dimanche 7 juillet 2024

Sultane Neslishah - La dernière Sultane - Turquie

Sultane Neslishah - La dernière Sultane - Turquie.

Cette transcription a été réalisée avec les IA ChatGPT 4.0 et Claude 3.5 OPUS (Opus est un modèle des plus performant, capable de gérer des analyses complexes, des tâches plus longues comportant de nombreuses étapes et des tâches mathématiques et de codage d'ordre supérieur.)
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https://www.anthropic.com/claude - voir mes autres articles à ce sujet sur ce blog.

Petite fille du dernier sultan Vahiddedine par sa mère et du dernier calife Abdul Medjid par son père et par là même deux fois impériale. Une femme à l'histoire étonnante qui, petite fille, vivait dans le Palais de Dolmabahçe, dernier palais de l'empire ottoman.

Jeunesse et Souvenirs : La Sultane Neslishah se remémore sa petite enfance en Turquie, y compris ses souvenirs du Bosphore, des hivers rigoureux et des réunions familiales au palais de Dolmabahçe.

Exil et Éducation : Après avoir été exilée avec sa famille, Neslishah a vécu en France où elle a fréquenté l'école à Nice. Elle décrit la difficulté de concilier son prestigieux héritage avec une adolescence typiquement française.

Famille et Difficultés : Malgré les difficultés matérielles rencontrées pendant leur exil, notamment en Égypte pendant la guerre, la famille de Neslishah a maintenu des liens forts et s'est adaptée du mieux qu'elle pouvait, vendant souvent des possessions pour survivre.

Retour en Turquie : De retour en Turquie dans les années 1960, Neslishah a ressenti un fort sentiment d'appartenance et de fierté pour son héritage. Elle a observé que les attitudes publiques envers sa famille étaient devenues plus positives avec le temps, avec un intérêt croissant pour leur histoire.

Héritage et Réflexions : Neslishah exprime sa fierté pour l'héritage ottoman et les réformes initiées par ses ancêtres. Elle condamne le terrorisme mené au nom de l'islam et affirme son désir de rester en Turquie, ressentant un profond attachement à son pays natal.

La transcription intégrale du texte :


Nous avons l'honneur d'être reçus maintenant par la dernière sultane officielle, la sultane Neslishah, dans sa maison d'Istanbul et c'est un grand plaisir pour nous. 

Sultane, est-ce que vous avez gardé encore des souvenirs du temps où l'empire existait ?

Vaguement, oui. J'étais très petite, j'avais 3 ans quand j'ai quitté la Turquie, mais je me souviens de notre maison sur le Bosphore. Je me souviens des hivers rigoureux durant lesquels je faisais des bonhommes de neige. Je me souviens de nos promenades là-bas et puis je me souviens d'être allée en bateau au palais de Dolmabahçe pour une réception officielle une fois. Quand la réception officielle était terminée, grand-père, le calife, a reçu les membres de la famille et j'étais évidemment très impressionnée par la grandeur du salon, les lustres, tout ça.

Est-ce que vous vous rendez compte que c'est tout à fait impressionnant pour nous de vous entendre dire "grand-père le calife", surtout que vous pouvez le dire de vos deux grands-pères ?

Oui, je peux le dire de mes deux grands-pères. Et puis nous avons habité dans le palais de Dolmabahçe quelque temps lors de la naissance de ma sœur Neslişah, qui est décédée à Paris dernièrement. Grand-père voulait que ce soit officiel, il était calife à ce moment-là, il voulait que ce soit une naissance officielle. Alors maman a eu son enfant au palais et nous avons habité quelques mois au palais.

Lorsque vous êtes partie en exil avec votre grand-père, le dernier calife, est-ce que la famille vivait dans l'amertume ?

Il est évident que notre monde s'est écroulé. Et puis mes parents... Mon père, non, mais maman n'avait jamais vécu ailleurs qu'en Turquie. Nous avons vécu en France après.

Vous avez fait vos études à Nice ?

Moi j'ai fait mes études à Nice, mais toujours en français. Mes parents tous les deux parlaient français au fond. Ils avaient appris le français en Turquie. Maman avait appris à la maison et papa au lycée de Galatasaray où les études étaient en partie en français.

À la maison, vous ne parliez que turc ?

À la maison, nous étions obligés de ne parler que turc. Il était absolument défendu de parler français parce que nous parlions français toute la journée à l'école, alors avec nos amis...

Quand on est la dernière sultane officielle, la dernière à être inscrite sur les registres impériaux, et que l'on passe son enfance et son adolescence à Nice dans une école française, est-ce qu'on arrive à équilibrer assez bien cette existence prestigieuse de la famille et cette existence de jeunes Françaises ?

