Les OTTOMANS à NICE. tome 3.
En rédaction.
LES PRINCESSES ET LES PRINCES QUE J’AI RENCONTRÉ
Mon Grand-père est le premier des Ottomans[i] que j’ai rencontré après ma Mère bien sûr. C’était un Monsieur charmant, j’ai fait de belles promenades en SUISSE avec Rashid FENARIZADE de LARISSA. Il était d’un calme remarquable, qui n’avait d’égal que sa gentillesse.
[i]
Ottomans Origines : Le passé
turc n’est pas qu’ottoman et l’histoire ottomane n’est pas que turque. C’est
dire que l’intitulé de cette nouvelle chaire couvre un domaine très vaste et
pour le moins complexe, voire ambigu. Nous porterons cependant notre regard sur
un contexte plus ciblé qui, tout en réduisant l’ampleur du sujet, permettra
d’intégrer ces deux dimensions de la question dans une réflexion historique
particulière : celle de l’Empire ottoman et de la Turquie républicaine face à
l’Occident. Ce questionnement s’inscrira à son tour dans une chronologie
chevauchant les périodes moderne et contemporaine, du dix-huitième siècle à
nos jours. Edhem Eldem présente son cours de l'année dans la série les cours du
Collège de France.
https://www.college-de-france.fr/site/edhem-eldem/course-2017-2018.htm
Rashid
FENARIZADE de LARISSA. Était le fils du puissant prince Faik, lui-même
souverain d’immenses terres en Albanie et en Grèce. Ce dernier était en outre
ministre du sultanat turc et placé directement sous les ordres du sultan, avec
qui il était parent. Le fils de Faik. Le prince Rashid FENARIZADE de LARISSA. avait étudié les sciences politiques à la
Sorbonne à Paris. Durant la première Guerre mondiale, le sultan fit appel à mon
Grand-père, alors âgé de 26 ans, pour des missions politiques. Dans un premier
temps, le jeune politologue fut conseiller juridique auprès du ministère turc
des Affaires étrangères. Ensuite, il occupa la fonction de ministre
plénipotentiaire dans la partie ottomane de la Grèce, marchant ainsi sur les
traces de son père. C’était un DAMAD[i].
Je crois qu’il avait dû travailler à la SDN[ii]
à GENEVE comme Ministre Plénipotentiaire à l’époque du Sultana Ottoman en 1920.
[i] Dans l'Empire ottoman, un damad (en turc ottoman : داماد / dâmâd, du persan داماد ; en turc moderne : damat) était un beau-frère du sultan. C’était le cas de mon Grand-père Rachid de LARISSA.
[ii]
SDN : La Suisse neutre, épargnée par les conflits, se réveille pourtant
appauvrie, affamée et sonnée par le plus important conflit social de son
histoire. Dans le sillage de la Révolution russe de février 1917, les
soulèvements ouvriers se succèdent sur tout le continent. Hausse du chômage,
des prix, des heures de travail, baisse des salaires, aboutissent, en Suisse, à
la « Grève générale » qui paralyse totalement le pays entre les 12 et 13
novembre 1918.
La paix revenue, le monde découvre son nouveau visage ;
trois empires (allemand, autrichien et ottoman) se sont écroulés. A leur place
émergent des « nations ».
Dont il va désormais s'agir de définir les nouvelles
relations qu'elles vont entretenir entre elles. Comment faire en sorte que ces
nations ne se battent plus et qu'aucune « Grande Guerre » ne se reproduise ?
Le président américain Woodrow Wilson propose une «
Société des Nations ». Comme un Comité élargi qui réunira la majorité des pays
du monde, au sein duquel les problèmes sensibles seront discutés, négociés, et
les conflits éventuels désamorcés. Cette Société se donnera un « Pacte »
interdisant l'usage de la force. Les nations elles-mêmes élaboreront, ensemble
et sur un pied d'égalité juridique, toutes les modalités de leur coexistence.
Et quiconque violera ce Pacte sera passible de sanctions.
https://www.suisse-romande.com/societe-des-nations.html
La Suisse, forte de son expérience diplomatique, souhaite accueillir le
siège de la future Société des Nations. Rappelons que le Conseil fédéral avait
tenté plusieurs médiations, durant la Grande Guerre, entre les belligérants,
qui ont toutes échoué. La Confédération demande donc à être invitée à la
Conférence de la paix qui se tient le 18 janvier 1919 à Paris. Conférence de la
Paix, Paris. Le président de la Confédération, le Genevois Gustave Ador,
rencontre les responsables français, Georges Clemenceau, anglais, Lloyd George
et américain, Woodrow Wilson. Il leur présente la Suisse « comme un modèle
réduit mais consolidé par l'expérience des siècles, de la future Société des
Nations. » Le 15 novembre 1920 La Société des Nations est inaugurée à Genève
dans des locaux provisoires. Car pour Genève, tout reste à faire : construire
le bâtiment qui accueillera le siège de l'organisation mais aussi des
résidences pour les diplomates, des hôtels et même un aéroport ! La petite ville
du bout du lac se prépare à son destin international.
En 1940, dès la défaite française, les services de
la Société des Nations et du Bureau international du Travail (BIT), alors
installés à Genève, se réfugient aux États-Unis au Canada et en Grande-Bretagne.
Après la dissolution de l'organisation, le bâtiment de tous les records se vide
et demeure désert durant presque 5 ans.
Au lendemain de la Deuxième guerre mondiale,
lorsque l'ONU, Organisation des Nations Unies, succède à la SDN, elle choisira
d'installer son nouveau siège principal à New York, États-Unis.
Mais Genève reconquerra progressivement son
rayonnement international. Le Palais des Nations sera désigné siège européen de
l'Organisation des Nations Unies. https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/026468/2015-04-15/
Les OTTOMANS à NICE tome3.
LES PRINCESSES ET LES PRINCES QUE J’AI RENCONTRÉ