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dimanche 22 novembre 2015

Lire afin de comprendre... Taqiyyah - Alamut...

1er point la : "Taqiyah"

Dans l'islam chiite, taqiya (تقیة taqiyyah / Taqiyah) est une forme de dissimulation religieuse, [1] ou une dispense juridique par lequel un individu croyant peut nier sa foi ou commettent des actes autrement illégaux ou blasphématoires, surtout quand ils sont dans la peur ou au risque de persécution importante. [2]

D'Al-Jamil "Hiding in Plain Sight" explique: ... des comportements sociaux associés à la dissimulation religieuse - connus sous le nom «taqiyya», une pratique dans laquelle un chiite peut mentir au sujet de leur foi dans le but de sauver une vie "[3. ]
 
Voir  Taqiyah (cap).

 

 2ème Le roman ALAMUT


Livres de Vladimir Bartol : Qui a dit que faire croire à des vivants, pour en faire des fanatiques, qu'ils rejoindraient le paradis s'ils mourraient en martyr était une notion contemporaine propre à Al-Qaïda ? Installée dans la citadelle d'Alamut, nichée au coeur des montagnes du nord de l'Iran, un chef Ismaélien n'a de cesse que de faire tomber l'empire des turcs Seldjoukides adeptes du faux prophète. Nous sommes au XIe siècle. Ce leader éclairé veut être sur terre ce qu'Allah est au ciel : omnipotent, invisible, maître de la vie et de le mort. Son plan, en recréant le paradis sur terre dans des jardins secrets où vivent de superbes jeunes femmes, est de faire croire qu'il détient lui aussi les clefs du ciel et peut y envoyer, en remerciements des services rendus, ses meilleurs fedayin. Subjugués, ces jeunes soldats de Dieu seront prêts à mourir au combat pour rejoindre ces lieux merveilleux qui les accueillent comme des rois…
 
 
 

3ème comprendre Sunnisme et le rafid


 


Le chiisme (ou chîʻisme1)
 constitue l'une des trois principales branches de l’islam avec le sunnisme et le kharidjisme.
Il regroupe environ 10 à 15 % des musulmans, dont 90 % de la population iranienne. Les chiites sont souvent appelés péjorativement sous le nom de Râfidhites (en arabe : rāfiḍ, رافض, (pl.) rawāfiḍ روافض, « celui qui refuse », ou rāfiḍī, رافضي, « refuseur »), dont la communauté est appelée rāfiḍiy, ceux qui refusent les trois premiers califes (Abu Bakr, Omar et Othman).
Les figures importantes du chiisme imamite (majoritaire) sont les différents auteurs de référence tels qu'Al-Kouleini, Al-Majlissi, et plus récemment, Al-Khu'i, Ali al-Sistani, Khomeini, etc.
 
 
 

Le wahhabisme


 
C' est un mouvement politico-religieux saoudien, fondé au XVIIIe siècle par Mohammed ben Abdelwahhab. Selon cette vision puritaine et rigoriste1 qui se veut issue de l'islam sunnite hanbalite2, l'islam devrait être « réformé » pour revenir à sa « forme originelle » qu'il définit selon une interprétation littéraliste et conservatrice du Coran et des hadiths1.
Depuis plus d’un millénaire, l’islam sunnite s’accorde pour accepter quatre grands courants, unanimement reconnus comme garants de l’orthodoxie religieuse. Il s’agit des quatre écoles de droit sunnites, dans leur ordre d’apparition ; le hanafisme, le malikisme, le chafiisme et le hanbalisme, leurs noms étant tirés de leurs fondateurs. Au XVIIIe siècle, un théologien alors controversé, Mohammed ben Abdelwahhab, s’oppose aux quatre grands courants sunnites en proposant sa propre interprétation de l’islam. Cette nouvelle doctrine est rejetée par son frère Souleyman, de rite hanbalite comme son père, et qualifiée de sectaire par des théologiens des principaux courants sunnites et chiites, au motif qu’elle contredirait les principes fondamentaux de l’islam traditionnel orthodoxe en termes de dogme, de droit et d’interprétation des textes sacrés. Réciproquement, la mouvance d’Abdelwahhab rejette toutes les autres écoles, qualifiées de « déviantes ». Au XXe siècle , elle devient la religion officielle du Royaume saoudien, lui conférant ainsi le monopole idéologique 3.
Bien que fortement médiatisée, la pensée wahhabite reste très minoritaire et diffère, voire s'oppose à la plupart des autres doctrines de l'islam : elle prône notamment une pratique religieuse purement ritualiste1, fondée sur un taqlid et un ijtihad orienté et laissant au second plan certains aspects du fiqh actuel. Les wahhabites rejettent tous les autres courants de l'islam qui ne suivent pas scrupuleusement leurs dogmes, qu'ils considèrent comme hérétiques4. Les chiites et les soufis quant à eux ne sont tout simplement pas « croyants » pour les wahhabites5,6,7.
Ce courant fondamentaliste8 est perçu par la plupart des musulmans comme un mouvement extrémiste[réf. nécessaire]9.
Bien que le corpus idéologique avec le salafisme soit le même, les deux courants se réfèrant essentiellement à deux figures que sont Ibn Taymiyya et Mouhammad Ibn Abdel Wahhab, le wahhabisme diffère du salafisme sur la notion de chef politique.
Ensuite des réformes annoncées par le roi Abdallah le 13 février 2009, Sébastien Abis, chercheur associé à l'IRIS, se demande si l'Arabie saoudite ne s'oriente pas « vers une fin annoncée du wahhabisme ? 10».
 
 

 

Ne pas rester dans l'ignorance, réagir ! Ne pas oublier : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/11/20/01016-20151120ARTFIG00404-attentats-du-13-novembre-retour-sur-une-semaine-meurtriere.php


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Pierre Erol GIRAUDY