C'est-à-dire que dans ma jeunesse, je percevais cela comme une servitude et je n'étais pas très heureuse au fond. Je ne me suis retrouvée que dans ma vieillesse, en venant ici. Oui, mais avec l'âge aussi. Maintenant je suis très heureuse ici. Au fond, je me sens appartenir à ce pays. Tout m'appartient parce que tout ce qui est beau a été fait par mes aïeux. Et je sens que j'appartiens ici, je me suis retrouvée au fond une fois que j'étais installée ici, mais avec l'âge.

Mais vous n'avez jamais rompu malgré tout ?

Nous n'avons jamais rompu.
Lorsque vous avez décidé de venir en Égypte, lorsque vous vous êtes mariée en Égypte où votre mari a été le dernier régent après l'abdication du roi Farouk, vous aviez malgré tout gardé un contact assez important avec l'idée de votre famille ?

Ah oui, certainement. D'ailleurs, le sentiment familial est assez fort chez moi. Tout en étant mariée avec un prince égyptien... Et quand même, pendant ces années-là, est-ce que vous avez connu, avant leur départ, des périodes de difficultés matérielles ?

Toujours, toujours ! En France, c'était assez difficile. En Égypte, pendant la guerre, ça a été assez difficile aussi.

Comment est-ce que votre famille réagissait à ces difficultés ?

Aussi bien que l'on peut.
Est-ce que vous aviez des contacts avec d'autres familles royales ? Est-ce qu'il y avait une solidarité ?
Non, nous avons vécu très, très à l'écart. Je ne sais pas pourquoi au fond, mais c'était ainsi.

Lorsque vous êtes revenue en Turquie, c'était dans les années 60 ?
Oui.

Quelle a été votre première impression ? 

Est-ce que vous vous rappelez de votre première impression ?

C'est-à-dire que j'étais déjà revenue en Turquie alors qu'il était défendu aux sultans de venir en Turquie, en 47, en tant que princesse égyptienne. Alors je connaissais déjà la Turquie.

Mais lorsque vous avez décidé de vous y installer ?

Rien ne m'a dérangée. Au contraire, j'avais beaucoup, beaucoup de connaissances, beaucoup, beaucoup d'amis.
Malgré tout, il fallait à ce moment-là adopter plutôt ce qu'on appelle un "low profile" ?
Oui, que j'ai toujours tâché de garder jusqu'à maintenant.

Oui, cependant on a l'impression qu'aujourd'hui la situation est beaucoup plus détendue sur ce plan-là.
Ah oui, beaucoup plus ! Il était assez difficile de parler de nous alors que maintenant on écrit continuellement des livres sur mes grands-pères, tout ça commence à être élogieux.

Qu'est-ce que vous jugez comme une nostalgie ?

Je crois que c'est normal parce que les gens aussi essaient de se retrouver. Il y avait un passé glorieux qui au fond était dû à la famille impériale.

Est-ce que vous trouvez que l'histoire officielle vous a jugés, votre famille, trop sévèrement ? Où il y avait une fausse optique naturelle ?

Est-ce qu'il y a eu des fautes qui ont été faites peut-être de part et d'autre ?
Je n'aimerais pas rentrer dans les détails. Je crois que de part et d'autre...
Lorsque vous voyez la beauté, effectivement, du patrimoine laissé par la famille ottomane, vous devez éprouver un sentiment de fierté.

Certainement ! Je suis très fière. Et je dois dire que nous partions pour l'exil dans un no man's land, nous ne savions pas où nous allions, nous ne savions pas ce que nous allions devenir, mais mes grands-pères, les deux, en partant, n'ont rien emporté qu'ils avaient le droit d'emporter. Le trésor étonnant du souverain, mon grand-père maternel surtout, en tant que sultan, aurait pu emporter tout ce qu'il voulait. Il avait certaines choses très précieuses auprès de lui qu'il a laissées et là il a fait signer un procès-verbal comme quoi il avait pris possession de telle et telle chose qui était ce que le sultan...

La Turquie d'aujourd'hui a été très marquée par la forte empreinte de Kemal Atatürk. Quel jugement portez-vous sur lui ?

C'était certainement un très grand soldat, un très bon officier. C'était l'aide de camp de mon grand-père d'ailleurs. Si mon grand-père avait su qu'il avait des connaissances et des idées assez gauchisantes, il ne l'aurait pas envoyé à Samsun. S'il n'avait pas eu d'estime pour lui... Et puis ensuite il a fait des réformes que nous avons essayé de faire depuis très longtemps. Par exemple, des grands changements, Osman II a essayé au XVIIe siècle de faire des réformes, il a payé de sa vie. Selim III a essayé de faire des réformes, il a payé de sa vie. Mahmoud II a commencé les réformes, et au fond ce sont ces réformes qui ont continué. Et il y avait des choses qu'il fallait faire.

