Cimiez.

Erol GIRAUDY: L'EXILE - Les apatrides de la dynastie ottomane.

Palais avec des minarets

Les grandes stations balnéaires de la Côte d'Azur se doivent de receler dans leur panorama cette silhouette aux clochetons à bulbes qui tentent d'évoquer le fameux minaret, aux baies encadrées d'arcs outrepassés, aux façades tapissées de faïences et aux débauches de stucs dentelés enveloppant le tout. A Nice Jules Sioly construit le fameux « Alambra » pour la vicomtesse de Bemis (1900-1901) ; en 1909 le guide du Syndicat d'Initiative de la ville proclame qu'il « étale superbement sa façade mauresque au brillant soleil de la Côte d'Azur », elle est dominée par deux minarets plus indous qu'africains !

L'Alhambra 
C'est l'un des exemples les plus spectaculaires d'un ancien hôtel de style néo-mauresque sur la côte d'Azur. Il est situé sur une parcelle délimitée par le no 46-48 du boulevard de Cimiez en ouest, et par l'avenue de Villebois Mareuil en est, de la commune de Nice. Une partie de la famille y a résidé ainsi que le Calif.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Alhambra_(Nice)

Le Grand Palais

https://www.cimiez-boulevard.fr/residences-nice-cimiez/grand-palais/

Construit en 1911 par la Société des Wagons-Lits, sous la conduite du célèbre architecte Niçois Charles Delmas, le Grand Palais fut tout d’abord un hôtel.

Avec ses 9 étages en position dominante à l’entrée du Boulevard de Cimiez, c’est le plus haut palace construit à Nice à la Belle Époque. Il est impressionnant par ses dimensions, mais aussi par son mode de construction inspiré de la technique « Effel ». Il s’agit d’une ossature métallique sur laquelle on est venu accrocher une façade en parement de pierres !

Plusieurs membres de la famille Ottomane y ont résidé, notamment la Princesse Neslisah.



L’hôtel était complété par une annexe perpendiculaire située en contrebas à l’est : le Petit Palais. Aujourd’hui le Grand Palais a été transformé en copropriété. Ses appartements ont conservé tout le charme et les volumes de la Belle Époque.

"During the first years in Nice, Neslishah went regularly from her parents’ house to her grandfather’s Carabacel villa, where life was very similar to the way they had lived in Dolmabahçe: there were the wives of the caliph, the Kalfas, the maids, the secretaries, and just as in Istanbul the caliph would be bathed and dressed by the Kalfas. The difference between Carabacel and Dolmabahçe was that instead of separate apartments for men and women, now there were spacious rooms. Abdülmecid Efendi did not find it necessary to separate the women in his household from the men, as was the custom in his family when in Istanbul, which was strictly applied when he was young. Even as an imperial prince, against the conventions of that time, he lived a much more bohemian kind of life, while in Nice he chose to live like a European aristocrat. The caliph spent most of his life in exile at the Carabacel Palace." (P107 du Livre de Princesse Neslişah OSMANOGLU, Murat BARDAKCI).
 
À partir de l’adresse 
 
PHOTOS

Palais Régina

L'Excelsior Régina Palace est le nom donné à un hôtel de luxe de Nice entre 1897 et 1935. Il est situé sur la colline de Cimiez (cote : 104 mètres) sur le boulevard du même nom, et a été reconverti dans les années 1930 en immeuble d'habitation.

Voir aussi : Cimiez — Wikipédia (wikipedia.org)

Durant la Première Guerre mondiale ce Palais est réquisitionné et l’autorité militaire le transforme en un hôpital militaire. Le 28 janvier 1920, il est racheté par une société immobilière qui l’appelle Hôtel Regina. Le krach boursier de 1929 et la balnéarité naissante portent, après quelques années, un coup fatal aux hôtels collinaires, en particulier ceux de Cimiez. 

En 1934, il est déclaré en faillite puis vendu aux enchères ainsi que son mobilier l’année suivante. Le 17 juillet 1937, une nouvelle société immobilière (dirigée par Victor Saglia) voit le jour sous le nom de copropriété « Le Regina », et les quatre cents chambres sont transformées en quatre-vingt-dix-huit appartements. 