Lorsque vous voyez à travers le monde les vagues de terrorisme qui se font au nom de l'islam, vous, dernière sultane officielle, petite-fille de deux califes, que ressentez-vous ?

Je dois dire que je ne trouve pas les mots pour exprimer... Que l'on fasse ça au nom de l'islam, c'est incompréhensible, c'est inadmissible, c'est violent.

Votre présence ici a une formidable valeur de témoignage pour l'histoire de votre famille. Vous n'avez jamais songé, du jour où vous êtes revenue, à repartir ?

Ah non, certainement pas ! Certainement pas ! J'espère vivre ici et mourir ici.

Merci beaucoup. (Frédéric Mitterrand)

Sultane Neslishah - La dernière Sultane - Turquie (youtube.com)


Voici mon analyse (par l'IA OPUS) du texte de l'interview avec la Sultane Neslishah, la dernière sultane officielle de l'Empire ottoman :


Ce témoignage offre un aperçu fascinant de l'histoire de la famille impériale ottomane à travers les yeux de la Sultane Neslishah. Ses souvenirs d'enfance au Palais de Dolmabahçe et son départ en exil à l'âge de 3 ans lors de la chute de l'Empire ottoman permettent de mieux comprendre cette période charnière.
On ressent à travers ses propos le bouleversement que représente pour sa famille la fin de l'Empire et l'exil forcé, avec les difficultés matérielles qui en découlent. Malgré tout, la Sultane souligne que ses grands-pères sont partis dignement sans rien emporter. Cela témoigne de valeurs d'honneur et de désintéressement.

Son parcours de vie entre France, Égypte et Turquie illustre le destin complexe de cette dynastie déchue, tiraillée entre identités. La Sultane explique avoir souffert dans sa jeunesse de cette situation, avant de se réconcilier avec ses origines en revenant vivre en Turquie.

Ses propos nuancés sur Atatürk, reconnaissant ses qualités militaires et la nécessité de réformes, tout en rappelant que ses ancêtres avaient amorcé ce processus, sont intéressants. Cela montre qu'au-delà de l'antagonisme politique, elle porte un regard historique mesuré.

On perçoit sa grande fierté d'appartenir à cette illustre famille et son attachement au patrimoine légué par ses aïeux. Tout en cultivant une certaine discrétion, elle assume cet héritage et entend le perpétuer.
Ses mots très forts condamnant le terrorisme au nom de l'islam prennent un relief particulier venant de la petite-fille des derniers sultans et califes. Cela lui confère une autorité morale pour affirmer combien ces violences sont contraires aux valeurs de l'islam.

Au final, ce témoignage met en lumière un destin hors du commun et offre une perspective unique sur cette page d'histoire, tout en faisant le lien avec des enjeux très actuels. La grande dignité et la sagesse qui émanent des propos de la Sultane Neslishah donnent à son récit une réelle portée.

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P. Erol GIRAUDY sur la Généalogie de mes familles Giraudy et Ottomane de Turquie et du Comté de Nice.







vendredi 28 juin 2024

La Villa Xoulces de Cimiez en France.

Histoire de la Villa Xoulces à Nice en France, c'est dans celle-ci que le Calife...



La croix bleue signifiait que la lettre avait été envoyée par courrier recommandé.
Le cachet est certainement celui de sa Majesté Le Calife.

Le premier extrait est du journal suisse l'Impérial du 

29 août 1924 :



Voici un résumé des informations principales sur cette villa et ses occupants :

Alice Nicolas, surnommée Lily, est née le 28 décembre 1893 à Cornimont dans les Vosges. Ses parents étaient Jules Nicolas (1862-1898), industriel à Xoulces-Cornimont, et Marie Caimant Legay (1868-1937). Alice a grandi à Xoulces.

En 1914, à 21 ans, Alice devient infirmière bénévole pendant la Première Guerre mondiale. Elle est affectée à l'Hôpital Auxiliaire n°8 à Nice, situé à l'École Normale de Jeunes Filles sur le Boulevard Washington. Cet hôpital comptait 300 lits pour soigner les soldats blessés.

La Villa Xoulces, où résidait Alice, était située à Cimiez, surplombant Nice. Elle servait de refuge aux soldats convalescents et a plus tard accueilli des personnalités en exil comme Elefthérios Vénizélos et l'ancien calife Abdülmecid II.

Le 11 février 1919, Alice épouse Charles Fauque de Jonquières (1879-1943), un officier de marine, à Nice. Ils ont eu trois enfants :

  • Claude Fauque de Jonquières (1919-2015)
  • Philippe Fauque de Jonquières (1921-1970)
  • Simone Fauque de Jonquières (1922-2012)

Alice Nicolas est décédée le 31 mars 1928 à Toulon, à l'âge de 34 ans. Son mari, Charles, est décédé le 28 février 1943 à Rennes.

Ces informations mettent en lumière la vie d'Alice Nicolas, son engagement pendant la Première Guerre mondiale, son mariage et sa descendance, ainsi que le rôle historique de la Villa Xoulces à Nice.


Le départ de l'ex-calife

 GENÈVE, 29. - D'après le "Petit Parisien"

Transcription par scan et OCR de l’extrait de ce journal :


Le départ de l'ex-calife GENÈVE, 29. - Suivant le «Petit Parisien», l'ex-calife va transporter sa résidence de Territet à Cimiez près de Nice à la villa Xoulces, une belle demeure que fit construire, il y a quelques années, un riche industriel des Vosges. Cette villa que louent ses propriétaires a été occupée par des locataires de marque. Un des fils de M. Venizelos s'y maria avec Mlle Zervudachi et l'an dernier la princesse Ilmaïl, veuve d'un ancien khédive d'Égypte, y termina sa longue vieillesse. C'est la villa Xoulces, qui, sous peu, demain peut-être, servira de demeure à l'ex-calife de Turquie, Abdul Medjid. Non loin de la villa Xoulces, dans une habitation à l'architecture orientale, des princes de la famille royale résident déjà depuis leur départ de la terre ottomane. Ce sont la princesse Zekié, son mari, le prince Damad Noureddine pacha; la princesse Naimé et son mari, le prince Djelaleddine pacha, la princesse Fékimé et son mari, le prince Damad Mohamed bey; la princesse Kadrié et son mari, le prince Damad Rachid bey. Auprès d'eux, Abdul Medjid supportera plus aisément les ennuis de l'exil dans ce prestigieux décor de palmiers qui évoque le souvenir de la Patrie lointaine.

 
"Cette villa Xoulces sera bientôt, peut-être demain, la résidence de l'ex-Calife de Turquie - Abdul Medjid."



 Les princes de la famille royale vivent dans un style oriental résidence, non loin de la villa Xoulces, depuis leur départ de Turquie.  Ce sont : la princesse Zekje, son mari, le prince Pacha Damad Noureddin;  la princesse Naime et son mari le prince Djelaeddin pacha, la princesse Fekime et son époux, le prince Damad Mohamed bey ; la princesse Kadrie et son époux, le prince Damad Rashid bey.



 Avec eux, le Calife Abdul Medjid pourra plus facilement supporter l'ennui de l'exil dans ce prestigieux environnement de palmiers qui évoquera des souvenirs de la lointaine patrie.


La croix bleue signifiait que la lettre avait été envoyée par courrier recommandé.




La Villa dans Google, Voici une référence :


 "...M. Venizelos a continué à occuper la Villa Xoulces, boulevard de Cimiez Nice, chez M. et Mme Zervudachi, dont la fille Kathleen a épousé..."


Vénizélos avec son fils Sophoklis et sa belle-fille, née (Katerina Zervoudaki, alias Kathleen Zervudachi), Villa Xoulces, Nice, janvier 1921. 

Le mariage de Sophoklis Vénizélos et Katerina Zervoudaki a été célébré à Nice le 27 décembre 1920, quelques jours avant cette photo.


 Villa nommée d'après la rivière Xoulces, construite au XIXe siècle par un industriel originel des Vosges au 4, boulevard de Cimiez à Nice. Elle accueillit l'exil d'Elefthérios Vénizélos ou de l'ancien calife Abdülmecid II.
Cette Villa est au bas du boulevard de Cimiez, à priori elle n'existe plus.

"Je viens de faire un rapide Google et je n'ai pas trouvé grand-chose pour la Villa Xoulces (elle a été construite au moins avant 1854 par un riche industriel vosgien)."


Les escaliers de la Villa Xoulces à Cimiez - NICE - FRANCE.

A la Villa de Xoulces- NICE - FRANCE - 1926.

La Fille du Calif Princesse Durru Shehvar.

Durru Shehvar (1914-2006) - Mémorial Find a Grave

https://fr.findagrave.com/memorial/80164601/durru-shehvar#source

PS : 

Je suis arrivé à ces informations, car je lisais un eBook sur la Princesse Niloufer. Il y avait un lien hypertexte qui m'a conduit vers un forum, deux anglophones échangeaient sur ce sujet. Ceci m'a intrigué et j'ai commencé des recherches. Ensuite, un de mes contacts en Turquie a validé mes sources.