De 1938 à 1943, le peintre Henri Matisse vécut au Régina, dans un vaste appartement - atelier. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bd de Cimiez. Matisse y séjourne en septembre-octobre 1938 dans l'attente de son installation à l'Hôtel Régina. 

En novembre 1938, Matisse acquiert deux appartements au troisième étage de cet ancien hôtel construit par l'architecte Biasini en 1897 pour accueillir la Reine Victoria et la colonie anglaise de Nice. "Dans ce vaste appartement-atelier Matisse s'entoure de vases, meubles, plantes, étoffes, tentures que l'on retrouve dans ses tableaux. "C'est ça sa véritable palette, palette d'objets avec lesquels le hasard les loisirs et la pensée du peintre jouent à ne plus en finir, jusqu'à l'apparition d'un de ces rapports entre un fruit et une table, entre une feuille et une femme, qu'il faut que toute chose cessante Matisse fixe à jamais". 

C'est lui qui a peint les Odalisque (C'est un membre de la famille qui a servi de modèle, ma mère Méliké m'en avait parlé, c'était une cousine qui avait de yeux magnifiques, elle vivait dans le sud de la France). Ses peintures d'odalisques ont été inspirées par son voyage au Maroc. L’Odalisque au coffret rouge, une œuvre exemplaire, peinte à Nice en 1927, témoin de la recherche inlassable d’Henri Matisse sur le rapport entre le volume du corps et les surfaces plates du décor.



 Les Odalisque de MATISSE.

 Les Odalisque de MATISSE.

Sous l'Occupation, ce sera le siège niçois de la Gestapo, où passera par exemple la peintre Charlotte Salomon [réf. Nécessaire]. À partir de l’adresse :

CONCLUSION sur les Odalisques:

Connu dans la famille sous le nom de "Nezahat" ou simplement "Nezi" , le sultan a mis fin à ses jours le 7 novembre 1998, à l'âge de 76 ans, dans le service indigent d'un petit hôpital de la ville de Bagnols-sur-Cèze, dans le centre France. Après la mort de Nermin Sultan , qui n'acceptait personne de ses parents et amis et ne parlait au téléphone que dans ses dernières années , j'ai écrit un article sur lui, j'ai raconté sa triste vie même dans les films, j'ai mentionné qu'il était le mannequinat pour Matisse , et le seul dossier disponible sur ce malheureux sultan, le petit-fils du sultan, est C'était le post que j'écrivais à l'époque...

Petits-enfants de DEUX Sultans
Après l'annonce de la vente aux enchères de "La chambre au canapé noir" de Matisse , notre presse s'est souvenue de mon article, la nouvelle du tableau a été publiée avec des citations de moi, mais elle était pleine d'erreurs, des noms de Nermin Sultan 's grands-pères aux informations sur lui-même!
C'est pourquoi, à l' occasion de la vente du tableau modelé par Nermin Sultan à Londres, j'en reparlerai aujourd'hui...

Nermin Sultan , descendant du sultan Abdulaziz , est né à Istanbul en 1923. Il appartenait à la dynastie tant du côté de sa mère que du côté de son père. Son père , Şehzade Şevket Efendi , est le fils d' Abdülaziz et du compositeur Seyfeddin Efendi , l'un des plus grands noms de la musique turque ; Sa mère, Adile Adile Hanımsultan , était également l'enfant de la fille d' Abdülhamid , Naime Sultan , et de Kemaleddin Pacha , le fils du héros de Pleven, Gazi Osman Pacha .

LE NOM A CHANGE EN CONSEQUENCE
Le bébé qui est né à Üsküdar s'appelait Hamide , mais la chance s'est détournée d'elle dès sa naissance. En mars 1924, alors qu'il n'avait qu'un an, il fut expulsé de Turquie avec sa famille. Quand il avait quatre ou cinq ans, on a remarqué que ses os fondaient lentement, et quand on s'est souvenu qu'il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas avec les enfants qui portaient le nom d' Abdulhamid ou la forme abrégée de ce nom, "Hamid" ou "Hamide" , ils ont changé son nom en "Nermin". Dans les années suivantes, son nom changera encore deux fois, pour devenir « Courtoisie » et « Compassion » .
Elle a passé son enfance et sa jeunesse à Nice, dans le sud de la France, avec sa grand-mère, Naime Sultan , qui était la fille d' Abdülhamid . Dans ces années-là, Matisse , l'un des plus grands peintres de l'époque, vint également à Nice et s'installa dans l'hôtel particulier, qui est aujourd'hui le "Musée Matisse" dans le quartier de Cimiez .