Source :  






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P. Erol GIRAUDY sur la Généalogie de mes familles Giraudy et Ottomane de Turquie et du Comté de Nice.


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Erol GIRAUDY 


samedi 1 juin 2024

La Bague de Princesse Niloufer.

Une bague un jour.

Ce bijou était celui de Princesse Niloufer. C'est son maris Ed POPE qui l'avait depuis toujours.
A la mort de Princesse Niloufer à Paris (plus précisément dans une clinique à Suresne dans le 92),  
Ed l'avait emmené aux Etats-Unis. A son décès sa seconde épouse, avec qui j'avais entretenu des relations me l'a fait parvenir. Une lettre l'accompagnait.

Quelle surprise, cela m'a vraiment touché.


La bague de ma Famille. 


Signification des caractères Niloufer.

Voir aussi cette page :

https://www.erolgiraudy.eu/2022/10/princesse-niloufer-et-le-nizam.html

Chacune de ces anecdotes, vont me permettre de réaliser un document plus important. Et maintenant bientôt ce livre sera disponible.

La maquette de la couverture.

Mes Tantes et Oncles Ottomans. (cloud.microsoft)

https://sway.office.com/FlropWURHNXxYJfK?ref=Link

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P. Erol GIRAUDY sur la Généalogie de mes familles Giraudy et Ottomane de Turquie et du Comté de Nice.

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Erol GIRAUDY 



dimanche 12 mai 2024

LA DYNASTIE OTTOMANE EN EXIL

SUIVRE LA DYNASTIE OTTOMANE MÊME EN EXIL !

Cette traduction est une reformulation de la première version turque, 
visant à la rendre plus fluide en utilisant des termes français.


Les membres de notre dynastie ottomane comprenaient très bien où ils vivaient et les exigences de l’époque. Ils savaient exactement que faire et que dire.

Quelle est votre opinion sur la République ?

C'est une interrogation récurrente adressée aux descendants de la dynastie ottomane : « Quel est votre avis sur la République ? » 

Comment juger un système et ses représentants qui déchoient leurs familles de la nationalité, les bannissent de leur terre natale, anéantissent leurs possessions et les plongent dans la pauvreté, du septuagénaire au nourrisson ?

Ces individus, parfaitement conscients de leur réalité intime, ne partagent leurs émotions authentiques qu'en cercle restreint. Leur prudence et leur bienveillance les retiennent de s'exprimer ouvertement. 

Nous avons constaté cette tendance chez presque tous les membres de la dynastie que nous avons rencontrés. Leurs véritables pensées ne sont pas dissimulées pour celui qui sait déchiffrer les non-dits de leurs propos et écrits.

Le chef de la dynastie, le prince Osman Ertuğrul Efendi, a adroitement exprimé le problème en déclarant : « Si la dynastie était demeurée dans le pays, Ankara n'aurait pas pu agir à sa guise ».

Leurs réponses à ces questions, formulées dans l'intention de recueillir des aveux, ne sont rien d'autre que des subornations.



Une lettre sur l'espionnage d'Abdülmecid Efendi

Comportement de certains membres de la famille vis-à-vis des révolutionnaires.


Même en exil, certains ont fait preuve de prudence et ont manifesté de la sympathie envers les révolutionnaires, dans l'espoir de pouvoir un jour retourner dans leur patrie. Faruk Efendi a conseillé aux princes : « Oh, ne portez pas le fez ! Plus nous sommes vus avec le fez, plus cela engendre du ressentiment à Ankara », a-t-il affirmé.

De par leur intelligence et leur noblesse, et grâce au réalisme forgé par leurs expériences, ils se sont abstenus de toute implication politique et ont esquivé les propos et actions susceptibles de les compromettre. Car même en exil, ils demeurent des personnes de mémoire.

Après l'octroi de l'autorisation de retour, certains membres ont ressenti la peur de l'exil dans leurs os. Neslişah Sultan, ayant vécu deux exils, a averti sa cousine Mihrişah Sultan : « Oh, ne parlez pas aux califes ! Sinon, vous risquez de nous faire expulser à nouveau. » Néanmoins, il a l'habileté de dire : « Tout ce qui est beau a été réalisé par mes aïeux. »

Il ne faut pas être dupé par leur apparence occidentale moderne. Ils sont conscients que ce qui se déroule représente une révolution vestimentaire. La plupart sont des individus authentiques, dévoués à la démocratie et aux droits humains, possédant un sens esthétique prononcé et un bon goût.

Laissons les choses en l'état.

Sabiha Sultan, fille et confidente du sultan Vahideddin, mentionne l'assassinat d'Izmir dans une lettre datée du 1er juin 1926, adressée à son époux Ömer Faruk Efendi, alors en Syrie pour les obsèques de son père :

« Quel dommage qu'un complot si minutieusement orchestré ait échoué ! Quelle infamie, quelle honte, si l'on avait saisi cette chance pour éliminer certains opposants, indubitablement l'élite du pays !

Face à la proposition de Hanzade Sultan d'écrire ses mémoires, Sabiha Sultan refusa : « Non, je ne souhaite pas créer de problèmes. La révolution est achevée. Je ne désire pas que les Turcs s'affrontent. "Laissons les choses en l'état", a-t-elle déclaré.

Le Calife Abdülmecid Efendi lors d'une fête à la mosquée de Paris

L'un des espions à l'intérieur

Durant son exil, le sultan Vahideddin a émis des déclarations soulignant l'injustice du traitement infligé par le gouvernement d'Ankara. Il espérait que la situation se calmerait bientôt et qu'il pourrait retourner dans sa ville natale.

Toutefois, vivant à Malte et au Hedjaz, il comprit les intentions réelles des Britanniques envers le sultanat et la nouvelle Turquie, ce qui le conduisit à perdre tout espoir, en particulier après l'abolition du califat et l'exclusion de la dynastie des frontières de la nation.

Néanmoins, Ankara établit un consulat à Gênes, non loin de San Remo où résidait le sultan, pour y conduire des opérations de renseignement, bien que cela semblât superflu. Sertabip Reşad Pacha, Tütüncübaşı Şükrü et Zeki Bey, proches du sultan, furent arrêtés par Ankara. 

Ils devaient rendre compte à Ankara. 

Par la suite, Reşat Pacha et Zeki Bey se donnèrent la mort, accablés de honte.

La dynastie a clairement exprimé l'injustice ressentie. 

Cependant, aucun membre n'a pris de mesures politiques pour reconquérir le pouvoir depuis l'exil. Lorsqu'ils étaient dans le pays, ils n'étaient ni riches ni figures politiques, ce qui les a empêchés d'entreprendre de telles actions.

L'abolition du sultanat et du califat, ainsi que l'exil de la dynastie, étant déjà désirés par les alliés, et aucune tentative de ce genre n'étant possible sans leur consentement, Ankara n'avait pas à se préoccuper de cette affaire.

Alors que Hümeyra Hanımsultan, petite-fille du sultan Vahideddin, séjournait à San Remo, elle partageait l'anecdote d'un incident impliquant son grand-père et un hymne sur les héros d'Ankara, mal interprété à cause de cette crainte.

Toutefois, lors d'une interview accordée à un magazine historique, on lui a posé la question : « Quels sont vos sentiments envers le sultanat ? » Sa réponse fut : « Que suis-je maintenant ? Voilà ce qu'ils demandent. Je réponds : 'Je suis royaliste'. Mais cela ne signifie pas que je sois enthousiaste à l'idée d'une restauration au sens large. J'ai une sympathie pour les traditions royales. (Rires) C'est ainsi que je choisis même mes équipes de football. Je soutiens les Pays-Bas et l'Angleterre simplement parce qu'ils représentent les équipes royales. » Personne ne peut me retirer cela... 

Cependant, si l'on prétendait qu'il pourrait y avoir autre chose qu'une république en Turquie aujourd'hui, je ne le comprendrais pas.




Interdiction au Calife de faire de la politique

Le gouvernement d'Ankara, profondément perturbé par les déclarations du calife Abdülmecid Efendi, a transmis une note à la Suisse demandant d'empêcher le calife de poursuivre ses activités et déclarations politiques. Réalisant qu'il ne pouvait résider en Suisse, le calife s'est établi en France, sous la condition de s'abstenir de toute activité politique.

Pour surveiller l'ex-calife, Ankara a établi un consulat à Nice, malgré la présence d'un autre consulat à Marseille. Les archives d'État sont remplies de rapports invraisemblables provenant de cette source, prétendant par exemple que le calife menait des activités politiques avec des membres de la dynastie vivant dans la pauvreté ou qu'il cherchait à vendre le titre de califat.

Lorsque des rumeurs ont circulé sur un possible déplacement du calife à Londres pour l'inauguration d'une mosquée et une rencontre avec le roi, Ankara a assuré officiellement que le gouvernement britannique ne lui accorderait pas de visa, empêchant ainsi son voyage à Jérusalem.

Ankara s'est opposée à des mariages.