IL A MODÉLISÉ POUR L'ARGENT
Naime Sultan vivait avec sa famille dans un appartement à Cimiez et ils étaient voisins de Matisse . En 1941, la beauté de la petite-fille du sultan, alors âgée de 18 ans, émerveilla le peintre et convainquit Naime Sultan de permettre à la jeune fille de modeler pour lui avec mille et une demandes. La jeune princesse irait au manoir du peintre avec un jeune homme de son parent, également des Ottomans, pour modeler, et Matisse paierait pour ce travail.

C'est ainsi qu'est né son célèbre tableau, mais je vous rappelle : "La chambre au fauteuil noir" , l'une des œuvres les plus importantes de la peinture du XXe siècle et qui sera mise en vente à Londres le 3 février, n'est pas le seul tableau de Nermin Sultan réalisé par Matisse , il porte le nom "Odalık"du peintre

La vie de Nermin Sultan serait pleine de désastres encore plus grands dans les années suivantes...

APATRIDES A VIE
Faute de pouvoir gagner leur vie en France, ils partent en Albanie avec leur grand-mère avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Elle s'est fiancée à des jours de trouble et de maladie à Tirana, mais son bonheur n'a duré que quelques mois : sa grand-mère est décédée subitement, puis les troupes communistes d' Enver Hoxha ont abattu sa fiancée sous leurs yeux. Il se réfugie difficilement en Égypte sur un navire britannique et commence à vivre avec son père, Şevket Efendi , mais après la révolution de Nasser en Égypte en 1952 , la famille est rouverte à l'exil. Nermin Sultan , dont le père est désormais en France, peut à peine marcher .était en Algérie. Il parlait six langues comme sa langue maternelle, a obtenu un emploi aux Nations Unies et a commencé à fournir des conseils sociaux aux réfugiés. La guerre d'Algérie clôt aussi ce carnet de sa vie, revient en France et recommence à vivre avec son père à Bagnols-sur-Cèze.

Fortune avait complètement abandonné Nermin Sultan . Son père, Şehzade Şevket Efendi , a été victime d'un meurtre politique déguisé en vol en 1973 ; Le sultan, dont les os ne pouvaient supporter son corps, fut condamné au lit. Il a passé les 25 dernières années au lit et a lentement perdu la vue. Elle avait vécu en tant que réfugiée politique pendant 75 ans, n'avait pas de citoyenneté, avait la «princesse de l'Empire ottoman» écrite à côté de son nom sur le document d'identité d'apatride délivré par le gouvernement français, mais elle était sans le sou.

LE BEAU SON EST DANS MES OREILLES
Le gouvernement français a pris en charge les frais de traitement de Nermin Sultan , le petit-fils du sultan Abdulaziz , et lui a lié une "mauvaise pension" !

L'épreuve qui a commencé à Üsküdar en mars 1923 s'est terminée le 7 novembre 1998 dans le "quartier nécessiteux" de l' hôpital public de Bagnols-sur-Cèze, en France . Les funérailles de Nermin Sultan ont été célébrées par ses deux fidèles amis, son médecin, Charles Turcy , qui ne l'a pas quitté dans ses dernières années, et sa femme.


Nice-Les Palais (Mode web)

Le hammam
Un autre bâtiment public était destiné à adopter immanquablement un style oriental, le hammam. Cette civilisation du bain très prisée des orientaux, comme elle l'avait été à l'époque romaine, est à la mode à la fin du XIXème siècle. On parle alors de « bains turcs ». Les hôtels de qualité comportent un hammam et des établissements publics s'ouvrent dans les principales villes du littoral. A Nice il s'agit notamment du « Palais des Thermes » (6-10 rue de la Buffa) construit en 1907 par l'ingénieur Argentino, dirigé en 1912 par un médecin le Dr. Masmonteil, puis en 1926 par le docteur Edouard Grinda. 
En annexe il comprend un salon de coiffure géré par un Parisien, un bar, un salon de thé. On s'y rencontre, on y lit la presse dans son hall-salon. 