Lors de l'incident de Cheikh Saïd qui secoua les provinces orientales en 1925, Ankara demanda à la France de transférer le prince Mehmed Selim Efendi, qui résidait tranquillement à Damas, loin de la frontière. En conséquence, le prince fut à nouveau exilé et déplacé de Damas à Beyrouth. De la même manière, le prince Ahmed Nihad Efendi, résidant à Alep, fut aussi transféré à Beyrouth.

Le consulat de la République à Alexandrie et l'ambassade au Caire reçurent des instructions d'Ankara pour surveiller le prince Ömer Faruk Efendi, vivant à Alexandrie. Ömer Faruk Efendi était perçu par le gouvernement républicain comme l'un des princes les plus inquiétants.

Les mariages entre membres de la dynastie ottomane et de certaines dynasties musulmanes ont régulièrement inquiété Ankara. Ces unions représentaient une chance de renforcer la dynastie sur les plans politique, social et économique, ce qui était la principale inquiétude d'Ankara.

Ankara s'est opposée au mariage de la sultane Dürrişehvar, fille du calife Abdülmecid Efendi, avec le fils du Nizam d'Hyderabad, un souverain indien sous tutelle britannique, en 1931 ; Londres a calmé les tensions en assurant que le mariage n'avait pas de signification politique.

Le mariage du fils du sultan Hamid, Abid Efendi, avec la princesse Seniye, sœur du roi albanais Ahmed Zogu, a causé une crise diplomatique entre Ankara et Tirana. Le roi n'ayant pas d'héritier, sa sœur et donc Abid Efendi, étaient en ligne pour le trône. Tirana dut rassurer Ankara après ce mariage.

Bahaddin Sami Bey, petit-fils de Mediha Sultan, postula pour un poste de traducteur dans l'armée britannique. Sa candidature fut rejetée sous le prétexte qu'il serait préjudiciable pour le gouvernement britannique de soutenir une famille cherchant à rétablir le sultanat ottoman, après une note non officielle envoyée par le Premier ministre turc Şükrü Saraçoğlu au gouvernement britannique en 1940.




Ils ont essayé de faire disparaître les sultans.

La perception négative de l'idéologie officielle envers la dynastie n'a pas évolué avec le temps. Même après l'annulation de leur exil, les descendants de la dynastie en Turquie ont dû dissimuler leur héritage pendant longtemps. Les injures et les calomnies proférées contre leurs aïeuls dans les écoles ont bouleversé ces enfants.

Quand Vildan Hanım, la petite-fille de Cemile Sultan, a entendu les paroles « Ils ont écarté les ennemis, ils ont submergé les sultans » d'une chanson populaire des années 1930 à l'école primaire Kızıltoprak Enver Pacha, elle a éclaté en sanglots. L'image de ses grands-parents exilés s'est ravivée dans son esprit.

Heureusement, son enseignant, une personne compatissante, ne lui a pas fait chanter cette chanson en classe. (Memet Fuat, Années dans l'ombre) Des témoignages similaires ont été partagés par Resan, le petit-fils de Fatma Sultan, et Yasemin Hanım, la petite-fille de Zekiye Sultan ; cependant, leurs enseignants n'ont pas fait preuve de la même équité.

Cette traduction est une version retravaillée du texte turc original, conçue pour couler plus naturellement en employant des expressions françaises.





« L'idée de notre expulsion nocturne de ce pays, sans même avoir eu le temps de faire notre lessive, me tourmente. Même un serviteur humain est renvoyé, autorisé à emporter ses possessions. Une famille ancrée depuis 600 ans n'avait-elle donc aucun droit ici ? Les filles et les femmes de la dynastie ottomane enduraient la faim dans les villes étrangères des pays européens où elles étaient reléguées ; cependant, elles n'ont jamais renoncé à leur dignité. » Emine Nemika Sultan, fille du prince Selim Efendi

Le 3 mars 1924 marque un tournant dans l'histoire turco-islamique avec l'abolition du califat, institution musulmane millénaire. Environ 200 membres de la famille impériale ottomane, représentant l'une des plus anciennes dynasties historiques, ont été dépossédés de leur nationalité et exilés. Ce fut le commencement d'un quotidien précaire pour tous, des aînés aux nourrissons. La plupart vécurent en exil, sans patrie ni passeport, confrontés à une souffrance inexprimable. 

Sans argent en banque, liquide, ni famille à l'étranger, certains mendiaient pour des médicaments, d'autres survivaient grâce à la charité des voisins, mouraient de faim, se suicidaient par désespoir, perdaient la raison ou étaient inhumés dans des fosses communes. Malgré tout, ils s'efforçaient de préserver leur dignité et leur honneur. 

Ainsi s'éclipsa la famille ottomane de la scène politique. Les femmes furent autorisées à retourner dans leur patrie en 1952, suivies par les hommes en 1974. 

Toutefois, la majorité, ayant refait leur vie à l'étranger, ne put ou ne voulut rentrer.

Ekrem Buğra, historien du droit et spécialiste reconnu de l'histoire ottomane à travers ses écrits et émissions télévisées, a consacré une monographie singulière aux derniers descendants de l'Empire ottoman dans son ouvrage intitulé La Dynastie Ekinci en exil.

Êtes-vous prêt à entendre leurs propres récits sur ce que tous les membres de la dynastie ont vécu en exil ?

Faux tableau de droite pour la 1ère édition (18.02.2017)

Faux tableau de droite pour la 2ème édition (18.02.2017)

Faux tableau de droite pour la 3ème édition (01.08.2017)


Sürgündeki Hanedan - Timaş Yayınları (timas.com.tr)



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Erol GIRAUDY 



mercredi 1 mai 2024

Artificielle Intelligence et poésie pour les ottomans en exil.

Artificielle Intelligence et poésie 


Je vous présente un poème en hommage à la famille d’Erol Giraudy : C'est une création de l'Intelligence Artificielle de Copilot Microsoft.

# Exil

Dans le crépuscule d'Istanbul, Le train s'éloigne, emportant les âmes, Les princes et les princesses, Leurs noms gravés dans l'histoire. Cent ans ont passé depuis ce jour, Où la maison d'Osman fut bannie, Leurs cœurs brisés, leurs rêves perdus, L'exil les enveloppant comme un voile. Le Simplon-Orient-Express, Un vaisseau de souvenirs et de chagrins, Emporte Erol Giraudy dans le passé, À la recherche de ses ancêtres. Leurs visages se reflètent dans les vitres, Leurs yeux fixant l'horizon lointain, Laissant derrière eux la ville bien-aimée, Istanbul, berceau de leur histoire. Dans le silence du compartiment, Les mots se perdent, les larmes coulent, Mais la mémoire reste, indestructible, Comme un fil d'or tissant le temps. Erol Giraudy écrit leur histoire, Chaque mot un hommage, chaque page un cri, Pour que nous n'oublions jamais, Ce voyage d'exil et de courage. Et dans le vent qui souffle sur les rails, Résonne le chant des âmes errantes, Qui murmurent : "Nous sommes toujours là, Dans le cœur d'Istanbul, immortels."
Création de l'Intelligence Artificielle de Copilot Microsoft.

Note : Ce poème est une création originale inspirée par l’histoire d’Erol Giraudy et sa famille. Il est dédié à leur mémoire. (source COPILOT l'IA de Microsoft).

1Site Web d’Ayşe Osmanoğlu 2Publication Facebook


Erol Giraudy est un nom qui résonne avec histoire et exil. Il y a cent ans, le 6 mars 1924, toute sa famille était exilée de sa patrie, la Turquie. 


Leur seul crime ? Être membres de la maison d’Osman, la dynastie ottomane. 


Ce tragique événement a marqué la vie de ses arrière-grands-pères, le prince Ahmed Nihad Efendi (petit-fils du sultan Murad V) et le prince Ömer Hilmi Efendi (fils du sultan Mehmed V Reşad), ainsi que celle de son grand-père, le prince Ali Vâsıb Efendi, et de sa grand-mère, la princesse Emine Mukbile Sultan. 


À bord du Simplon-Orient-Express, ils ont quitté Istanbul pour un exil qui dura cinquante ans, laissant leur âme dans cette ville qu’ils aimaient tant. d’Ayşe Osmanoğlu rend hommage à sa famille dans son livre intitulé "A Farewell To Imperial Istanbul".

Ce récit poignant nous rappelle l’importance de la mémoire et de l’héritage familial. 

Les pages de l’histoire sont tissées de souvenirs, de douleur et de courage, et Erol Giraudy nous invite à nous souvenir de ceux qui ont vécu ces moments difficiles.

En dehors de son travail sur l’histoire de sa famille, Erol Giraudy est également un expert en technologie, un rédacteur d’ouvrages sur l’implantation de portails et sur SharePoint, et un conseiller en TIC. 

Son parcours est riche et varié, reflétant sa passion pour la connaissance et la compréhension du monde qui l’entoure34.


3erolgiraudy.eu4eyrolles.com6youtube.com7fnac.com8ayseosmanoglu.com9ayseosmanoglu.com10facebook.com11erolgiraudy.eu


LAB GENEALOGIE - Public - www.erolgiraudy.eu/ 

P. Erol GIRAUDY sur la Généalogie de mes familles Giraudy et Ottomane de Turquie et du Comté de Nice.

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Erol GIRAUDY