L'immeuble (toujours conservé) comporte deux ailes massives entre lesquelles s'ouvre le portique à triples arcades du hammam dont les axes outrepassés sont la principale connotation orientale. Au contraire Emile Négrin donnait dans son Guide de Nice, plusieurs fois réédité depuis 1865, une gravure des Bains-Turcs bâtisse d'un style mauresque affirmé dont le portail est dominé d'une enseigne en arabe sur faïences et l'intérieur couvert d'une coupole surmontée de boules et d'un croissant.  Mais, j'ignore qui de la Famille a bien pu y aller.

Je me souviens bien de ce hammam qui était face au petit jardin Alziari de Malausséna à Nice ou j'ai vécu enfant dans une villa face à ce jardin (avant la guerre toutes les villas étaient la propriété de mon grand-père, il avait un grand hôtel de 500 chambres). 



Les autres parcours feront l'objet d'un document complet, qui sera publié plu tard ou dans un livre.


Bibliographie

Luc Thévenon, Les « Folies » : Fantaisies architecturales de la Belle Époque à Nice, dépôt légal 1999, 2003, 127 pages, Serre éditeur, Nice, (ISBN 2-86410-298-6)

Michel Steve, L'Architecture Belle Époque [1860-1914] à Nice, 48 pages, 1995, Demaistre, Nice (6 rue Paul-Bounin), (ISBN 2-84194-002-0)

Michel Steve, L'Architecture à Nice de 1920 à 1940, 207 pages, 2002, Serre éditeur, (ISBN 2-86410-348-6)

Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, sous la direction de Ralph Schor, Serre 2002 : volume IV de l'encyclopédie Niciensis

Marguerite et Roger Isnard, Per Carriera : dictionnaire historique et anecdotique des rues de Nice, 1983, 3e édition 2003, 359 pages, Serre éditeur, Nice, (ISBN 2-86410-388-5)

Hervé Barelli, Vieux-Nice : guide historique et architectural, 125 pages, 1997, Serre éditeur, Nice, (ISBN 2-86410-256-0)


ARCHITECTURE - Villa mauresque Nice - Liste de Liens


Une belle villa construite au XIXe siècle dans un style "mauresque".

La ville de Nice possède de nombreux immeubles et bâtiments dénommés palais.


Architectes des palais de Nice — Wikipédia (wikipedia.org)


Valrose 
C'était le nom d'une des plus belles propriétés de la Riviera. Je vous la présente, car j'ai bien connu son Président, quand j'étais à Paris nous avions des bureaux mitoyens.
C'est aujourd'hui le nom d'un Campus parmi les mieux situés de France, siège de l'Université de Nice Sophia-Antipolis et de la Faculté des Sciences. 

Son origine remonte aux années 1860 - 1870, en cette période du Second Empire où l'aristocratie russe et anglaise adopte la Côte d'Azur comme lieu de villégiature. Mais le bâtisseur de Valrose n'est pas un banal estivant. D'origine roturière bien qu'ennobli par le Tsar, le Baron Von Derwies est peu intégré à l'aristocratie russe qui réside autour de la Villa Bermond, résidence (aujourd'hui détruite) de la famille impériale. Il opte donc pour un site éloigné mais en hauteur (topographie presque symbolique) : le "Vallon des roses", à la lisière de la Colline de Cimiez.

L'Isba
C'est sans doute l'une des plus rares (sinon la seule...) isba authentique et en parfait état que l'on puisse contempler en France. Depuis l'un des domaines ukrainiens du Baron, près de Kiev, elle a été transportée en pièces détachées par la Volga jusqu'à Odessa, puis par mer. Pièces de bois, ferrures, clous, tout a été remonté avec le soin que l'on devait à cette isba de belle taille, toute en rondins de sapin et en bois ouvragé (volets, plafond, encadrements de portes...). 

Pour l'ensemble des points mentionnés sur cette page : voir sur OpenStreetMap (aide) ou télécharger au format KML (aide).

Keyhole Markup Language — Wikipédia (wikipedia.org)

OpenStreetMap — Wikipédia (wikipedia.org)

Ou bien à partir de l’adresse :


Erol GIRAUDY : La Villa Xoucles de Cimiez en France.


Livret sur la BOUCLES-DECOUVERTE au format PDF (nice.fr - base cartographique).

Titre :  Plan de la ville de Nice avec le tracé des alignements projetés.

Auteur  :  Aune, François (18..-19..?). Auteur du texte
Éditeur  :  Visconti (Nice)
Date d'édition :  18..
Sujet :  Nice
Notice du catalogue :   http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40704528d
Type :  carte
Type :  image fixe
Langue  :  français
Format :  1 flle ; 86 x 58 cm
Format :  image/jpeg
Format :  Nombre total de vues : 1
Description :  Échelle(s) : 1:5 000
Droits  :  Consultable en ligne
Identifiant :  ark:/12148/btv1b53061968w
Source  :  Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, GE C-3719
Couverture:  France – Provence-Alpes-Côte-d'Azur – Alpes-Maritimes
Conservation numérique :  Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne :  18/02/2014

Remonter le temps (ign.fr) :

H. MATISSE :



Selon les mémoires du Prince Ali Vasib Efendi, la Princesse Zekiye Sultan, son mari le Damad Nureddin Pacha, sa fille la Princesse Aliye Hanimsultan, son beau-fils Muhsin Yeghen et ses deux petits-fils Osman et Salih Yeghen vivaient dans une villa à Cimiez, à Nice. 

Couverture du livre sur les 
Memoirs of an Ottoman Prince.


SAI Le prince Ali Vâsib (connu en turc sous le nom de "Ali Vâsib Efendi" - ou, en utilisant son nom de famille turc, sous le nom de "Ali Vâsib Osmanoglu") est né au palais Çiragan, sur les rives du Bosphore à Istanbul, en 1903. 

Ses mémoires traitent avec la vie et l'époque de la famille impériale ottomane au cours des dernières années du sultanat ottoman, ainsi qu'avec sa vie pendant son exil forcé en Hongrie, en France et en Égypte. 

Pendant son séjour à Istanbul, il a été témoin de la Première Guerre mondiale, de l'abolition du sultanat en 1923 puis de celle du califat en 1924, date à laquelle il a été exilé avec le reste de la famille impériale. Il a finalement été autorisé à retourner dans son pays natal en 1974, après un demi-siècle d'exil. Ali Vâsib Efendi est le seul prince impérial ottoman à avoir écrit ses mémoires, et ils donnent un aperçu unique du peuple et de la politique de son époque. 

SAI Le prince Ali Vâsib, l'arrière-petit-fils du sultan Murad V, était à plusieurs reprises en présence des quatre derniers sultans ottomans ainsi que du dernier calife. Il connaissait personnellement les personnalités de l'époque - comme Enver Pacha. 

Il a été témoin d'événements clés de l'histoire ottomane des derniers jours de l'Empire. Il a vécu l'occupation d'Istanbul par les Alliés - la période la plus difficile de la cour ottomane - puis l'exil de la dynastie ottomane en 1924. 

De 1925 à 1935, il a vécu sur la Côte d'Azur, où de nombreux membres des familles royales européennes déchues s'étaient rassemblés. 

Plus tard, alors qu'il vivait en Égypte, il a vécu un deuxième traumatisme avec le renversement de la monarchie égyptienne. 


[i] Murat Bardakçı : Son Osmanlılar + Sürgündeki Hanedan 2 Kitap Set (merkezkitabevi.com)

https://www.merkezkitabevi.com/urun/son-osmanlilar-surgundeki-hanedan-2-kitap-set

Sources :


Son Osmanlılar + Sürgündeki Hanedan 2 Kitap Set (merkezkitabevi.com)

LIENS :





Que reste-t-il aujourd'hui à Nice de cet épisode ottoman ? Quelques princes très discrets et fabuleusement riches de leurs seuls souvenirs.

--- 
Erol GIRAUDY 
Erol GIRAUDY